Un peu de lécture pour ceux qui s'intéressent aux caracteristiques et aux origines des divers dialectes arabes du Maghreb :
Il est un grand caractère phonétique qui s'applique à la grande majorité des parlers arabes maghrébins, sans cependant convenir à tous ni se limiter à eux seuls puisqu'on le relève aussi dans certains parlers du Machreq : une perte considérabl du matériel vocalique et, par conséquence, une tendance marquée vers les teintes neutres du vocalisme bref.
Dans tous les parlers du N. du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie, dans tous ceux du Sahara Occidental, la voyelle brève tombe en syllabe ouverte v + c + v. L'éffort articulatoire se porte vers la fin du mot et en neglige le début de sorte que le mot dissylabique devient monosyllabique : dharab devient dhrab ("il a frappe"), farah devient frah ("joie").
La réduction s'opère aussi quand le radical du mot est suivi de suffixe ou de desinence, ou précédé de préfixe : dharabou devient dharbou ("ils ont frappe") ; tadhribouhou devient tedhrbou ("tu le frappes") ; shajara devient shejra ... etc.
La concentration des élements est parfois si forte que tout élement vocalique disparait : qsba ("roseau") sh-khssk ? ("qu'est-ce qui te prends ?") ... etc. Ce sont les parlers du Maroc, notamment ceux très dégradés des villes, ou le fait s'observe le plus couramment.
Dans cette évolution qui porte les idiomes strictement parlés a réduir les élements du language (de par la loi du moindre effort), les voyelles brèves de timbre i et ou sont les plus exposées car, étant de faible aperture, elles semblent par nature très vulnérables étant donné que le moindre relâchement des organes de la parole en dénature le timbre original, voire les fait disparaitre totalement.
C'est ce que relève l'état des parlers de Syrie au même titre que ceux du Fezzan-Cyrénaïque et du S. de la Tunisie qui sont, en quelque sorte, la charnière entre les parlers arabes maghrébins et ceux du Machreq : de la voyelle a il subsiste toujours quelque chose, soit un élément bien conservé comme dans dharab, halîb ("lait") ; soit un élément altéré comme roubatt pour rabatt ("il a attaché") ou toubag pour tabaq ("corbeille) ... etc.
Dans tous les parlers du N. du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie, dans tous ceux du Sahara Occidental, la voyelle brève tombe en syllabe ouverte v + c + v. L'éffort articulatoire se porte vers la fin du mot et en neglige le début de sorte que le mot dissylabique devient monosyllabique : dharab devient dhrab ("il a frappe"), farah devient frah ("joie").
La réduction s'opère aussi quand le radical du mot est suivi de suffixe ou de desinence, ou précédé de préfixe : dharabou devient dharbou ("ils ont frappe") ; tadhribouhou devient tedhrbou ("tu le frappes") ; shajara devient shejra ... etc.
La concentration des élements est parfois si forte que tout élement vocalique disparait : qsba ("roseau") sh-khssk ? ("qu'est-ce qui te prends ?") ... etc. Ce sont les parlers du Maroc, notamment ceux très dégradés des villes, ou le fait s'observe le plus couramment.
Dans cette évolution qui porte les idiomes strictement parlés a réduir les élements du language (de par la loi du moindre effort), les voyelles brèves de timbre i et ou sont les plus exposées car, étant de faible aperture, elles semblent par nature très vulnérables étant donné que le moindre relâchement des organes de la parole en dénature le timbre original, voire les fait disparaitre totalement.
C'est ce que relève l'état des parlers de Syrie au même titre que ceux du Fezzan-Cyrénaïque et du S. de la Tunisie qui sont, en quelque sorte, la charnière entre les parlers arabes maghrébins et ceux du Machreq : de la voyelle a il subsiste toujours quelque chose, soit un élément bien conservé comme dans dharab, halîb ("lait") ; soit un élément altéré comme roubatt pour rabatt ("il a attaché") ou toubag pour tabaq ("corbeille) ... etc.
Commentaire