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Manoeuvres militaires marocaines depuis Mardi

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  • Manoeuvres militaires marocaines depuis Mardi

    Comportements troublants
    15 Mars 2008

    A la veille de la reprise des négociations, la logique de guerre et du fait accompli est réaffirmée par Rabat.

    Grave procédé! Il y a bruit de bottes sur le territoire sahraoui. Les militaires du Royaume chérifien ne sont pas rentrés chez eux depuis mardi dernier, postés qu’ils sont au Sahara occidental, plus précisément à Aousserd et Dakhla, où sont organisées des manoeuvres militaires. La logique de guerre et du fait accompli est de nouveau réaffirmée par Rabat, à quelques heures de la reprise des négociations de Manhasset, dans la banlieue new-yorkaise. Le Front Polisario a qualifié le procédé de «provocation», à la veille du 4e round des négociations entre les deux parties, prévues le 16 mars prochain.

    L’Organisation des Nations unies, responsable d’un moindre dérapage dans la région, a été saisie, hier, par le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, pour intervenir d’urgence et «arrêter les préparatifs et les manoeuvres militaires» déclenchées, depuis mardi, par le Maroc, dans les territoires sahraouis occupés. Des forces terrestres, aériennes et de la marine royale participent à ces manoeuvres à Aousserd (sud-est) et Dakhla (sud-ouest), deux régions occupées du Sahara occidental.

    Le président sahraoui a fait remarquer au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, que des positions militaires dans d’autres parties occupées sont «le théâtre de mouvements frénétiques de troupes». Le président de la République sahraouie (Rasd) a dénoncé récemment, lors d’une conférence de presse, la montée de l’esprit belliqueux chez les Marocains.

    Clôturant une semaine de festivités consacrée au 32e anniversaire de la proclamation de la Rasd, le président Abdelaziz a déclaré: «Nous exprimons nos vives préoccupations quant aux recours répétitifs du Maroc à l’armement, au moment où la voie de la paix est recommandée par les Nations unies.»
    Il y a bel et bien des bruits d’armes dans la région. La présence d’armes de destruction et de troupes au Sahara occidental relève de la responsabilité de l’ONU, chargée d’organiser un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui. Depuis quelque temps, mais surtout depuis mardi dernier, l’armée d’occupation marocaine a entrepris d’importants mouvements de troupes.

    Le Maroc donne l’impression de vouloir reprendre la guerre. Réagissant à cette donne, Mohamed Abdelaziz n’a pas manqué de dire que «si l’option de la guerre sera imposée aux Sahraouis, ces derniers ne lésineront sur aucun moyen pour défendre leur territoire et faire valoir leurs droits». Le recours des Marocains aux manoeuvres militaires, comme de continuer à se surarmer ne peut traduire qu’une volonté réelle d’aller, de nouveau, vers une nouvelle escalade contre le peuple sahraoui.

    Depuis les contrats portant sur des F-16, conclus avec les USA, le Maroc ne s’est pas arrêté à ce stade du renforcement de son armement. Il entend acquérir un matériel de surveillance infrarouge hautement sophistiqué auprès d’une société américaine spécialisée dans l’équipement militaire.
    Le Royaume chérifien a également signé d’autres contrats militaires avec des partenaires américains, dont le montant s’élèverait à quelque 250 millions de dollars. Cependant, le marché conclu avec les Américains pour l’acquisition de 24 avions de combat est évalué à 2,4 milliards de dollars. Le pays de Mohammed VI a signé d’autres conventions militaires avec la France pour l’achat de missiles de type Mirage. Un deuxième contrat avec la société française Sagem équipera l’armée royale avec d’autres appareils de guerre.


    4e round de négociations à Manhasset

    Le 4e round des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario, seul représentant du peuple sahraoui, aura lieu demain, à Manhasset, dans la banlieue new-yorkaise. La question sahraouie relève d’une affaire de décolonisation, «ce qui implique une responsabilité des Nations unies vis-à-vis du peuple sahraoui», a déclaré M’hamed Kheddad, coordinateur sahraoui avec la Minurso et l’un des négociateurs du Front Polisario. «C’est donc à l’ONU d’assumer cette responsabilité, de rappeler le Maroc à l’ordre pour qu’il mette fin à ses tergiversations et de lui dire qu’il est temps d’organiser le référendum d’autodétermination», a-t-il ajouté, s’exprimant à la veille du départ de la délégation sahraouie pour Manhasset. Il faut rappeler que la finalité des négociations étant de trouver une solution qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, ce qui est mentionné dans le libellé des résolutions 1754 et 1783 adoptées en 2007 par le Conseil de sécurité. L’organisation d’un référendum d’autodétermination suppose que toutes les propositions doivent être soumises au peuple sahraoui qui sera le seul à pouvoir décider de sa destinée. Mais les Sahraouis, réfugiés ou encore ceux résidents dans les territoires occupés par le Maroc, n’ont cessé de démontrer qu’ils refusent catégoriquement le choix de l’autonomie que veut imposer le Maroc.


    Ali TITOUCHE

  • #2
    C'est toujours Ali Tittouch,circulez ,rien a voir
    Coucher du soleil à Agadir

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