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M. Abdelwahid Bouabdellah a commencé à réaliser les transformations auxquelles il s’est engagé, lors de sa prise de fonction, tout récemment. Les changements touchent en priorité les hommes qui occupent les postes-clés de la compagnie, à l’étranger notamment. Le nouveau P-DG d’Air Algérie a entamé ce qui a tout l’air d’être le grand ménage, en procédant au rappel à Alger de M. Biskri, chef de la représentation à Londres. Un intérimaire a été désigné parmi le personnel de l’agence pour gérer les affaires courantes, en attendant la nomination d’un nouveau responsable. M. Biskri était à la tête de la succursale d’Air Algérie dans la capitale britannique pendant 8 ans. Les raisons ayant conduit M. Bouabdallah à mettre fin à ses fonctions demeurent inconnues. S’agit-il d’un redéploiement ordinaire ou d’une mutation forcée ?
Des sources parlent de gestion contestable de l’escale. D’une importance moindre que sa voisine en France, cette représentation est néanmoins stratégique pour le pavillon national dans la mesure où elle est implantée dans une des principales capitales économiques européennes. Par ailleurs, Londres, et plus globalement le Royaume-Uni, recèlent une communauté algérienne en progression constante. Les compatriotes inscrits au niveau des services consulaires uniquement sont au nombre de 25 000. Les ressortissants britanniques qui séjournent en Algérie, dans le cadre de voyages d’affaires surtout, sont aussi en nette augmentation. Selon notre ambassadeur à Londres, plus d’un millier de visas sont délivrés mensuellement par les services consulaires.
Avant la reprise des dessertes de British Airways, Air Algérie avait le monopole des vols entre Alger et Londres. Actuellement, elle assure des rotations quasi-quotidiennes. Durant la haute saison, les vols affichent très souvent, complet. Pour des raisons d’économie, les enregistrements sont sous-traités par la compagnie allemande, Lufthansa. Au niveau de l’agence, le personnel comprend un minimum de nationaux. La cherté des prix des titres de voyages — le billet plein tarif coûte environ 400 livres, soit un peu plus de 60 000 dinars — est un motif de mécontentement de la communauté algérienne établie en Grande-Bretagne. En procédant, il y a quelques semaines, au transfert de ses liaisons à l’aéroport de Heathrow, plus proche du centre de Londres que Gatwich où l’escale était domiciliée auparavant, British Airways vise à consolider sa clientèle algérienne. Une cohabitation qui n’arrange pas les affaires d’Air Algérie.
source : Liberté
Des sources parlent de gestion contestable de l’escale. D’une importance moindre que sa voisine en France, cette représentation est néanmoins stratégique pour le pavillon national dans la mesure où elle est implantée dans une des principales capitales économiques européennes. Par ailleurs, Londres, et plus globalement le Royaume-Uni, recèlent une communauté algérienne en progression constante. Les compatriotes inscrits au niveau des services consulaires uniquement sont au nombre de 25 000. Les ressortissants britanniques qui séjournent en Algérie, dans le cadre de voyages d’affaires surtout, sont aussi en nette augmentation. Selon notre ambassadeur à Londres, plus d’un millier de visas sont délivrés mensuellement par les services consulaires.
Avant la reprise des dessertes de British Airways, Air Algérie avait le monopole des vols entre Alger et Londres. Actuellement, elle assure des rotations quasi-quotidiennes. Durant la haute saison, les vols affichent très souvent, complet. Pour des raisons d’économie, les enregistrements sont sous-traités par la compagnie allemande, Lufthansa. Au niveau de l’agence, le personnel comprend un minimum de nationaux. La cherté des prix des titres de voyages — le billet plein tarif coûte environ 400 livres, soit un peu plus de 60 000 dinars — est un motif de mécontentement de la communauté algérienne établie en Grande-Bretagne. En procédant, il y a quelques semaines, au transfert de ses liaisons à l’aéroport de Heathrow, plus proche du centre de Londres que Gatwich où l’escale était domiciliée auparavant, British Airways vise à consolider sa clientèle algérienne. Une cohabitation qui n’arrange pas les affaires d’Air Algérie.
source : Liberté
( comme on dis chez nous )
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