Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a accordé une interview à l'agence Reuters dans laquelle il a souligné que "le terrorisme a été vaincu, malgré ses manifestations sporadiques" et que l'Algérie a récupéré, depuis 1999, "la place qui est la sienne dans le concert des nations".
"Le terrorisme a été vaincu, malgré ses manifestations sporadiques auxquelles nous faisons face de manière la plus énergique", a déclaré le président Bouteflika, soulignant que la population algérienne est "foncièrement attachée à l'islam".
"L'intégrisme qui a animé le terrorisme n'est partagé que par les terroristes eux-mêmes", a affirmé le président Bouteflika, expliquant que "ce n'est pas une idéologie partagée par l'immense majorité, l'écrasante majorité de notre population qui continue à le rejeter comme une hérésie".
Le président de la République a rappelé à ce sujet que "l'Algérie a traversé les épreuves tragiques d'un terrorisme aveugle et brutal durant les années 1990", affirmant qu'elle (l'Algérie) "s'en est sortie victorieuse et renforcée. Elle a récupéré progressivement, depuis 1999, la place qui est la sienne dans le concert des nations". Pour le président Bouteflika, "les derniers attentats en Algérie ne sont que la manifestation du désarroi et du désespoir d'un terrorisme qui tente de prouver encore sa présence et sa nocivité", se demandant, à cet égard, "quel pays peut aujourd'hui être assuré contre toute attaque terroriste, alors que nous voyons de telles attaques se développer un peu partout dans le monde". Il a estimé qu'une "telle situation ne devrait pas affecter une claire vision de la politique extérieure d'un pays et la continuité de son exécution". Interrogé sur "l'éradication" de ce phénomène, il a indiqué que "la politique de réconciliation nationale, plébiscitée par notre peuple, a contribué au rétablissement de la paix et de la sécurité sur l'ensemble du territoire de notre République."
Le président Bouteflika a relevé que "malgré cela, à l'instar de tout autre pays, l'Algérie ne peut prétendre à une sécurité absolue", affirmant que "nous devons, avec les moyens légaux de l'Etat, lutter encore contre le crime organisé quelles que soient les dénominations sous lesquelles on peut le désigner". Il a estimé que ce phénomène est "transnational", assurant qu'il sera "plus facilement réduit par le renforcement d'une coopération internationale loyale en la matière". Au sujet de la mise en place d'une commission d'enquête de l'Organisation des Nations unies (ONU) après les attentats d'Alger du 11 décembre 2007, le chef de l'Etat a souligné que "la commission d'enquête décidée par l'ONU a pour mission d'examiner la question de la sécurité des personnels de cette Organisation à travers le monde et d'avancer des recommandations nécessaires".
"C'est également notre objectif que d'améliorer la sécurité de nos citoyens et celle de tout résident étranger sur notre territoire", a ajouté le chef de l'Etat, relevant que "la décision a été prise par l'ONU lorsqu'elle a constaté que ses représentations étaient devenues des cibles pour le terrorisme dans plusieurs pays du monde et ne met en aucun cas en cause la lutte implacable que mène l'Algérie contre le terrorisme". Le président de la République a fait remarquer, dans ce contexte, que "le +qui tue qui+ est intervenu à un moment où cette lutte n'était pas très bien connue à l'étranger et où certains voulaient l'entourer de confusion quant à la responsabilité, pourtant évidente, des méfaits du terrorisme". "Il en est de même des informations concernant la torture. Si elle devait se manifester chez nous comme ailleurs dans le monde, il ne fait pas de doute qu'elle ferait l'objet de notre part de mesures de la plus grande sévérité", a-t-il affirmé, soulignant que "nous en repérions les coupables qui seraient châtiés comme il se doit". A une question sur la "normalisation" de la vie politique algérienne, le président de la République a rétorqué qu'il "n'accepte pas le terme +normalisation+ de la vie politique algérienne" car, a-t-il dit, "il laisserait supposer que nous sommes en situation anormale, alors que notre +norme+ est fixée par notre propre Constitution et non par comparaison avec le régime de tel ou tel autre pays".
Le chef de l'Etat a expliqué, dans ce contexte, que "l'armée (...) a joué un rôle très important dans la vie de notre pays tout en respectant le cadre qui a lui a été fixé par la Constitution".
horizons
"Le terrorisme a été vaincu, malgré ses manifestations sporadiques auxquelles nous faisons face de manière la plus énergique", a déclaré le président Bouteflika, soulignant que la population algérienne est "foncièrement attachée à l'islam".
"L'intégrisme qui a animé le terrorisme n'est partagé que par les terroristes eux-mêmes", a affirmé le président Bouteflika, expliquant que "ce n'est pas une idéologie partagée par l'immense majorité, l'écrasante majorité de notre population qui continue à le rejeter comme une hérésie".
Le président de la République a rappelé à ce sujet que "l'Algérie a traversé les épreuves tragiques d'un terrorisme aveugle et brutal durant les années 1990", affirmant qu'elle (l'Algérie) "s'en est sortie victorieuse et renforcée. Elle a récupéré progressivement, depuis 1999, la place qui est la sienne dans le concert des nations". Pour le président Bouteflika, "les derniers attentats en Algérie ne sont que la manifestation du désarroi et du désespoir d'un terrorisme qui tente de prouver encore sa présence et sa nocivité", se demandant, à cet égard, "quel pays peut aujourd'hui être assuré contre toute attaque terroriste, alors que nous voyons de telles attaques se développer un peu partout dans le monde". Il a estimé qu'une "telle situation ne devrait pas affecter une claire vision de la politique extérieure d'un pays et la continuité de son exécution". Interrogé sur "l'éradication" de ce phénomène, il a indiqué que "la politique de réconciliation nationale, plébiscitée par notre peuple, a contribué au rétablissement de la paix et de la sécurité sur l'ensemble du territoire de notre République."
Le président Bouteflika a relevé que "malgré cela, à l'instar de tout autre pays, l'Algérie ne peut prétendre à une sécurité absolue", affirmant que "nous devons, avec les moyens légaux de l'Etat, lutter encore contre le crime organisé quelles que soient les dénominations sous lesquelles on peut le désigner". Il a estimé que ce phénomène est "transnational", assurant qu'il sera "plus facilement réduit par le renforcement d'une coopération internationale loyale en la matière". Au sujet de la mise en place d'une commission d'enquête de l'Organisation des Nations unies (ONU) après les attentats d'Alger du 11 décembre 2007, le chef de l'Etat a souligné que "la commission d'enquête décidée par l'ONU a pour mission d'examiner la question de la sécurité des personnels de cette Organisation à travers le monde et d'avancer des recommandations nécessaires".
"C'est également notre objectif que d'améliorer la sécurité de nos citoyens et celle de tout résident étranger sur notre territoire", a ajouté le chef de l'Etat, relevant que "la décision a été prise par l'ONU lorsqu'elle a constaté que ses représentations étaient devenues des cibles pour le terrorisme dans plusieurs pays du monde et ne met en aucun cas en cause la lutte implacable que mène l'Algérie contre le terrorisme". Le président de la République a fait remarquer, dans ce contexte, que "le +qui tue qui+ est intervenu à un moment où cette lutte n'était pas très bien connue à l'étranger et où certains voulaient l'entourer de confusion quant à la responsabilité, pourtant évidente, des méfaits du terrorisme". "Il en est de même des informations concernant la torture. Si elle devait se manifester chez nous comme ailleurs dans le monde, il ne fait pas de doute qu'elle ferait l'objet de notre part de mesures de la plus grande sévérité", a-t-il affirmé, soulignant que "nous en repérions les coupables qui seraient châtiés comme il se doit". A une question sur la "normalisation" de la vie politique algérienne, le président de la République a rétorqué qu'il "n'accepte pas le terme +normalisation+ de la vie politique algérienne" car, a-t-il dit, "il laisserait supposer que nous sommes en situation anormale, alors que notre +norme+ est fixée par notre propre Constitution et non par comparaison avec le régime de tel ou tel autre pays".
Le chef de l'Etat a expliqué, dans ce contexte, que "l'armée (...) a joué un rôle très important dans la vie de notre pays tout en respectant le cadre qui a lui a été fixé par la Constitution".
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