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Les investissements dans le secteur de l’énergie atteindront les 45 milliards de dollars les quatre prochaines années. Les projets cibleront des domaines en aval de l’industrie du pétrole et du gaz.
L’Algérie ambitionne d’optimiser ainsi l’utilisation de ses ressources naturelles dans des investissements à forte valeur ajoutée et qui favorise la création d’emplois notamment dans les zones enclavées tel que le Sud du pays qui a souvent été le théâtre de protestations des chômeurs locaux. Dans ce contexte, la pétrochimie semble toute indiquée pour concrétiser cet objectif.
D’ailleurs, ces derniers mois, plusieurs grands groupes étrangers ont annoncé leur intention de s’installer en Algérie pour investir dans ce domaine. Il en est ainsi du grand complexe de production d’ammoniac et d’urée qui sera implanté à Arzew. Cette unité sera réalisée grâce à un partenariat entre Sonatrach et le groupe égyptien Orascom Construction Industries (OCI).
Le processus de production de l’ammoniac et de l’urée, dont les cours sur les marchés boursiers enregistrent des courbes ascendantes, nécessite l’utilisation du gaz. Or l’Algérie est l’un des plus grands producteurs de ce produit énergétique dont le coût est 12% moins cher qu’en Europe et aux Etats-Unis.
Ces avantages font que de plus en plus de grands groupes dans le secteur de l’énergie, et surtout la pétrochimie, pensent à délocaliser leurs usines situées en Europe vers l’Algérie. Cette tendance profitera beaucoup à notre pays qui devrait ainsi enregistrer un flux important d’investissements directs étrangers dans le secteur de la pétrochimie.
D’ailleurs, le directeur des projets d’OCI Oussama Bishai n’a pas manqué de souligner que l’augmentation des prix de productions dans les pays développés en raison de l’envolée des prix du pétrole et du gaz a poussé les investisseurs de l’industrie du gaz à se tourner vers les pays en développement comme l’Algérie.
Plusieurs usines ont mis la clé sous le paillasson en Europe dont le marché est de plus en plus approvisionné par de nouvelles unités en Algérie, en Egypte et des pays du Golfe, a-t-il précisé. Ces investissements annoncés permettront aussi de ramener une technologie de pointe en Algérie dont l’industrie pétrochimique existante fonctionne avec des équipements désuets.
Dans la branche des fertilisants chimiques, elle possède un grand complexe de production d’urée (146.000 T) et d’ammoniac (365.000 T) à Arzew qui fonctionne avec des équipements acquis durant les années 70 et jugés obsolètes par rapport aux technologies de production utilisées aujourd’hui. D’autres projets de grande envergure dans ce domaine sont attendus durant les prochaines années devant hisser l’Algérie dans le club des grands producteurs de produits pétrochimiques.
Yasmine Idjer (Le Financier)
L’Algérie ambitionne d’optimiser ainsi l’utilisation de ses ressources naturelles dans des investissements à forte valeur ajoutée et qui favorise la création d’emplois notamment dans les zones enclavées tel que le Sud du pays qui a souvent été le théâtre de protestations des chômeurs locaux. Dans ce contexte, la pétrochimie semble toute indiquée pour concrétiser cet objectif.
D’ailleurs, ces derniers mois, plusieurs grands groupes étrangers ont annoncé leur intention de s’installer en Algérie pour investir dans ce domaine. Il en est ainsi du grand complexe de production d’ammoniac et d’urée qui sera implanté à Arzew. Cette unité sera réalisée grâce à un partenariat entre Sonatrach et le groupe égyptien Orascom Construction Industries (OCI).
Le processus de production de l’ammoniac et de l’urée, dont les cours sur les marchés boursiers enregistrent des courbes ascendantes, nécessite l’utilisation du gaz. Or l’Algérie est l’un des plus grands producteurs de ce produit énergétique dont le coût est 12% moins cher qu’en Europe et aux Etats-Unis.
Ces avantages font que de plus en plus de grands groupes dans le secteur de l’énergie, et surtout la pétrochimie, pensent à délocaliser leurs usines situées en Europe vers l’Algérie. Cette tendance profitera beaucoup à notre pays qui devrait ainsi enregistrer un flux important d’investissements directs étrangers dans le secteur de la pétrochimie.
D’ailleurs, le directeur des projets d’OCI Oussama Bishai n’a pas manqué de souligner que l’augmentation des prix de productions dans les pays développés en raison de l’envolée des prix du pétrole et du gaz a poussé les investisseurs de l’industrie du gaz à se tourner vers les pays en développement comme l’Algérie.
Plusieurs usines ont mis la clé sous le paillasson en Europe dont le marché est de plus en plus approvisionné par de nouvelles unités en Algérie, en Egypte et des pays du Golfe, a-t-il précisé. Ces investissements annoncés permettront aussi de ramener une technologie de pointe en Algérie dont l’industrie pétrochimique existante fonctionne avec des équipements désuets.
Dans la branche des fertilisants chimiques, elle possède un grand complexe de production d’urée (146.000 T) et d’ammoniac (365.000 T) à Arzew qui fonctionne avec des équipements acquis durant les années 70 et jugés obsolètes par rapport aux technologies de production utilisées aujourd’hui. D’autres projets de grande envergure dans ce domaine sont attendus durant les prochaines années devant hisser l’Algérie dans le club des grands producteurs de produits pétrochimiques.
Yasmine Idjer (Le Financier)