Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Deux étudiantes congolaises tuées par racisme à Marrakech

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Deux étudiantes congolaises tuées par racisme à Marrakech

    Deux étudiantes congolaises tuées par racisme à Marrakech
    2008-03-15 1122

    Le racisme contre les Noirs dans les pays du Maghreb a encore fait des victimes. Il s'agit de deux étudiantes du Congo-Brazzaville: Marie-Pauline Olandzobo et Diane Mbama, tuées par accident de la circulation, lundi 3 mars 2008, à Marrakech, par un jeune marocain qui voulait faire la peau à des Noirs. Une troisième victime, Princia Okoueké Elenga, était dans le coma et au moment où nous mettons sous presse, nous ne connaissons pas l'évolution de sa situation.

    L'A.e.s.c.om (Association des étudiants et stagiaires congolais au Maroc), qui nous a donné cette information malheureuse, mais dont on ne parle pas, est dans le désarroi devant le silence des autorités congolaises.

    Les étudiants congolais au Maroc vivent la peur au ventre, depuis que les actes de racisme dont ils sont victimes de la part des Marocains se sont accrus. Et cette peur est alourdie par le silence des autorités congolaises qui ne semblent pas prendre la mesure du danger qui pèse sur la vie des citoyens congolais dans les pays du Maghreb. Président de l'A.e.s.c.om (Association des étudiants et stagiaires congolais au Maroc), Rollin Gaël Ondong Ebata a écrit une lettre au président de la République, Denis Sassou Nguesso, en en faisant une copie à La Semaine Africaine. Dans cette lettre, il explique l'accident qui a provoqué la mort, par racisme, de deux étudiantes congolaises, tandis qu'une troisième est dans le coma. «L'acte a eu lieu le lundi 3 mars 2008, précisément à 22h15, à la sortie de la fac des sciences de Marrakech où se passaient les répétitions de la journée culturelle. Pendant qu'ils attendaient le taxi, pour se rendre à leurs domiciles, un jeune marocain, bien dans ses états, quitte son aile du goudron, pour venir effrayer, comme d'habitude, des Noirs que nous sommes, qui étaient à un mètre du trottoir. Il les ramasse: deux morts sur place et trois autres emmenés à l'hôpital», explique-t-il.

    En somme, le président de l'A.s.c.o.m explique que les étudiants congolais préparaient la journée culturelle congolaise, pour présenter notre culture aux Marocains et aux étrangers qui vivent au Maroc. Après les répétitions, qui se terminent tard, la nuit, chacun rentre chez soi. C'est le cas du groupe des victimes. Ils attendaient un taxi au bord de la voie goudronnée. Voilà qu'un jeune Marocain, dans un véhicule, circulant dans l'autre sens, serre de leur côté et franchit même le trottoir, pour les heurter. Sur place, il tue deux étudiantes, tandis que trois autres sont admis à l'hôpital et parmi eux, une étudiante dans le coma.

    L'acte délibéré est la traduction du racisme arabe contre les Négro-africains. L'A.s.c.o.m s'en inquiète vivement. «Nous, les étudiants de l'Afrique subsaharienne, nous subissons les actes de racisme, tous les jours qui passent, par les originaires (Marocains). Mais, cette fois-ci, ils sont allés plus loin, en donnant la mort à deux de nos sœurs, Mesdemoiselles Olandzobo Marie-Pauline et Mbama Diane, une encore, dans le coma, Okoueke Elenga Princia, une qui a eu une fracture au niveau de la jambe, Bissiki Cyrielle et le dernier a des plaies et une fracture au niveau de la main droite, Malonga Bernyvon», écrit l'association des étudiants.

    L'on sait que les établissements d'enseignement supérieur, dans les pays du Maghreb, font des publicités pour encourager les étudiants africains à poursuivre leurs études supérieures dans ces pays. Mais, avec la multiplication des actes de racisme dans ces pays, la vie des étudiants négro-africains risque d'y être difficile. C'est pourquoi l'A.s.c.o.m interpelle les autorités nationales. «C'est ainsi qu'au regard de ce qui précède, nous soumettons à votre approbation, d'apporter de l'aide aux familles des victimes et nous envoyer, dans les plus brefs délais, les ministres de l'enseignement techniques et professionnel et le ministre de la coopération, ici au Maroc, afin de venir régler notre situation. A partir du lundi 10 mars 2008, aucun Congolais n'ira à l'école. Trop c'est trop, nous ne sommes pas des animaux», implore l'étudiant Rollin Gaël Ondong Ebata, au président de la République. Quant aux autorités marocaines, elles feraient sans doute bien de rassurer les Etats africains au Sud du Sahara, quant à leurs efforts de combattre le racisme. C'est un grand défi dans le développement harmonieux des relations de coopération.

    Joël NSONI

  • #2
    == MODERATION ==
    Evitez les hors sujets et la pollution de topic. Lisez la charte du forum.

    Commentaire


    • #3
      eh c'est un accident de circulation, il faut prouver que le conducteur voulait faire la peau aux deux etudiantes, des accidents comme ca c'est tous les jours, il y a quelques semaines, un jeune a fauché 3 personnes d une meme famille marocaine a rabat, une semaine aprés 4 personnes d une meme famille ont subi le meme sort sur la nationale entre salé et kenitra.


      Ce n est qu un accident de la route comme d autres.arretez avec votre propagande a deux sous.

      Commentaire


      • #4
        2005 : Prise de conscience

        Les Noirs victimes de racisme au Maroc
        Un sujet encore tabou

        Au Maroc, comme dans le reste du Maghreb, il existe un réel problème de racisme envers les Noirs. « Noirs marocains » ou « Noirs africains », ils n’en restent pas moins des descendants d’esclaves. Qualifiés de « hartani », littéralement « homme libre de second rang » ou plus violemment de « aâzi », que l’on pourrait traduire par « sale nègre », les Noirs du Maroc, qu’ils soient étudiants, migrants, subsahariens et autres, sont victimes chaque jour de discrimination de la part du peuple chérifien. [.....]

        Pour la plupart des Marocains, le jugement anti-négritude se répercute à travers leurs comportements face aux étrangers noirs non intégrés à la population d’une part, et (ou) non musulmans d’autre part. Il s’agirait d’un profond sentiment de supériorité qui remonterait à l’antiquité. Les Noirs esclaves au Maroc, se comptaient en centaines de milliers à l’époque. Ils constituaient pour certains le corps militaire marocain, la garde civile, tandis que d’autres remplissaient des taches qu’on leur attribuait sous le règne d’Ahmed El Mansour Eddahbi ou encore de Moulay Ismail au 16e et 17e siècle. [.....]

        "Il est rare qu’une Marocaine épouse un Noir"

        Pour Nadia, une Marocaine âgée de cinquante ans, il ne s’agit pas simplement d’un problème racial. « C’est plus profond que ça. C’est un sentiment qui s’est perpétué de génération en génération. Il est extrêmement rare, par exemple, qu’une Marocaine épouse un Noir, même musulman. Cela ne se fait pas. Le seul cas qui soit, à la rigueur, ‘toléré’, est lorsque l’homme n’a pas les traits trop négroïdes. On craint le fameux ‘qu’en dira-t-on’ de la famille et/ou de l’entourage. La femme en question entendra souvent sa mère ou une proche lui dire qu’il y a ‘suffisamment de bons Marocains pour ne pas aller chercher un Noir’ ».
        Selon les dires de Nadia, ce sentiment serait monnaie courante au Maroc, et partout ailleurs au Maghreb. « Même pour un homme, qui en générale est plus ‘libre’ puisque c’est lui qui transmet son nom et sa religion à ses enfants, épouser une femme de couleur,n’est pas accepté par son entourage. Et c’est encore plus difficile quand il ne s’agit pas d’un ou d’une non musulman. Les mariages mixtes sont déjà très rares dans notre culture, alors avec des Noirs non marocains, non musulmans, ça n’est jamais accepté. Que ce soit pour ma génération, la génération de mon père ou celle de mes enfants. » [.....]

        Etre Noirs au Maroc : le cauchemar des étudiants et des immigrants

        « Le racisme le plus violent s’exprime à l’égard des étudiants noirs. A la cité Internationale Universitaire de Rabat, c’est assez visible. Les étudiants qui viennent de part et d’autre du continent africain pour suivre leurs études, sont regroupés entre eux, voir isolés. Ils ne partagent pas les mêmes locaux que les étudiants ‘blancs’ marocains. C’est très communautaire », rapporte Hervé Baldagai, Secrétaire Général de la CESAM (Confédération des élèves, étudiants et stagiaires africains étrangers au Maroc).
        « Les conditions pour les Noirs sont très difficiles, les insultes sont régulières. On nous traite en arabe de ‘sales nègres’, on nous ordonne de quitter le pays, on nous traite de ‘porteurs du Sida’, on nous lance des pierres. C’est invivable. Nous rencontrons des difficultés dans les administrations, comme pour l’obtention de la carte étudiante ou encore pour la Bourse.

        SUITE : **********

        Commentaire


        • #5
          comme si les racites n'existait qu'au Maroc !
          bien essayer jawzia , mais il t'en faut plus que sa pour esperer salir l'image du Maroc .

          Commentaire


          • #6
            J'ai parlé dernièrement à une étudiante guinéenne qui m'a clairement dit qu'elle était victime de racisme et de xénophobie. Il ya un racisme latent dans la société marocaine et c'est palpable dans les reflexes culturelles quotidient... Il faut qu'on agisse de manière pénale là-dessus !
            Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

            Commentaire


            • #7
              Ben s'il ya quelque chose qui est équitablement partagée entre les peuples du monde, c'est la connerie humaine et le racisme en fait bien evidemment partie. Donc en aucun je pense que celui qui a crée ce topic n'a voulu faire du racisme une spécialité marocaine.

              Qu'on soit bien clairs, je ne dis pas que tous les marocains sont racistes, et je ne dis pas non plus que la majorité le sont. Mais certains indicateurs restent dangereux quant à la perception de l'avenir, et c'est pour celà qu'il faut agir rapidement, et de manière radicale.
              Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

              Commentaire


              • #8
                comme dit marok1 il y a un certain racisme au Maroc et au Magheb en général. Ici même sur ce forum l'été dernier la presse britannique a montré la photo d'une petite fille blonde qui était présumée être Maddie (la fille anglaise kidnappée) mais il s'est avéré plus tard qu'elle n"était qu'une fille du nord du Maroc, quelques forumistes algériens on dit à l'époque que c'est impossible que cette soit marocaine parce que selon eux les marocains sont tous des basanés et des noirs
                A todo cerdo le llega su San Martín.

                Commentaire


                • #9
                  «Nous, les étudiants de l'Afrique subsaharienne, nous subissons les actes de racisme, tous les jours qui passent, par les originaires (Marocains). Mais, cette fois-ci, ils sont allés plus loin, en donnant la mort à deux de nos sœurs, Mesdemoiselles Olandzobo Marie-Pauline et Mbama Diane, une encore, dans le coma, Okoueke Elenga Princia, une qui a eu une fracture au niveau de la jambe, Bissiki Cyrielle et le dernier a des plaies et une fracture au niveau de la main droite, Malonga Bernyvon», écrit l'association des étudiants.
                  C'est vraiment honteux ces basses pratiques racistes indignes des maghrebins que nous sommes !

                  Et dommage que nos freres africains font l'amalgame et confondent tous les pays du maghreb avec ce qui se passe au Maroc.

                  En Algérie y a vraiment pas ce genre de pratiques malgrés que les africains causent certains problèmes mais ils sont traités comme tout autre algériens, et les universités algériennes reçoivent annuellement des centaines d'étudiants africains qui poursuivent le plus normalement du monde leur études, sauf parfois des heurts entre étudiants dans les cités universitaires ce qui est innévitable vu la différence de culture.

                  Et puis bon courage Jawzia, à supporter le déchainement des pro-makhzeniens du forum, mais il faut les comprendre, ils sont habitués aux monsonges et propagandes de leur makhzen et c'est difficile pour eux d'accepter la réalité tel qu'elle est

                  Commentaire


                  • #10
                    bien essayer jawzia ,
                    Enfin, si tu penses que je suis l'auteur de l'article !!!
                    mais il t'en faut plus que sa pour espérer salir l'image du Maroc .
                    Pourquoi veux tu inscrire la mise en ligne d'une info, dans une perspective de e-mauvaise-réputation.

                    L'accident est avéré (où il y a eu mort - c'est pas banal). Une organisation congolaise crie au racisme. Si tu penses le contraire, exprimes tes réserves par rapport au contenu de l'article en faisant abstraction (Dixit la charte du forum) de celui qui l'a posté.

                    Commentaire

                    Chargement...
                    X