L'Algérie n'est "pas directement concernée" par l'affaire des otages autrichiens, enlevés en Tunisie le 22 février par la Branche d'Al-Qaïda au Maghreb, a déclaré samedi à Alger le chef du gouvernement algérien Abdelaziz Belkhadem.
S'adressant à la presse, M. Belkhadem a déclaré que l'Algérie "(n'était) pas directement concernée par l'affaire des deux otages", soulignant que leur "enlèvement a eu lieu sur un territoire autre que l'Algérie" et "que les otages se trouvent actuellement sur un autre territoire non algérien".
Le site internet du journal Annahar, citant des "sources sûres", a affirmé samedi que les otages se trouvaient désormais au Mali, où leurs ravisseurs exigent la libération d'islamistes détenus en Tunisie et en Algérie.
A une question sur d'éventuels contacts entre les gouvernements autrichien et algérien pour libérer ces otages, M. Belkhadem a simplement répondu: "nous sommes en contact avec tous les pays dans le cadre de la lutte antiterroriste".
Les deux otages avaient été conduits par leurs ravisseurs en territoire algérien dans la région de Tebessa et Oued Souf, à la frontière algéro-tunisienne.
Selon Annahar, ils ont été ensuite canalisés par l'armée algérienne vers la frontière libyenne en direction du Mali où ils se trouveraient actuellement, à 150 km de Kidal, près du quartier général du chef du Sahara et du Sahel d'Al-Qaïda, Abou Ammar Yahyia.
Le gouvernement autrichien avait demandé à l'Algérie et à la Tunisie de ne pas intervenir militairement contre les ravisseurs afin de préserver la vie des otages.
Des négociations auraient été entamées, à partir de Bamako, avec les ravisseurs par un émissaire dépêché par Vienne. Les ravisseurs réclament la libération de cinq islamistes algériens et dix islamistes tunisiens, ainsi qu'une rançon en échange de la libération de leurs deux otages.
Source: AFP
S'adressant à la presse, M. Belkhadem a déclaré que l'Algérie "(n'était) pas directement concernée par l'affaire des deux otages", soulignant que leur "enlèvement a eu lieu sur un territoire autre que l'Algérie" et "que les otages se trouvent actuellement sur un autre territoire non algérien".
Le site internet du journal Annahar, citant des "sources sûres", a affirmé samedi que les otages se trouvaient désormais au Mali, où leurs ravisseurs exigent la libération d'islamistes détenus en Tunisie et en Algérie.
A une question sur d'éventuels contacts entre les gouvernements autrichien et algérien pour libérer ces otages, M. Belkhadem a simplement répondu: "nous sommes en contact avec tous les pays dans le cadre de la lutte antiterroriste".
Les deux otages avaient été conduits par leurs ravisseurs en territoire algérien dans la région de Tebessa et Oued Souf, à la frontière algéro-tunisienne.
Selon Annahar, ils ont été ensuite canalisés par l'armée algérienne vers la frontière libyenne en direction du Mali où ils se trouveraient actuellement, à 150 km de Kidal, près du quartier général du chef du Sahara et du Sahel d'Al-Qaïda, Abou Ammar Yahyia.
Le gouvernement autrichien avait demandé à l'Algérie et à la Tunisie de ne pas intervenir militairement contre les ravisseurs afin de préserver la vie des otages.
Des négociations auraient été entamées, à partir de Bamako, avec les ravisseurs par un émissaire dépêché par Vienne. Les ravisseurs réclament la libération de cinq islamistes algériens et dix islamistes tunisiens, ainsi qu'une rançon en échange de la libération de leurs deux otages.
Source: AFP
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