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La difficile diversification de Sonatrach!!

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  • La difficile diversification de Sonatrach!!

    La société nationale des hydrocarbures Sonatrach va devoir patienter avant de voir ses projets dans les télécommunications se concrétiser. La mise en place de la filiale télécoms du géant pétrolier s'est heurtée avant même son lancement à un problème de réglementation. On peut difficilement reprocher à l'ARPT d'avoir fait son travail, même si l'autorité de régulation se montre moins sévère dans l'application de la loi quand il s'agit d'autres opérateurs détenus par des capitaux étrangers.

    Cette situation montre en réalité une certaine précipitation de la part de Sonatrach dans la mise en place de ce projet, voire une forme d'amateurisme de la part du management de la compagnie. La société nationale des hydrocarbures dispose sans doute d'une direction juridique et de «conseillers» payés au prix fort pour savoir qu'en Algérie, comme dans tous les autres pays de la planète, le secteur des télécommunications, au regard de son caractère sensible, est très réglementé. Lancer un opérateur de téléphonie exige donc l'obtention d'un certain nombre d'autorisations que Sonatrach semble avoir oublié de demander.

    Les déboires de Sonatrach dans les télécommunications viennent s'ajouter à ceux que connaît la compagnie dans un autre secteur qui ne fait pas partie de son cœur de métier traditionnel : le transport aérien. Le lancement de la compagnie Tassili Airlines, propriété à 100% de Sonatrach, se déroule dansdes conditions très difficiles. Le RCD, sur son site Internet, évoque un « scandale étouffé, notamment lors de l'acquisition de plusieurs aéronefs auprès du constructeur canadien Bombardier ». Le parti de Saïd Sadi n'hésite pas à comparer la situation de la jeune compagnie à celle de Khalifa.

    Une chose est sûre : ces difficultés de Sonatrach sont étrangères à la situation des investissements dans le pays. La société nationale des hydrocarbures est en effet un «Etat dans l'Etat» et on peut difficilement imaginer qu'elle a été victime de la bureaucratie ou de «blocages» auxquels sont habitués les investisseurs privés et étrangers qui souhaitent lancer des projets en Algérie. Le problème de Sonatrach semble surtout lié à son incapacité à mettre en place une véritable stratégie de diversification de ses activités.

    Si la société rencontre ce genre de difficultés en Algérie, on se demande combien de ratages similaires a-t-elle connu à l'étranger, dans la cadre de sa stratégie internationale ? Sonatrach n'est pas General Electric et vendre du pétrole et du gaz dans un contexte mondiale favorable aux matières premières ne fait pas de notre champion national un groupe capable de relever les défis d'une entreprise moderne. Le management de la compagnie, à sa tête Chakib Khelil, devrait, au lieu de compter les milliards de dollars issus du pétrole, s'atteler à réfléchir à une vraie stratégie pour l'après-pétrole. L'avenir de l'Algérie en dépend.


    - Pressedz
    Dernière modification par Thirga.ounevdhou, 16 mars 2008, 16h42.

  • #2
    A croire qu'être Sonatrach n'est pas suffisant pour avoir rapidement les autorisations qu'il faut... ça fait froid dans le dos pour quelqu'un qui n'a que le bon DIEU!
    A moins que le lobby triangulaire (s'il existe bien sur ) Djezzy/Mobilis/Nedjma a un certain poids. Faut pas oublier que AT n'a jamais voulu entendre d'un quelconque dégroupage pour les ligne téléphonique...
    >>> Hawshcast <<<
    Le podcast emmerdeur live from Oran!

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