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Cinq ans de guerre en Irak : 80'000 civils tués

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  • Cinq ans de guerre en Irak : 80'000 civils tués

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    La guerre lancée il y a cinq ans par les Etats- Unis en Irak a mis fin à près d'un quart de siècle d'une brutale dictature et éliminé Saddam Hussein.
    Info-Box
    Vingt jours de guerre, cinq ans d'enlisement
    Voici les principaux événements depuis l'invasion américaine

    2003

    - 9 avril: Les Américains entrent dans Bagdad. Chute du régime.

    - 1er mai: Bush déclare la «fin des combats» mais poursuit la «guerre contre le terrorisme».

    - 22 juillet: Oudaï et Qoussaï, fils de Saddam Hussein, tués à Mossoul (nord).

    - 19 août: Attentat suicide contre le siège de l'ONU à Bagdad: 22 morts, dont son représentant, Sergio Vieira de Mello.

    - 3 septembre: Premier gouvernement de l'après-Saddam.

    - 2 octobre: Le Groupe d'inspection en Irak reconnaît qu'aucune arme de destruction massive n'a été découverte.

    - 16 octobre: Résolution 1511 de l'ONU prévoyant une force multinationale.

    - 13 décembre: Saddam Hussein capturé près de Tikrit.


    2004

    - avril-août: Affrontements entre la coalition et les partisans du chef chiite radical Moqtada Sadr.

    - 8 avril: Début d'enlèvements de centaines d'étrangers. Plus de trente otages seront assassinés.

    - 28 avril: Diffusion d'images de prisonniers irakiens humiliés par des militaires américains à Abou Ghraib.

    - 28 juin: Transfert du pouvoir au gouvernement irakien.

    2005

    - 30 janvier: Premier scrutin multipartite depuis 50 ans boycotté par les sunnites: majorité absolue des chiites devant les Kurdes.

    - 28 février: Attentat à Hilla (centre) revendiqué par Zarqaoui, chef d'Al-Qaïda en Irak: 118 morts.

    - 6-7 avril: Le Kurde Jalal Talabani élu président, le chiite Ibrahim al-Jaafari nommé Premier ministre.

    - 15 octobre: «Oui» au référendum sur la Constitution.

    - 15 décembre: Législatives: victoire de l'Alliance unifiée irakienne (chiite).


    2006

    - 22 février: Le dynamitage d'un mausolée chiite à Samarra (nord de Bagdad), entraîne des violences intercommunautaires: 450 morts.

    - 22 avril: Talabani réélu. Gouvernement de Nouri al-Maliki (chiite) en mai.

    - 7 juin: Zarqaoui tué dans un raid américain.

    - 11 octobre: Loi créant un Etat fédéral.

    - 5 novembre: Saddam Hussein condamné à mort pour le massacre de 148 chiites en 1982 à Doujaïl.

    - 6 décembre: Rapport Baker pour un début de retrait en 2008.

    - 30 décembre: Pendaison de Saddam Hussein.


    2007

    - 10 janvier: Bush annonce un renfort de troupes (30 000 militaires au total).

    - 14 février: Plan de sécurité à Bagdad (80 000 soldats irakiens et américains).

    - 20 mars: Pendaison de l'ancien vice-président Taha Yassine Ramadan.

    - 24 juin: «Ali le Chimique», cousin de Saddam, condamné à la pendaison pour le massacre de 182 000 Kurdes en 1988.

    - 14 août: Plus de 400 morts dans quatre attentats au camion piégé dans deux villages du nord peuplés par la communauté des Yézidis.

    - 3 septembre: Retrait britannique de Bassorah.

    - 13 septembre: Bush annonce un retrait limité des troupes américaines d'ici à juillet 2008.


    2008

    - 12 janvier: Loi controversée sur la réhabilitation d'anciens membres du parti Baas.

    - 2 mars: Visite historique à Bagdad du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

    - 7/8 mars: Visite de Talabani à Ankara, une semaine après la fin de l'offensive turque contre les rebelles kurdes dans le nord de l'Irak.

    (ATS)Mais les promesses de stabilité et de prospérité faites aux Irakiens sont restées largement insatisfaites.

    Si la violence a diminué au cours des derniers mois, le pays est encore le théâtre d'attentats sanglants et l'armée américaine, qui a perdu près de 4000 hommes depuis le début de son intervention le 20 mars 2003, est presque quotidiennement visée par des attaques.

    La relative accalmie est attribuée à l'envoi de renforts par les Etats-Unis à partir de février 2007, mais également à une stratégie de mobilisation de groupes d'anciens insurgés sunnites et à une trêve unilatérale de la principale milice chiite, l'armée du Mahdi du jeune chef radical Moqtada Sadr.

    Cette baisse de la violence est fragile et le nombre de civils irakiens tués - qui se chiffre à au moins 80 000 depuis cinq ans, selon des estimations partielles - est reparti à la hausse au début de 2008, après une décrue continue fin 2007.

    Economie en panne

    Dans d'autres domaines, les progrès se font encore largement attendre. La relance de l'économie, souci primordial des Irakiens après la sécurité, est en panne et le niveau de chômage s'établit, selon les indices, entre 25 et près de 50% des actifs, pour une population de quelque 25 millions d'habitants.

    La production de pétrole, principale ressource du pays, fait l'objet d'appréciations différentes. Elle aurait dépassé son niveau d'avant-guerre avec 2,9 millions de barils par jour (B/J) selon les officiels irakiens, alors que les analystes du secteur l'estiment à quelque 2,2 millions de B/J.

    Les services publics comme l'eau et l'électricité n'ont pas été rétablis, et des quartiers entiers de Bagdad sont encore totalement privés de courant.

    Manque de confiance

    Et les appels du gouvernement pour que les Irakiens ayant fui leur pays reviennent contribuer à son redémarrage ont eu peu d'écho. Moins de 50 000 sont rentrés de Jordanie et de Syrie où ils sont plus de deux millions à avoir choisi l'exil.

    Ce manque de confiance est le reflet d'un blocage alarmant des institutions mises en place après l'élimination du régime de Saddam Hussein, et qui devaient marquer le début de l'établissement d'une démocratie représentative en Irak.

    Le Parlement dominé par une alliance de chiites et de kurdes a mis des mois à passer des lois considérées comme cruciales, notamment le budget 2008, et a été paralysé par la concurrence de partis politiques communautaires.

    Le gouvernement du Premier ministre Nouri al-Maliki, un chiite, est amputé de près de la moitié de ses ministres démissionnaires, et il est accusé - y compris au sein même de la communauté chiite - de servir de vecteur d'influence à un cercle étroit de privilégiés.

    Corruption

    En 2007, un rapport de l'ambassade américaine à Bagdad avait également fait état d'un haut niveau de corruption dans tous les ministères et mis en doute la volonté réelle du gouvernement irakien d'y mettre bon ordre.

    Ce constat américain a sonné comme une alerte pour l'administration du président George W. Bush dont la politique en Irak trouve de moins en moins de soutien aux Etats-Unis.

    L'aventure entamée en mars 2003 a coûté, outre les pertes en vies humaines, 500 milliards de dollars qui en font le conflit le plus cher de l'Histoire. Elle a également érodé la crédibilité des Etats-Unis au Moyen Orient.

    Source: SDA/ATS

  • #2
    Cinq ans de guerre en Irak : 80'000 civils tués
    Pauvres irakiens !!
    De la dictature à l'occupation et la guerre civile.
    Ainsi va le monde

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    • #3
      c'est entre 700 000 et 1 million de morts depuis le declenchement de la guerre de 1991, une catastrophe humanitaire perpetrée par les neocons us

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      • #4
        Les néoconservateurs n'étaient pas au pouvoir en 91.

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