Ce n'est pas une blague Eloya Noyesi vulgairement appelé Gringo à l'état de larve se nourrit de feuilles de coca et une ong écologique propose de s'en servir comme ADM pour détriuire les plantes illicites.
Alors longue vie et bon appétit à Eloya Noyesi , joli papillon de nuit.
Alors longue vie et bon appétit à Eloya Noyesi , joli papillon de nuit.
Premier producteur mondial de cocaïne, la Colombie est le seul pays à pratiquer l'éradication des cultures par épandage aérien d'herbicide. Les autorités viennent même d'autoriser l'utilisation de glyphosate dans les réserves naturelles. Les malheurs des écologistes font le bonheur de Washington."L'utilisation du papillon Eloria Noyesi pour détruire les plantations de coca sera bien moins nocive pour l'environnement que le glyphosate", assure Carlos Alberto Gomez, directeur du Réseau national des jardins botaniques. Ce juriste de formation et entomologiste de coeur étudie depuis des années le comportement de l'insecte mange-coca. Avec des universitaires, il vient de soumettre un avant-projet d'élevage industriel au ministère de l'intérieur, qui serait "très intéressé". A ceux que la prolifération artificielle d'une espèce animale inquiète, M. Gomez rappelle que l'Eloria Noyesi se nourrit exclusivement de coca : "Si la coca disparaît, l'insecte disparaît."
L'idée de l'éradication biologique n'est pas nouvelle. Au début des années 1980, une nuée de papillons s'abat sur les rives de l'Igaparana, en Bolivie. Les champs de coca sont détruits, l'attention des scientifiques attirée. Un premier projet d'utilisation de l'Eloria Noyesi est présenté. "A l'époque, la Colombie n'avait pas les moyens de produire industriellement des larves", rappelle M. Gomez. Dix ans plus tard, l'usage d'un champignon, le Fusarium Oxysporum, est envisagé par les Américains, puis abandonné.
Le papillon "gringo" à l'assaut de la coca colombienne ?
L'idée de l'éradication biologique n'est pas nouvelle. Au début des années 1980, une nuée de papillons s'abat sur les rives de l'Igaparana, en Bolivie. Les champs de coca sont détruits, l'attention des scientifiques attirée. Un premier projet d'utilisation de l'Eloria Noyesi est présenté. "A l'époque, la Colombie n'avait pas les moyens de produire industriellement des larves", rappelle M. Gomez. Dix ans plus tard, l'usage d'un champignon, le Fusarium Oxysporum, est envisagé par les Américains, puis abandonné.
Le papillon "gringo" à l'assaut de la coca colombienne ?
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