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L'économie algérienne doit s'ouvrir à l'anglais

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  • L'économie algérienne doit s'ouvrir à l'anglais

    «Avez-vous fait un bon voyage ?», «Je vous souhaite un bon séjour en Algérie». Dans le monde du business où l’afflux des partenaires étrangers est patent, ces deux petites phrases de courtoisie doivent être prononcées logiquement dans la langue de Shakespeare. En Algérie, un papier magazine de l’APS nous apprend que ce sont les traducteurs qui s’en chargent. Motif ? un grand nombre de cadres et hommes d’affaires algériens éprouvent les plus grandes difficultés à faire passer le message. A de rares exceptions près, Ils parlent très peu ou pas du tout l'anglais. D'autres ont des difficultés de diction tellement prononcées qu'ils éprouvent beaucoup de peine à se faire comprendre. Ces lacunes graves, constatées malheureusement lors des séminaires économiques et autres colloques, font perdre ainsi à la partie algérienne du temps et, forcément… de l'argent.

    Pour réaliser l'ampleur du fossé qui sépare encore les entrepreneurs et cadres algériens de la langue anglaise, langue des affaires par excellence et, du coup, plus qu’indispensable, il n'y a qu'à voir, lors des réunions, le nombre impressionnant de conférenciers qui demandent la traduction simultanée. Les quelques exceptions sont à chercher en particulier auprès des représentants de certaines compagnies qui, de par la nature de leurs activités et en traitant directement avec leurs partenaires étrangers, ont acquis de bonnes notions d'anglais. Ces raretés se recrutent surtout parmi les personnels des secteurs de l'Energie, des Transports ou encore du Tourisme. Mais là aussi, les performances en anglais ne se limitent qu’aux besoins spécifiques de l’entreprise. Des mots et quelques expressions routinières, comme off-shore pour un gars de Sonatrach ou comme Aircraft ou ground pour un employé d’Air Algérie, restent largement insuffisants pour assurer une conversation soutenue, encore moins une négociation, sans l'aide d'un interprète avec tous les risques de déformations que cela comporte. Pour s’ouvrir sur le monde, l’entreprise algérienne où la méconnaissance de l’Anglais se trouve à tous les niveaux, du simple employé au cadre supérieur, jusqu'au premier dirigeant, sont dans l’obligation de réagir : l'introduction de l'anglais pour tous à l'entreprise.

    Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les écoles privées flairent aujourd’hui la bonne affaire et veulent saisir au vol cette opportunité. Elles s'attendent, en effet, à faire recette dans un proche avenir, car l'anglais, autrefois matière peu demandée, est en train de ravir la vedette aux maths, à la physique et aux sciences. Les annonces de journaux du genre «cherche prof. d'anglais à domicile» sont devenues plus fréquentes alors qu'elles étaient réservées il y a quelques années encore aux seuls scolaires. Selon bon nombre de spécialistes, le salut pour l’économie nationale viendrait de l’exploitation avérée des «rares viviers où foisonnent les anglophones» que sont les universités et les écoles de langues étrangères et il est préconisé surtout un rapprochement entre les universités et les entreprises. Les premières trouveraient des débouchés à leurs étudiants à la fin de leur cursus. Les secondes dénicheraient la perle rare qu'il leur faut pour s'ouvrir sur le monde.

    source : Info Soir

  • #2
    sacrés hommes d'affaires, plantés d'anglais

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