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Bardo Une dizaine de familles logées à la fourrière

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  • Bardo Une dizaine de familles logées à la fourrière

    Une dizaine de familles qui résidaient à la cité Aïn Asker en amont du quartier du «Bardo» avant d'être évacuées vers la fourrière municipale, au cours de l'opération de délocalisation du site, vivent dans un désarroi total.

    Se plaignant d'être sans cesse ballottées entre les services de la commune et ceux de la daïra, elles ont le sentiment d'être des laissés-pour-compte de l'opération de délocalisation qui avait touché quelque 600 familles au mois de janvier dernier. Aussi, des représentants de ces familles sont venus à notre bureau samedi pour nous faire part de leurs appréhensions, de leur vécu quotidien et lancer un cri de détresse en direction des autorités afin de leur rappeler les promesses au relogement qui leur ont été faites, alors que les quelques propriétaires parmi eux exigent d'être fixés sur leur droit à l'indemnisation.

    «A ce sujet, l'administration ne cesse de nous rassurer en disant que nos dossiers sont à l'étude», affirment MM. Bouguerra et Manaa, deux propriétaires dont les familles sont «parquées» à la fourrière municipale depuis maintenant deux mois. «Samedi dernier, ajoute Manaa, une commission composée de fonctionnaires des services municipaux s'est rendue au quartier du Bardo, sans passer par la fourrière. Ils nous ont demandé de faire part de nos problèmes au motif d'une régularisation, sans plus de précisions, nous laissant dans un flou total. On se demande à quoi rime ce recensement auquel se livre périodiquement l'administration, sans que cette dernière se décide à nous évacuer vers les nouveaux logements auxquels nous ouvrons droit, à l'instar de toutes les autres familles évacuées en janvier dernier».

    Selon M. Boulfelfel, responsable au secteur urbain de Sidi Rached auquel est rattaché le quartier du Bardo, que nous avons contacté, «ces gens qui avaient introduit des recours auprès de la commission de wilaya, furent laissés en rade lors de l'opération de délocalisation et ont été recueillis par les services municipaux. Ils ont été abrités dans les locaux de la fourrière municipale à titre humanitaire, uniquement pour ne pas les laisser sur la voie publique. Je pense, poursuit ce responsable, que ce sont des prétendants, venus en dernière minute, et qui tentent d'accéder indûment à un logement neuf en essayant de forcer la main aux autorités. Pour nous, le dossier de la première tranche est clos !».

    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5100695

    Par A. Mallem
    Quotidien D'ORAN
    Dernière modification par jamoman, 18 mars 2008, 08h33.
    "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre
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