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Le Figaro publie en avant-première les extraits du livre de Barack Obama, le sénateur candidat à l’investiture démocrate.
On y apprend les origines du père de Barack Obama, kényan de la tribu des Luos, qui obtient une bourse pour se rendre à Nairobi, capitale du Kenya, avant d’être envoyé dans une université américaine où des chefs kényans le chargent d’étudier et de "ramener" une certaine technologie occidentale. Durant son voyage, il rencontre une Américaine qui deviendra la mère du jeune Barack.
Alors que son père est "noir comme le goudron" et sa mère "blanche comme le lait", Barack ne se souvient pas d’avoir particulièrement souffert de problèmes raciaux. Souvent, on lui raconte cette histoire. Après avoir essuyé, dans un bistrot, les propos racistes d’un "blanc", son père ne s’est pas lancé dans une bagarre, mais il a plutôt administré "un sermon sur la folie de l’intolérance" à cet homme, lequel n’a pas demandé son reste.
Son père en Afrique, Barack est élevé par sa mère qui s’installe à Djarkata (Indonésie) en 1968. Il reçoit une éducation stricte. Le matin, sa mère le lève aux aurores pour lui apprendre l’anglais, avant de l’envoyer à l’école. Elle lui inculque ses valeurs avec pour perspective la vie de son père qui, malgré sa pauvreté, n’a jamais cessé de se battre.
En 1983, Barack Obama devient organisateur de communautés. Répugné par la corruption du Congrès ou par le Président Reagan, il aspire à faire changer son pays, l’Amérique.
Il entre à la Harvard Law School où il étudie le droit. Sa vocation politique est naissante. Comme il l’écrit : "j’entends l’esprit de Douglass et de Delany(…), les luttes de Martin et de Malcom et de tous ceux qui manifestèrent pour que des mots deviennent réalité…"
On y apprend les origines du père de Barack Obama, kényan de la tribu des Luos, qui obtient une bourse pour se rendre à Nairobi, capitale du Kenya, avant d’être envoyé dans une université américaine où des chefs kényans le chargent d’étudier et de "ramener" une certaine technologie occidentale. Durant son voyage, il rencontre une Américaine qui deviendra la mère du jeune Barack.
Alors que son père est "noir comme le goudron" et sa mère "blanche comme le lait", Barack ne se souvient pas d’avoir particulièrement souffert de problèmes raciaux. Souvent, on lui raconte cette histoire. Après avoir essuyé, dans un bistrot, les propos racistes d’un "blanc", son père ne s’est pas lancé dans une bagarre, mais il a plutôt administré "un sermon sur la folie de l’intolérance" à cet homme, lequel n’a pas demandé son reste.
Son père en Afrique, Barack est élevé par sa mère qui s’installe à Djarkata (Indonésie) en 1968. Il reçoit une éducation stricte. Le matin, sa mère le lève aux aurores pour lui apprendre l’anglais, avant de l’envoyer à l’école. Elle lui inculque ses valeurs avec pour perspective la vie de son père qui, malgré sa pauvreté, n’a jamais cessé de se battre.
En 1983, Barack Obama devient organisateur de communautés. Répugné par la corruption du Congrès ou par le Président Reagan, il aspire à faire changer son pays, l’Amérique.
Il entre à la Harvard Law School où il étudie le droit. Sa vocation politique est naissante. Comme il l’écrit : "j’entends l’esprit de Douglass et de Delany(…), les luttes de Martin et de Malcom et de tous ceux qui manifestèrent pour que des mots deviennent réalité…"