200 ans après, faut-il supprimer le baccalauréat ?
Le 17 mars 1808, le régime napoléonien mettait en place un diplôme novateur : le baccalauréat. 200 ans, c’est un âge canonique on se demande si ce ne serait pas plus simple de supprimer. Bon anniversaire le bac ! …
Le décret de 1808 met en place un diplôme, nommé le baccalauréat. La première épreuve organisée verra une vingtaine de candidats réussir. Au cours du XIXe siècle, le bac est réservé à la bourgeoisie masculine. Il faut dire que les jeunes femmes de l’époque n’avaient pas le même programme éducatif et avaient donc du mal à s’adapter aux exigences du bac. La première femme obtient son diplôme en 1861, mais c’est à partir de 1924 que les femmes commencent vraiment à être sur un pied d’égalité avec les jeunes hommes.
Le baccalauréat va vraiment se répandre dans toutes les couches de la population dans les années 1960-1970. En 1960, on compte 81.000 candidats. En 2007, les candidats étaient 621 532. Nous sommes bien loin du diplôme élitiste d’il y a 200 ans. Aujourd’hui, les séries générales affichent un taux de réussite de 87%. Avec un taux pareil, on se demande bien si ce concours est vraiment utile.
Le passage du baccalauréat est devenu une épreuve où les jeunes gens de la nation vont se faire peur. Mais pourquoi au juste, puisque 70 à 90% des élèves le réussissent? A la vue de ses résultats, on en vient vite à la conclusion que l’épreuve ne fait que valider les résultats obtenus en contrôles continus. Tant d’argent dépensé pour un coup de tampon, c’est cher payé. Car, enfin, aujourd’hui, le baccalauréat n’est ni un sésame pour un travail, ni un sésame pour une place en université.
Il y a deux raisons toutes bêtes pour garder ce concours aux épreuves régionales et ce sont les syndicats qui le précisent. Selon eux, un contrôle continu mettrait obligatoirement les professeurs dans un embarras certain. D’une part, ces derniers se retrouveraient juges et parties en notant leur propre travail. D’autre part, ils pourraient devenir la cible de pressions disproportionnées de la part des parents d’élèves. Tu le donnes le bac à mon fils ?
Alors : Bon anniversaire et longue vie au bac !
Sources : education.gouv.fr , Wikipedia, On refait le monde
Le 17 mars 1808, le régime napoléonien mettait en place un diplôme novateur : le baccalauréat. 200 ans, c’est un âge canonique on se demande si ce ne serait pas plus simple de supprimer. Bon anniversaire le bac ! …
Le décret de 1808 met en place un diplôme, nommé le baccalauréat. La première épreuve organisée verra une vingtaine de candidats réussir. Au cours du XIXe siècle, le bac est réservé à la bourgeoisie masculine. Il faut dire que les jeunes femmes de l’époque n’avaient pas le même programme éducatif et avaient donc du mal à s’adapter aux exigences du bac. La première femme obtient son diplôme en 1861, mais c’est à partir de 1924 que les femmes commencent vraiment à être sur un pied d’égalité avec les jeunes hommes.
Le baccalauréat va vraiment se répandre dans toutes les couches de la population dans les années 1960-1970. En 1960, on compte 81.000 candidats. En 2007, les candidats étaient 621 532. Nous sommes bien loin du diplôme élitiste d’il y a 200 ans. Aujourd’hui, les séries générales affichent un taux de réussite de 87%. Avec un taux pareil, on se demande bien si ce concours est vraiment utile.
Le passage du baccalauréat est devenu une épreuve où les jeunes gens de la nation vont se faire peur. Mais pourquoi au juste, puisque 70 à 90% des élèves le réussissent? A la vue de ses résultats, on en vient vite à la conclusion que l’épreuve ne fait que valider les résultats obtenus en contrôles continus. Tant d’argent dépensé pour un coup de tampon, c’est cher payé. Car, enfin, aujourd’hui, le baccalauréat n’est ni un sésame pour un travail, ni un sésame pour une place en université.
Il y a deux raisons toutes bêtes pour garder ce concours aux épreuves régionales et ce sont les syndicats qui le précisent. Selon eux, un contrôle continu mettrait obligatoirement les professeurs dans un embarras certain. D’une part, ces derniers se retrouveraient juges et parties en notant leur propre travail. D’autre part, ils pourraient devenir la cible de pressions disproportionnées de la part des parents d’élèves. Tu le donnes le bac à mon fils ?
Alors : Bon anniversaire et longue vie au bac !
Sources : education.gouv.fr , Wikipedia, On refait le monde
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