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Des soupçons de fraude tendent le climat à Perpignan

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  • Des soupçons de fraude tendent le climat à Perpignan

    Des soupçons de fraude tendent le climat à Perpignan
    LE MONDE | 18.03.08 | 15h00 • Mis à jour le 18.03.08 | 15h00


    A Perpignan (Pyrénées-Orientales), les élections municipales se poursuivent dans la rue et devant la justice. Après l'arrestation, dimanche 16 mars, du président d'un bureau de vote de la ville, soupçonné de fraude en faveur du maire sortant, Jean-Paul Alduy (UMP), les partisans de la liste de gauche conduite par Jacqueline Amiel-Donat (PS) se sont rassemblés, lundi soir, devant la mairie. Près de 600 Perpignanais réclamaient, une chaussette à la main, la "démission" de M. Alduy, dont la liste l'a emporté, dimanche, avec moins de 600 voix d'avance.

    Pendant le dépouillement, Georges Garcia, président du bureau de vote n° 4 de l'école Léon-Blum, a été surpris "avec sept enveloppes contenant toutes des bulletins de la liste Alduy, et trois bulletins de la même liste dans ses chaussettes", indique Jean-Pierre Dreno, procureur de la République de Perpignan. Une fraude avérée est passible de cinq ans d'emprisonnement et 22 500 euros d'amende. Lundi, la garde à vue de M. Garcia a été prolongée de vingt-quatre heures.

    Mme Amiel-Donat compte déposer un recours en annulation auprès du tribunal administratif de Montpellier. "Nous avons jusqu'à vendredi et travaillons à rassembler toutes les preuves et témoignages possibles", a-t-elle déclaré lundi. Le recours portera "sur les 66 bureaux de vote de la ville". Mme Amiel-Donat estime "qu'au-delà de l'irrégularité avérée du président de ce bureau, de nombreuses autres irrégularités ont été constatées dans les autres bureaux de vote". "Mardi, lorsque les documents électoraux seront disponibles en préfecture, nous allons les éplucher pour relever toutes les anomalies", a-t-elle annoncé. Selon cette avocate, "le scrutin doit être annulé, il faut voter dans des conditions normales, sereines, avec des garanties".

    "MÉTHODES PUTSCHISTES"


    Lundi, peu avant le rassemblement - auquel participait le président socialiste du conseil général des Pyrénées-Orientales, Christian Bourquin -, M. Alduy a tenu une conférence de presse pour dénoncer "des méthodes putschistes quand on refuse le verdict des urnes et qu'on n'attend pas le verdict de l'Etat de droit". "Je suis un maire démocratiquement élu et ne démissionnerai pas", a-t-il affirmé.

    Il a remis un texte aux journalistes dans lequel il souligne que "la France est un Etat de droit où la présomption d'innocence est la règle tant qu'un jugement n'a pas été rendu. Mme Amiel-Donat, avocate, a récemment été relaxée par la juridiction pénale d'Aix-en-Provence et M. Bourquin, quant à lui, fait appel d'une condamnation à trois mois de prison avec un sursis pour une affaire de fraude électorale (lors des cantonales de 2001). Ils devraient l'un et l'autre, plus que tout autre, connaître et défendre le principe de la présomption d'innocence."

    Jean-Claude Marre
    Article paru dans l'édition du 19.03.08.

  • #2







    Le PS et le Modem pressaient depuis plusieurs jours le maire de Perpignan de démissionner, en vain. Manifestations, refus de voter lors de l'élection du maire en conseil municipal : rien n'y avait fait. Désormais, l'affaire passe à l'étape judiciaire.

    Dimanche, lors d'un scrutin entaché de fraudes selon l'opposition, la socialiste Jacqueline Amiel-Donat avait été distancée de 574 voix par le sénateur-maire UMP Jean-Paul Alduy, qui a été réélu maire vendredi matin. Vendredi après-midi, la tête de la liste d'union gauche-MoDem au second tour des municipales à Perpignan a présenté au tribunal administratif de Montpellier un recours en annulation du scrutin pour irrégularités.

    Les témoignages sur les fraudes :

    Le recours de la liste gauche-MoDem, totalisant 162 pages, et envoyé vendredi vers 18 heures par fax au tribunal, regroupe une quinzaine de "griefs", dénonçant notamment de la propagande prohibée, l'utilisation de moyens de pression sur les fonctionnaires de la ville et les électeurs, et des irrégularités lors des opérations de vote.

    Parmi les irrégularités signalées figurent l'existence de procurations illicites ou irrégulières et un décalage entre les émargements et le nombre de votants dans une vingtaine de bureaux de vote, a indiqué Jacqueline Amiel-Donat, soulignant que le nombre d'irrégularités était supérieur au nombre de voix l'ayant séparée de Paul Alduy.

    Quatre témoignages sous X et 12 témoignages nominatifs, dont ceux de "fonctionnaires municipaux venus dénoncer ce type de méthodes qui les écoeuraient", décrivent les méthodes de fraudes utilisées et les procédures irrégulières relevées. Parmi ces méthodes figurent, selon la candidate socialiste, l'ajout de bulletins de vote lors du dépouillement et la manipulation des listes d'émargement avec l'ajout de signatures.

    LCI le 22.03.2008
    " Aimez votre voisin, mais ne supprimez pas votre clôture "

    t'es belle de loin, mais t'es loin d'etre belle !!

    Commentaire


    • #3
      il faut bien que cela se sache au moins une fois quelque part
      il ne fait pas bon de se promener en ville c'est dernier jour !
      " Aimez votre voisin, mais ne supprimez pas votre clôture "

      t'es belle de loin, mais t'es loin d'etre belle !!

      Commentaire

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