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Hassi Messaoude nouvelle ville

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  • Hassi Messaoude nouvelle ville

    LE QUOTIDIEN D ORAN

    Deux candidats demeurent en lice pour la construction d'une ville nouvelle à Hassi Messaoud a annoncé dimanche l'établissement en charge de la nouvelle structure.
    Il s'agit du consortium sud-coréen "Hassi Messaoud Korea Consortium" (HMKC) et du groupement franco-tunisien Iosim international/Studi international dont les offres financières ont été rendues publiques à l'issue de l'ouverture des plis.

    L'Etat algérien envisage le « déménagement » de la cité de Hassi Messaoud en raison de sa proximité avec les installations pétrolières de la région. Ce projet qui remonte à 2004, consiste à créer sur plusieurs étapes une nouvelle ville, afin d'éviter tout risque industriel susceptible de porter atteinte à la sécurité et à la santé des habitants.
    L'établissement de la ville nouvelle de Hassi Messaoud (EVNH) a reçu, début février, quatre offres techniques pour la réalisation des études et l'exécution des prestations de suivi, de contrôle et de coordination des travaux du projet de construction .


    Le consortium sud-coréen a soumissionné pour un montant de 490 millions d'euros environ et le groupement franco-tunisien a proposé un montant de 320 millions d'euros, selon l'EVNH.


    L'attribution du marché devrait être annoncé dans un délai de sept à dix jours, a indiqué à la presse le PDG de l'EVNH Mourad Zeriati.

    Le délai de réalisation des travaux de la totalité du projet de la ville nouvelle de Hassi Messaoud été fixé par l'EVNH à 76 mois, dont 16 mois pour les travaux d'enginierie.



    Couvrant une superficie de 4.483 hectares, le "Nouveau Hassi Messaoud", destiné à une population de 80.000 habitants, comprend un "îlot énergie" qui constituera le quartier général des compagnies pétrolières opérant sur les champs pétroliers avoisinants. La cité se situera à équidistance ( 80 km ) de Ouargla , Touggourt et de l'actuel Hassi Messaoud. Le projet prévoit des immeubles administratifs, des instituts universitaires, des centres de formation, de recherche et de développement, des lieux et centres de culte, des infrastructures, équipements et établissements sportifs.


    Hassi Messaoud s'est développée, depuis plus de vingt ans, sur le périmètre des champs pétroliers. Des habitations ont été construites sur les pipelines et à proximité des installations pétrolières. Une potentielle catastrophe en cas d'incidents majeurs. C'est pourquoi, un conseil interministériel (CIM) s'est penché sur la situation de la première ville pétrolière d'Algérie, le 30 novembre 2004, sur demande de Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines.

    Devant la menace pesant à la fois sur la sécurité de la population de Hassi Messaoud et sur les installations pétrolières, le gouvernement a mis en place un plan d'action visant à «la sécurisation du champ pétrolier de Hassi Messaoud et au transfert de la ville» hors du périmètre pétrolier. En clair, l'évacuation à moyen terme de la ville.

    Le conseil interministériel a mis en évidence «les graves périls» qui pèsent non seulement sur les installations pétrolières mais aussi sur toute la ville de Hassi Messaoud. «Ces périls, s'ils survenaient, auront pour conséquences la perte de vies humaines et la destruction d'installations ayant coûté des dizaines de millions de dollars», précise le chef de l'exécutif dans son instruction.

    Le CIM s'est résolu à déclarer «l'opération de transfert de la ville de Hassi Messaoud et de sécurisation du champ pétrolier ainsi que des installations de Hassi Messaoud comme dossier d'intérêt national».

    Selon l'instruction n°5 du chef du gouvernement, Hassi Messaoud sera classée par décret «zone à risques majeurs». La nouvelle ville créée sera implantée «à l'extérieur du périmètre d'exploitation du champ». Le plan d'action prévoit, dans ce cadre, de geler l'attribution de tout permis de construire pour les activités non indispensables à l'activité pétrolière.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

  • #2
    Le consortium sud-coréen a soumissionné pour un montant de 490 millions d'euros environ et le groupement franco-tunisien a proposé un montant de 320 millions d'euros, selon l'EVNH.

    Ca fait peu pour une ville de 80 000 habitants non?
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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