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Les investissements arabes en Algérie

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  • Les investissements arabes en Algérie

    Les investissements arabes en Algérie. Y en a-t-il réellement ? Sont-ils aussi importants que ne l’annoncent, en grande pompe, les pouvoirs publics ? A quand peut-on espérer le lancement des projets inscrits à l’Agence nationale de développement des investissements (Andi) ? Les investisseurs ne risquent-ils pas de renoncer avant même de démarrer leurs projets ? Ce sont là quelques questions auxquelles nous avons essayé de répondre, en voulant en savoir un peu plus sur la nature des investissements arabes en Algérie.

    Enquête réalisée par Rosa Mansouri

    Parler aujourd’hui des investissements arabes est aussi embarrassant que de parler de la révision de la Constitution dont les changements à apporter ne sont pas encore connus. Que ce soit pour le premier sujet ou le second, l’ombre du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, plane sur les décisions prises. Tous les responsables de la nation le disent très bas, mais hélas, à ce jour, aucun de ces cadres de l’Algérie indépendante n’a osé affirmer publiquement que les investisseurs arabes sont venus grâce et par le seul soutien du chef de l’Etat. Certaines langues se sont déliées et des rumeurs courent : «Le président a-t-il vendu la côte algéroise aux pays du Golf ?» Une question qui a fait le tour de l’Algérie entière. Si la confirmation d’une telle hypothèse est quasiment impossible devant le black-out imposé sur l’information concernant les investissements arabes en Algérie et dans la capitale précisément, il n’en demeure pas moins que les investisseurs arabes qui se sont déjà annoncés sur des projets avancent sur un terrain miné. Sauront-ils le dépoussiérer où finiront-ils par se rendre à l’évidence qu’investir en Algérie demande patience et persévérance ? Mettre en place un code des investissements directs étrangers qui assouplit toutes les procédures législatives et réglementaires n’exclut pas qu’il y ait des questions complexes relatives à la disponibilité du foncier et à l’expropriation des occupants de certaines assiettes foncières, qui restent des facteurs bloquants pour le démarrage des projets.

    Les arguments de l’Andi

    Pour mieux comprendre la nature des investissements arabes et éviter toute spéculation sur le sujet, nous nous sommes rapprochés de l’Andi, seule entité officiellement habilitée à fournir des informations sur les IDE. Avant de passer à la validation définitive par le Conseil national des investissements, les dossiers d’investissement sont étudiés et approuvés en première phase par l’Andi. Celle-ci est chargée d’orienter, d’accompagner et d’encadrer les investissements étrangers. D’ailleurs, faut-il le préciser, le cadre législatif qui régit les investissements étrangers est le même, que ce soit pour les investisseurs arabes, européens, américains ou asiatiques. C’est ce qu’a tenu à nous confirmer M. Zerguini, directeur chargé des IDE au niveau de l’Andi. Selon lui, les opportunités d’investissements sont énormes et le cadre législatif réglementaire mis en place est très attractif. L’Algérie ne peut pas renoncer à l’intérêt qu’affichent les pays du Golfe pour la région du Maghreb. Les capitaux arabes sont estimés à pas moins de 500 milliards de dollars. Ils sont à la recherche de placements, et l’Algérie veut profiter de cette aubaine financière pour réaliser sa propre relance économique. Notre pays a-t-il besoin, cependant, de l’argent des autres, lui qui a enregistré un excédent commercial de 32,08 milliards de dollars en 2007 ? En tout cas, la conviction du pouvoir politique et économique est celle d’ouvrir le marché national aux capitaux étrangers, même si ceux-là ne garantissent pas une contribution sûre et efficace au développement de l’économie nationale et à la relance des politiques sectorielles. L’année 2007 a été, d’ailleurs, révélatrice des difficultés à concrétiser cette ambitieux politique. Sur une projection de 25 milliards de dollars en matière d’investissements directs étrangers, l’Algérie n’a eu que 10 milliards. Entre 2002 et 2007, soit en l’espace de cinq années, les investissements arabes étaient de 420 milliards de dinars, sur un total de 747 milliards de dinars. Un chiffre qui est en deçà des attentes du gouvernement. Ce dernier ne désespère pas de voir ce chiffre passer à 40 milliards de dollars en 2008. «Les investisseurs arabes en Algérie viennent en première position dans les IDE. L’arrivée en Algérie du groupe égyptien Orascom et sa propulsion est l’élément déclencheur pour les autres investisseurs arabes», a affirmé M. Zerguini, en appuyant ses propos par la multitude des projets présentés à l’Andi par différents groupes arabes dans divers secteurs d’activité, dont certains mêmes sont des mégaprojets «jamais réalisés dans le bassin méditerranéen », dit-on. En termes de valeur, «les Egyptiens, Koweïtiens et Emiratis viennent en première position, suivis par les Bahreinis et les Qataris. Ces projets sont soit totalement réalisés soit en cours d’étude», affirme M. Zerguini qui assure, toutefois que beaucoup de projets sont en cours de validation par le CNI. «Il y a d’autres projets qui sont actuellement au niveau du ministère du Tourisme dont les dossiers ne sont pas encore déposés au niveau de l’ANDI. Il y a des lois et des règles que chaque investisseur doit respecter», dit-il pour expliquer les retards enregistrés dans le lancement des projets annoncés par les investisseurs eux-mêmes.

    Le processus d’arrivée des investisseurs arabes

    Depuis l’investiture de Abdelaziz Bouteflika à la tête de l’Etat, l’Algérie a trouvé le palliatif aux investisseurs occidentaux qui, malgré toutes les facilitations qui leur sont accordées en matière de législation, ne voulaient pas prendre le risque d’investir leurs capitaux en Algérie. Le président de la République est allé ainsi «draguer» lui-même les hommes d’affaires des pays du Golf en leur donnant des garanties de retour d’investissements sur les projets qu’ils lanceront en Algérie. C’était un appel sans écho sur la volonté de l’Algérie de faire «des investisseurs arabes» les privilégiés du pouvoir politique. C’est dans cette optique que la deuxième édition du Forum international de l’investissement organisé en avril 2002, par le ministère de la Participation et de la Coordination des réformes, a été placé sous le signe de l’encouragement des investissements arabes. Une véritable opération de charme envers ces derniers pour les pousser à investir leurs fonds en Algérie. A cette même période, l’Algérie avait un argument bien convainquant pour marquer son engagement à attirer les investissements arabes. La deuxième licence de téléphonie mobile en Algérie a été, en effet, remportée par le groupe égyptien Orascom au milieu d’une grande concurrence pour un montant de 737 millions de dollars. Ce groupe ne s’est pas arrêté à ce stade, puisqu’une fois installé, il a commencé à chercher les opportunités et les atouts recelés par l’Algérie pour élargir ses domaines d’investissements. Orascom qui rencontrait en début des années 2000, des difficultés financières au Moyen-Orient, s’est vu se redresser à une vitesse extraordinaire par son nouveau marché algérien. Voilà qui conforte les investisseurs arabes, qui commençaient à arriver en délégations (les uns après les autres) pour s’enquérir de la réalité du terrain. Les pays arabes ont élaboré une étude sur le marché algérien qui leur a confirmé l’importance de la destination maghrébine pour les caisses d’investissements arabes, en raison de l’abondance des opportunités d’investissement et la législation favorable. Ainsi, 1 000 hommes d’affaires arabes représentant le meilleur potentiel d’investisseurs se sont déplacés en 2006 en Algérie pour participer à un congrès placé sous le thème : «Algérie : carrefour des investissements arabes». Une année plus tard, janvier 2007, un autre événement vient confirmer la présence des investisseurs arabes, en abritant le 3e Forum arabe de l’investissement. Cette fois-ci, ils n’étaient que 200 hommes d’affaires arabes à y avoir pris part. Entre 2002 et 2006, 800 hommes d’affaires se sont abstenus de revenir en Algérie. Les premiers échanges n’ayant pas donné leurs fruits, la destination Algérie, en fin de compte, ne faisait pas l’unanimité dans le milieu des affaires arabes. Ainsi, pour 2008 /2009, l’Andi n’a enregistré que douze projets provenant des pays arabes, dont huit sont inscrits parmi les grands projets de tourisme et complexes multifonctionnels et cinq principaux projets dans le secteur industriel.

  • #2
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    Beaucoup de bruit pour peu de concret

    A entendre le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem et son ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements Abdelhamid Temmar, l’économie algérienne serait en train de prendre son élan et grâce aux investissements arabes, le défilé des délégations économiques et politiques ne cesse de décorer la scène médiatique. Echanges de réflexions, études des opportunités, visites sur terrain, déclarations de bonnes volontés... toutes les voies de la réussite du pari de faire venir les investisseurs ont été envisagées, sauf peut-être la voie de la bureaucratie qui n’est toujours pas franchie. Combien même ils sont armés de patience et de volonté, les investisseurs arabes peinent à faire entendre leurs doléances. Combien de projets sont actuellement en cours ? Les travaux ont-ils commencé et pour une durée de combien de temps ? C’est ce que nous avons essayé de savoir auprès de l’Andi qui nous a signalé que la mise en œuvre des projets de grande envergure nécessite forcément une maturation dans la réflexion. «Entre le moment où on parle d’un investissement et le temps de sa réalisation, il faut au moins 5 à 6 ans, notamment pour les mégaprojets », certifie M. Zerguini. Ainsi, en comptabilisant les investissements arabes en Algérie, l’on se rend compte que seul Orascom a pu se propulser sur le marché algérien. Depuis 2000 à fin septembre 2006, l’Andi a traité des dossiers de projets d’investissements arabes pour un montant de six (06) milliards de dollars. Sur ces investissements déclarés, 60% ont été réalisés, dont ceux du groupe Orascom qui a investi 2,4 milliards de dollars, les cimenteries du même groupe égyptien et Wataniya Télécom Algérie. Mis à part ces trois projets qui son opérationnels, et qui par hasard ou par indulgence proviennent du même pays, l’Egypte. Les projets inscrits pour 2007 sont par ailleurs reportés sur les deux années à venir. Des projets qui se répartissent sur le secteur de la grande promotion immobilière, le tourisme, les centres d’affaires, le médicament, la production d’électricité, de l’acier, la production de fertilisants et l’aluminium.

    Discours politique et volonté économique : la contradiction

    En dehors de ces projets cités plus haut, tous les autres sont encore au stade de l’étude dans différents départements ministériels. Les hommes d’affaires arabes sont prêts à investir près de 100 milliards de dollars en Algérie. Tous secteurs confondus, notamment l’agriculture, l’industrie, l’agroalimentaire, le tourisme, l’informatique et les télécommunications. Mais faudrait-il qu’ils trouvent les moyens d’accompagnement en contrepartie des risques qu’ils encourent. La législation en la matière a été assouplie de sorte à satisfaire la demande. Des lois ont été amendées et d’autres adoptées. La dernière en date est la modification apportée à la loi n° 90-30 du 1er décembre 1990 portant loi domaniale. La nouvelle loi adoptée par le dernier Conseil de gouvernement vise à adapter la législation domaniale en vigueur aux nouvelles données économiques et juridiques induites par les réformes. De nouvelles procédures ont été approuvées en matière de gestion et d'exploitation des biens domaniaux, de sorte à mobiliser toutes les capacités disponibles et à valoriser toutes les dépendances du domaine public. Ces nouvelles procédures permettront, certainement, de régler le problème de foncier auquel sont confrontés la majorité des investisseurs. Lors du 3e forum économique arabe qui s’est déroulé en janvier dernier à Alger, les investisseurs arabes ont fait part au gouvernement algérien des difficultés rencontrées pour la mise en œuvre de leurs projets. Si du côté des politiques, les discours sont favorables et encourageants, il n’en demeure pas moins que les lenteurs administratives liées à la législation fiscale, l’octroi des agréments pour les banques arabes, et particulièrement à l’indisponibilité du foncier, font qu’aujourd’hui, les porteurs de projets sont de plus en plus découragés. Interpellé sur ces multiples contraintes, le représentant de l’Andi, M. Zerguini, soutient que «la mise en œuvre de tels projets nécessite beaucoup de temps, notamment lorsque ceux-là interviennent dans les grandes agglomérations où des facteurs extérieurs viennent bloquer le lancement immédiat de certains projets ». «Il y a un ensemble d’accords à concrétiser avec les pouvoirs publics concernant la cession des assiettes financières, l’expropriation des habitants de certains sites, les études de sol, le respect des normes d’urbanisme et d’autres facteurs qui nécessitent d’être mis au clair.

    Toutes ces procédures demandent du temps, et c’est ce qui retarde le lancement des projets», dit-il. Mais ce n’est pas tout. Les investisseurs affirment que l’administration algérienne ne joue pas le jeu. Ils déplorent le manque de cohérence et de transparence dans la diffusion et la circulation de l’information économique. Les investisseurs se sont plaints de l’absence d’interlocuteurs visibles qui les accompagnent dans toutes les démarches administratives jusqu’à la mise en œuvre des projets. Ils sont ballottés d’une structure à une autre, perdant temps et argent. Alors qui est en mesure de suivre jusqu’au bout cette mésaventure ?

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    • #3
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      Emâar, El Qudra… et les blocages invisibles

      Malgré les difficultés rencontrées sur terrain, certains investisseurs croient dur comme fer à la rentabilité du marché algérien. Ils s’y accrochent, contre vents et marées. Le premier à avoir annoncé la couleur est le groupe émirati Emâar. Ce dernier a manifesté son souhait d’investir quelque 20 milliards de dollars. C’est ce qui ressort du communiqué de ce groupe rendu public le 3 octobre 2007. Il s’agit de la réalisation du complexe touristique Colonel- Abbès à Zéralda, sur 109 ha, comprenant des résidences de vacances, un hôtel de 500 chambres, un terrain de golf ainsi que des centres commerciaux, la restructuration et la modernisation de la gare ferroviaire Agha, la transformation de la baie d’Alger, la réalisation d’un nouveau campus universitaire et l’implantation d’un pôle technologique à Sidi Abdallah sur une superficie de 400 ha. Les assiettes de terrain et les sites de ces projets ont été identifiés, selon le communiqué du groupe.

      Cependant, l’Andi affirme que les investissements du groupe Emaâr inscrits à son niveau sont de l’ordre de 5,5 milliards de dollars. «Il n’a jamais été question d’investir 25 milliards de dollars, du moins aucune proposition n’a été faite dans ce sens», a soutenu M. Zerguini. Contacté à ce sujet, le bureau de Emâar en Algérie a refusé de divulguer toute information sur l’avancement des projets du groupe. «Nous avons reçu des instructions fermes de ne faire aucun commentaire», nous a-t-on signifié. Du côté de Dubaï, l’agence de communication de Emâar, Asdaâ, s’est contentée, elle, de nous dire que «le groupe attend des réponses de la partie algérienne». Alors que se passe-til soudainement ? Pourquoi y a-t-il autant de rétention de l’information.

      Des sources proches de l’Andi ont laissé entendre que ce groupe émirati a subi beaucoup de pression de la part du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements et qu’il a fallu l’intervention du président de la République pour débloquer la situation. Abordant les blocages rencontrés par Emâar en Algérie, M. Zerguini explique que «ce sont des projets complexes qui nécessitent des décisions complexes, de nature juridique (les autorisations, l’assainissement des assiettes foncières et autres entraves administratives», ajoutant que «les investisseurs ne devraient pas être confrontés à tous ces problèmes et qu’ils doivent réceptionner les terrains, une fois tous les litiges réglés avec les différents propriétaires, que ça soit des domaines privés ou publics». «Certaines procédures prennent beaucoup de temps, ce qui retarde le lancement des projets », dit-il. Par ailleurs, la société émiratie Mubadala Development Company (MDC) a lancé, quant à elle, une fonderie d’aluminium à Béni Saf, dans la wilaya de Aïn Témouchent, avec une enveloppe financière de 5 milliards de dollars. Ce projet est prévu en partenariat avec Sonatrach.

      Toujours persévérants, les Emiratis sont encore en force. Le groupe Eiic prévoit d’investir 5 milliards de dollars dans la réalisation du projet Dounia Parc à Alger. Cependant, il y a quelques jours, le lancement de ce projet, une fois de plus, s’est confronté à un problème d’expropriation d’une soixantaine d’habitants se trouvant sur ladite assiette foncière qui l’abrite. Il s’agit là du premier projet qui devait démarrer à Alger en avril prochain. En voulant présenter le projet à des partenaires et à des sous-traitants, la société s’est retrouvée au milieu d’une révolte citoyenne. Voilà qui met la société dans l’embarras en raison d’une mauvaise gestion des autorités locales relative au litige avec les propriétaires.

      Nous avons essayé également de prendre attache avec la société El Qudra qui compte concrétiser un mégaprojet touristique à Sidi Fredj, à travers la réalisation de trois hôtels d’affaires (4 et 5 étoiles) et un gratte-ciel de 70 étages, estimant le montant de cet investissement à 2 milliards de dollars. Les travaux de réalisation de ces projets qui s’étendront sur une période de 36 mois devront débuter au mois de juillet prochain. Nos tentatives de joindre les responsables de ce groupe, dont le siège est sis au Centre des affaires Hilton, sont restées vaines.

      Contactés pour de plus amples informations, les services consulaires de l’ambassade des Emirats arabes unis en Algérie n’étaient pas en mesure, de nous fournir l’état des lieux des investissements émiratis en Algérie. Par contre, les choses se précisent de plus en plus avec les Egyptiens, qui, lors de la tenue la semaine dernière de la commission mixte économique des deux pays, ont signé plusieurs accords.

      Des groupes égyptiens vont investir dans des cimenteries, un complexe sidérurgique et un complexe chimique. Le groupe industriel égyptien El Izz compte ériger un complexe sidérurgique à Djendjen (Jijel) pour un montant de 2 milliards de dollars. Le contrat a déjà été signé avec les autorités locales. 1 700 emplois seront créés grâce à cet investissement. Poursuivant sa politique d’extension, le groupe Orascom veut investir dans un complexe d'ammoniac à Arzew pour un montant de 2,2 milliards de dollars. Ces projets sont enregistrés à l’Andi mais attendent l’approbation du Conseil national des investissements. La mise en œuvre de ces projets est une autre paire de manches.

      R. M.

      La réponse de Temmar

      Interrogé en marge de la journée d’étude sur la mise à niveau des PME, qui s’est tenue lundi dernier à Alger, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, a déclaré que le dossier des investissements du groupe émirati Emaâr en Algérie est actuellement en phase de signature par le chef du gouvernement. M. Temmar réaffirme que l’enveloppe globale de ces investissements est de 5 milliards de dollars et non de 25 milliards de dollars comme cela a été annoncé par la presse. Mais, faut-il le préciser l’investissement tel qu’approuvé par l’Andi est de 5,5 milliards de dollars. Par ailleurs, le ministre a tenu à rassurer que toutes les questions liées à ce dossier sont enfin réglées. «Nous attendons la signature du Mémorandum of Understanding (MOU), pour que nous signions à notre tour la convention avec le groupe.» Autrement dit, tout n’est pas réglé dans ce dossier.

      R. M.

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      • #4
        Grands projets attendus pour 2008/2009 inscrits à l'ANDI
        Tourisme :

        Parc urbain des Grands-Vents (Alger), 500 millions de dollars, Emirats arabes unis.

        Hôtels + appartements (Moretti), 180 millions de dollars, Emirats arabes unis.

        Complexe touristique et d’affaires (Moretti), 572 millions de dollars, Emirats arabes unis.

        Villages touristiques (Alger- Boumerdès-Annaba), 888 millions de dollars, Arabie Saoudite.

        Complexe multifonctionnel (Alger), 167 millions de dollars, Algérie/ Libye

        Complexe multifonctionnel Bab Ezzouar, 182 millions de dollars, Quatar/Bahrein/Jordanie.

        Projets Société Emâar : 5,5 milliards de dollars, Emirats arabes unis.

        - Aménagement Baie d’Alger
        - Complexe touristique Colonel Abbès.
        - Aménagement Sidi Abdallah
        - Centre hospitalier et de mise en forme Staouéli.
        - Centre hospitalier spécialisé, 360 millions de dollars, Emirats arabes unis.

        Secteur industriel

        Projet aluminium, 5 milliards de dollars, partenariat algéro-émirati.

        Projet de production de fertilisants, 2 milliards de dollars, partenariat algéroégyptien.

        Projet de production de fertilisants, 1,8 milliard de dollars, partenariat algéroomanais.

        Projet de production d’acier, 2 milliards de dollars, Egypte.

        Production de ciment, 412 millions de dollars, Egypte.

        Le Soir d'Algérie

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        • #5
          Parc urbain des Grands-Vents (Alger), 500 millions de dollars, Emirats arabes unis.
          Complexe multifonctionnel Bab Ezzouar, 182 millions de dollars, Quatar/Bahrein/Jordanie.
          pour ces deux la, je crois que j'ai vu le debut des projet, enfin, les paneaux indiquant le debut des travaux !
          Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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          • #6
            oui a babezouar j'ai vu le début du projet ya méme un MALL qui est trés avancé juste a coté de l'hotel mercure et le nouveau IBIS.

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