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Emirates va lancer sa low-cost

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    Vraiment, eux, ils pensent à tout...
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    Emirates va attaquer un nouveau segment de marché : le bas coût. Le cheik Mohammed bin Rashid al-Maktoum, qui dirige l’émirat de Dubaï, a demandé le 18 mars la création d’une compagnie low-cost à Dubaï. La compagnie n’a pas encore de nom mais elle pourrait être lancée d’ici un an, sera basée au terminal low-cost du nouvel aéroport international al-Malktoum (Jebel Ali) et aura des liens avec le groupe Emirates.

    Selon le cheik Ahmed bin Saaed al-Maktoum, Président d’Emirates, elle devrait exploiter des monocouloirs, des familles Airbus A320 ou Boeing 737. Ces appareils desserviront des destinations situées à jusqu'à quatre heures voire quatre heures et demie de vol de Dubaï.

    Tous deux estiment que « la région a besoin d’une compagnie à bas coûts ». Celle-ci sera en effet particulièrement intéressante pour les travailleurs immigrés issus d’Asie, notamment du sub-continent indien, et d’Afrique du Nord. Ils ont rarement les moyens de voyager plusieurs fois par an sur une compagnie classique mais pourraient rentrer chez eux plus souvent avec des billets à prix réduits.

    Cependant, la région a déjà cette low-cost : Air Arabia. La compagnie de Sharjah dessert actuellement 39 destinations avec des vols à bas coûts et bat tous les records de rentabilité depuis sa création en 2004. Elle a même pu créer une filiale sous forme de joint-venture au Népal (FlyYeti.com) et en élabore une autre au Maroc.

    Loin de paniquer, la plus importante compagnie low-cost du Moyen-Orient et la seule des émirats a bien accueilli la nouvelle de la création de cette filiale d’Emirates. Elle estime que le marché est suffisamment large pour accueillir un nouvel acteur et surtout considère que la valeur de son modèle économique est reconnue puisqu’il est copié. Et sur des vols courts, comme Dubaï – Bahreïn, Emirates perdra ainsi sa valeur ajoutée par rapport à Air Arabia, lui laissant davantage de champ libre.

    En revanche l’arrivée des monocouloirs pourrait libérer une partie de la flotte de long-courriers de la major, qui effectue des rotations régionales. Emirates exploite en effet des A330 et des B777 sur des liaisons aussi courtes que Dubaï – Bahreïn. Avec la pénurie de long-courriers qui se dessine, cette solution permettrait à la compagnie de poursuivre son développement sur le réseau intercontinental malgré le manque d’appareils sur le marché. Etihad, assez touchée par le problème, a opté l’année dernière pour cette même solution. Sans toutefois pousser jusqu’au modèle low-cost.

    Mais peut-être la nouvelle compagnie à bas coûts ne s’appuiera-t-elle pas uniquement sur des A320 (comme Air Arabia) ou des B737 pour ses opérations low-cost. Emirates a en effet cinquante-huit A380 en commande et avait déjà envisagé d’en aménager une partie uniquement en classe économique haute densité, les deux tiers selon les déclarations de Tim Clark (CEO d’Emirates) en novembre 2007. Un A380-800 pourrait alors transporter jusqu’à un 800 de passagers.

    Emilie Drab
    source AéroContact
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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