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La fondation El Gueddafi a été évoquée dans le dénouement de plusieurs affaires de prise d’otages ces dernières années.
La Libye a établi un contact dans la nuit de lundi à mardi avec les ravisseurs des deux otages autrichiens «Je viens d’apprendre que la Libye a pu, grâce à des intermédiaires, établir le contact avec les ravisseurs des deux otages», a déclaré, hier, à l’AFP un diplomate s’exprimant sous couvert de l’anonymat. «Les otages se portent bien et les négociations se poursuivront», a-t-il précisé. La branche d’Al Qaîda au Maghreb, qui tient les otages en terre malienne, a annoncé avoir prolongé d’une semaine son ultimatum qui avait expiré dimanche, et menacé de tuer ses deux captifs en cas d’une tentative de les libérer par la force, dans un communiqué mis en ligne lundi. «Les moujahidine ont décidé de donner à l’Autriche un délai supplémentaire d’une semaine, à compter de dimanche à minuit», lit-on dans le communiqué mis sur un site Internet islamiste, utilisé généralement par le réseau Al Qaîda. La prolongation de l’ultimatum «répond à une demande du négociateur», ajoute la branche d’Al Qaîda au Maghreb, sans donner de précisions sur ce «négociateur». Le groupe avertit que «les moujahidine tiennent l’Autriche, la Tunisie et l’Algérie responsables de la vie des otages à l’expiration du nouveau délai», le 23 mars à minuit. «Toute tentative militaire de libérer les otages sera un échec. Elle conduira à leur exécution immédiate», menacent les ravisseurs. «Comme vous vous souciez de la libération de vos ressortissants, nous sommes aussi soucieux de la libération des nôtres», a ajouté Al Qaîda dans son communiqué de lundi. Selon des sources proches du dossier, la fondation Gueddafi est chargée de l’affaire des otages autrichiens. Cette association caritative dirigée par le fils du dirigeant Mouamar El Gueddafi, Seïf al-Islam, a pour objectif affiché de défendre les droits de l’homme. Elle a été évoquée dans le dénouement de plusieurs affaires de prise d’otages, ces dernières années. Juste après la diffusion du communiqué d’Al Qaîda et selon un porte-parole du ministère des Affaires étrangères autrichien, «un état-major de crise» a été réuni, par le chancelier Gusenbaue. Jusqu’à présent, aucune source officielle ne parlait de négocier le versement d’une rançon. Seul le journal autrichien Kurier a avancé la somme de cinq millions d’euros en contrepartie de la libération de Wolfgang Ebner, 51 ans, et de sa compagne, Andrea Kloiber, 44 ans. Ces deux touristes autrichiens ont été enlevés le 22 février par Al Qaîda dans le Sud tunisien. Ils seraient retenus actuellement à 150km au nord de la capitale malienne Bamako dans la région de Kidal proche de l’Algérie, selon des informations de presse non confirmées officiellement.
- L’Expression
La Libye a établi un contact dans la nuit de lundi à mardi avec les ravisseurs des deux otages autrichiens «Je viens d’apprendre que la Libye a pu, grâce à des intermédiaires, établir le contact avec les ravisseurs des deux otages», a déclaré, hier, à l’AFP un diplomate s’exprimant sous couvert de l’anonymat. «Les otages se portent bien et les négociations se poursuivront», a-t-il précisé. La branche d’Al Qaîda au Maghreb, qui tient les otages en terre malienne, a annoncé avoir prolongé d’une semaine son ultimatum qui avait expiré dimanche, et menacé de tuer ses deux captifs en cas d’une tentative de les libérer par la force, dans un communiqué mis en ligne lundi. «Les moujahidine ont décidé de donner à l’Autriche un délai supplémentaire d’une semaine, à compter de dimanche à minuit», lit-on dans le communiqué mis sur un site Internet islamiste, utilisé généralement par le réseau Al Qaîda. La prolongation de l’ultimatum «répond à une demande du négociateur», ajoute la branche d’Al Qaîda au Maghreb, sans donner de précisions sur ce «négociateur». Le groupe avertit que «les moujahidine tiennent l’Autriche, la Tunisie et l’Algérie responsables de la vie des otages à l’expiration du nouveau délai», le 23 mars à minuit. «Toute tentative militaire de libérer les otages sera un échec. Elle conduira à leur exécution immédiate», menacent les ravisseurs. «Comme vous vous souciez de la libération de vos ressortissants, nous sommes aussi soucieux de la libération des nôtres», a ajouté Al Qaîda dans son communiqué de lundi. Selon des sources proches du dossier, la fondation Gueddafi est chargée de l’affaire des otages autrichiens. Cette association caritative dirigée par le fils du dirigeant Mouamar El Gueddafi, Seïf al-Islam, a pour objectif affiché de défendre les droits de l’homme. Elle a été évoquée dans le dénouement de plusieurs affaires de prise d’otages, ces dernières années. Juste après la diffusion du communiqué d’Al Qaîda et selon un porte-parole du ministère des Affaires étrangères autrichien, «un état-major de crise» a été réuni, par le chancelier Gusenbaue. Jusqu’à présent, aucune source officielle ne parlait de négocier le versement d’une rançon. Seul le journal autrichien Kurier a avancé la somme de cinq millions d’euros en contrepartie de la libération de Wolfgang Ebner, 51 ans, et de sa compagne, Andrea Kloiber, 44 ans. Ces deux touristes autrichiens ont été enlevés le 22 février par Al Qaîda dans le Sud tunisien. Ils seraient retenus actuellement à 150km au nord de la capitale malienne Bamako dans la région de Kidal proche de l’Algérie, selon des informations de presse non confirmées officiellement.
- L’Expression