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Euthanasie : Marie Humbert en appelle à Carla Bruni

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  • Euthanasie : Marie Humbert en appelle à Carla Bruni

    Sans réponse de Nicolas Sarkozy, Marie Humbert appelle les citoyens "à écrire à Carla Bruni-Sarkozy, en espérant qu'une femme et qu'une mère saura mieux comprendre".

    Dans un communiqué de l'association dont elle est la marraine, Marie Humbert, qui avait bénéficié d'un non-lieu après avoir aidé avec un médecin son fils tétraplégique à mourir en 2003, en a appelé à Carla Bruni-Sarkozy, mercredi 19 mars, pour obtenir un droit à l'euthanasie "strictement encadré", après l'émotion suscitée par le cas de Chantal Sébire.
    Marie Humbert "appelle les citoyens qui suivent son combat à écrire à Carla Bruni-Sarkozy, en espérant qu'une femme et qu'une mère saura mieux comprendre les souffrances inutiles infligées à des patients qui ne le souhaitent pas", indique un communiqué de l'association "Faut qu'on s'active".

    350.000 signatures

    L'association "s'indigne" en effet de ne pas avoir reçu de réponse directe de Nicolas Sarkozy à sa demande en décembre dernier d'un entretien avec le président pour faire valoir sa proposition d'une loi sur "l'exception d'euthanasie". L'association revendique 350.000 signatures en soutien à cette initiative.
    "Cette démarche visait à expliquer la nécessité de faire évoluer la loi Leonetti (sur la fin de vie, votée en 2005), de donner des moyens aux soins palliatifs, et de prévoir la possibilité d'une 'exception d'euthanasie'", poursuit le communiqué.

    Le "combat courageux" de Chantal Sébire

    L'association "Faut qu'on s'active" salue le "combat courageux" de Chantal Sébire "pour imposer le débat sur la fin de vie". Elle prône une exception d'euthanasie "strictement encadrée" afin de "sortir du débat stérile entre les partisans de la vie à tout prix et ceux qui prônent la légalisation de l'euthanasie ou du suicide assisté".
    Marie Humbert avait ému l'opinion publique en 2003 en soutenant la demande de son fils tétraplégique Vincent de mettre fin à ses jours. Vincent Humbert, 22 ans, était mort après l'intervention de sa mère et de son médecin. La justice avait arrêté les poursuites engagées et prononcé un non-lieu fin février 2006, après le vote de la loi Léonetti d'avril 2005 instaurant un "droit au laisser mourir" par l'arrêt de tout traitement.


    - NVLOBS
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