Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Textile : Promod menace de quitter le Maroc

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Textile : Promod menace de quitter le Maroc

    Promod menace de quitter le Maroc

    · Risque de perte de l’avantage proximité avec l’Europe
    · Les mesures de contrôle au port de Tanger, causes de retard
    · Un marché de 900 millions de DH/an prêt de s’évaporer

    Les textiliens sous-traitants de Promod (société française spécialisée dans la création et la vente de prêt-à-porter et accessoires féminins) tirent la sonnette d’alarme. Ils sont 30 au total (à Fès, Casablanca, Tanger et Mohammédia) et seraient sur le point de perdre un marché annuel d’environ 900 millions de DH au profit de… la Tunisie.

    Les raisons : tout simplement, depuis quatre semaines, les livraisons de marchandises transitant par le port de Tanger accusent un énorme retard. Aux multiples grèves des services d’hygiène au niveau dudit port, s’ajoutent les mesures de sécurité et de contrôle, devenues «draconiennes», depuis l’arrestation du groupe terroriste «Belliraj».

    Ces raisons, le donneur d’ordre «ne veut pas en entendre parler». Si ses stylistes ont décrypté les tendances fortes du printemps en prêt-à-porter, l’appareil productif et tout le système (transport, douane et sécurité au niveau des frontières) doivent respecter les délais. A ce titre, Régis Vroman, responsable des achats de Promod, a adressé une lettre à l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (Amith-Fès). Il lui demande d’intervenir auprès des autorités pour mettre fin aux problèmes que rencontre Promod au port de Tanger. «Notre société achète ou fait fabriquer à façon environ 10 millions de pièces par an pour un budget d’environ 80 millions d’euros», indique-t-il. Et d’ajouter: «L’essentiel de nos flux passe par Tanger deux fois par semaine. Ici, nous rencontrons de très gros problèmes d’embarquement ou de débarquement qui nous font perdre plusieurs jours dans les délais de livraison».

    De fait, la société souligne que si le Maroc et la Tunisie se distinguent de la Chine par leur capacité à livrer rapidement des articles de mode, ces incidents dégradent fortement cette image de réactivité. Une dégradation que craint le fournisseur si les moyens mis à Tanger ne sont pas rapidement améliorés. A noter que l’été dernier, de fortes perturbations au moment de l’afflux de touristes et du passage prioritaire des fruits et légumes ont sérieusement pénalisé le transit des transporteurs de vêtements. La répétition de plus en plus fréquente de ce type d’incidents risque d’inciter Promod à revoir l’équilibre actuel des approvisionnements entre le Maroc et la Tunisie alors que ses fournisseurs lui apportent, eux, «un excellent niveau de service».

    Face à ces complications, l’entreprise française attend ce que comptent faire les autorités marocaines très concrètement avant qu’elle ne tire elle-même les conclusions dites «néfastes à son futur volume d’activité au Maroc». Et pour éviter que cela ne se produise, des membres de l’Amith-Fès ont demandé une intervention d’urgence des services concernés. Ils disent qu’ils ont fourni une copie de la lettre qui leur a été adressée par Promod à Charki Draiss, directeur général de la sûreté nationale (DGSN), et une autre à Mohamed Rochdi Chraïbi, directeur du cabinet de SM le Roi.

    Les responsables de l’Amith-Fès ont également contacté la Direction du port de Tanger qui a justifié le retard par l’utilisation d’un seul scanner et le manque de personnel qualifié pour manipuler un second scanner de haute technologie.

    Selon l’Amith-Fès, près de 10.000 ouvriers gagnent leur pain grâce à cette entreprise française. Celle-ci est, d’ailleurs, classée 2e donneur d’ordre au Maroc après le groupe Inditex (Zara). En tout cas, le Maroc doit fournir plus d’efforts dans la promotion de ses produits. D’autant plus que ses parts dans les achats des distributeurs français en général (Décathlon, Etam, Promod, Okaïdi, Carrefour…) ont beaucoup chuté entre 2003 et 2006.

  • #2
    au profit de… la Tunisie.
    le textile tunisie se porte bien depuis ces derniers mois, a l'encontre du marocain, qui a connu des baisses de la demande dans les derniers mois de 2007
    par exemple, la tunisie exporte mieux la lingerie (soutien-gorges, culottes, petites et moyennes ..etc )

    Commentaire


    • #3
      quand ça seras confirmer on reparleras .
      Mais je nie pas les difficultés que ce secteur suit lors des derniers mois .
      Dernière modification par madini, 19 mars 2008, 21h40.
      En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut remplir, c'est là que dieu nous rencontre.

      Commentaire


      • #4
        C'est le risque avec les investissements volatils.

        En un weekend on démonte une usine et on la fait traverser les mers. Lundi matin, elle est opérationnelle.

        Commentaire


        • #5
          "... C'est le risque avec les investissements volatils...."

          en effet, c juste Mais

          c'est pas une raison pour les refuser

          mais une raison pour toujours se remettre en question et se surpasser

          y a pas de lauriers sur lesqueles s'endormir
          .
          .
          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
          Napoléon III

          Commentaire


          • #6
            Bonjur TLM , j'aimerai savoir combien elle est rémunéré une ouvrière en textile au Maroc ?
            ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

            Commentaire


            • #7
              le smig à savoir 180/200 euros, il y aura trés prochainement un hausse de ce dernier, certain parle de 300 euros mais ca me parait trop, les negociations sont en cours

              Commentaire


              • #8
                Bonjur TLM , j'aimerai savoir combien elle est rémunéré une ouvrière en textile au Maroc ?
                La legislation l'a fixé à 180 Euros, seulement, la plupart des entreprises ne respectent pas cette législation en plus tres difficile à contrôler sur le terrain, le resultat, tres peux d'ouvriers touchent le SMIG légal.
                .


                Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                Commentaire


                • #9
                  mERCI SADO, mais u smic à 200 euros et un smig en Chine 80 dollards , donc le choix de l'industriel qui cherche un investissemnt rentable est vite fait .
                  ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

                  Commentaire


                  • #10
                    c'est pas une raison pour les refuser
                    Il n'y a aucune raison de refuser un investissement. Toutes les raisons pour ne pas dépendre de ce genre d'investissements. Diversifier est le maître-mot.
                    mais une raison pour toujours se remettre en question et se surpasser
                    En raison de la "délocalisation" à coût presque nul de tels activités, ils demanderont plus et encore plus. Cela s'apparentera quelques fois à du chantage économique.

                    Commentaire


                    • #11
                      Le Maroc et la Tunisie ne peuvent concurrencer la Chine en termes de couts de production au niveau des salaires, ils ont -ca fait quelques annees deja-, change de strategie en comptant sur la fast-fashion et en comptant sur la proximite et donc la rapidite de pouvoir livrer au client europeen des collections a 2-3 semaines a partir de la commande, transport compris...

                      Commentaire


                      • #12
                        arcilor mital steel va fermer en france .......................on peut pas dire que la siderurgie francaise est volatile a si jawzia .
                        a part ca si tu savait combien d usine de textile on fermer au maroc et combien il se cree en contrepartie tu minimisera ce non sens que tu as poster .

                        Commentaire


                        • #13
                          Le Maroc regagne du terrain dans la production textile

                          « LE premier choc a été très dur avec une chute d’activité de 30%. Mais aujourd’hui la perte n’est plus que de 7 à 8%. » Un après la levée des quotas textiles, Mohamed Sajid, maire de Casablanca, peut respirer. « Ce que nous avons perdu d’un côté, nous l’avons récupéré de l’autre »

                          La bataille semblait pourtant perdue. Le déficit commercial du Maroc s’est creusé de 22,3% en 2005, à 7,71 milliards d’euros, en raison de la facture pétrolière et du recul des exportations de textile. Le salaire d’une ouvrière de confection dans le Maghreb est d’environ 200 euros par mois, contre 20 à 25 euros en Chine.
                          De grands donneurs d’ordres comme Décathlon ou Zara ont quitté, au moins partiellement, le pays pour la Chine. Mais le pire a pu être évité grâce au blocage des produits textiles chinois par l’Union européenne à la rentrée dernière. La flambée du prix du pétrole a aussi contribué à freiner les importations en provenance de pays lointains. Enfin, l’entrée en vigueur le 1er janvier dernier de l’accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats-Unis a commencé à produire ses effets.
                          Investissements records
                          « On n’a jamais reçu autant d’investissements que depuis cet accord avec les Etats-Unis », s’est félicité Jamal Eddine el-Jamali, directeur de la production industrielle au ministère marocain de l’Industrie et du Commerce. Cet accord n’est pourtant pas un cadeau des Etats-Unis. Les exportations textiles marocaines ne peuvent bénéficier d’un accès libre au marché américain que si elles ne contiennent que des fils, des fibres ou des tissus américains ou marocains. Cela limite l’intérêt d’un fabriquant d’un pays tiers de se servir du Maroc comme d’une plate-forme de réexportation vers les Etats-Unis.
                          Mais certains investisseurs étrangers ont compris l’intérêt du dispositif. L’américain Fruit of the Loom (FOL) va investir à Skhirat 160 millions de dollars dans une usine qui devrait embaucher 1 150 salariés. « La proximité avec l’Europe et l’accord de libre-échange conclu avec les Etats-Unis ont incité le groupe à délocaliser un segment de sa production de la Chine vers le Maroc », a expliqué Brian Kennedy, patron de la filiale marocaine du groupe américain en annonçant cet investissement en mai dernier. Les mêmes raisons ont incité le groupe textile italien Legler à investir 87 millions de dollars au même endroit dans une usine qui créera 800 emplois. L’espagnol Tavex a également décidé d’investir 73,5 millions de dollars au Maroc.
                          Au total, ces trois groupes vont dépenser 300 millions d’euros sur trois ans. Ils pourraient contribuer à créer près de 2 500 emplois dans un secteur qui est non seulement le premier exportateur du pays mais aussi son premier employeur. Sur les 467 000 salariés marocains, 220 000 travaillaient dans le textile en 2003. Mais nul ne sait combien ils sont encore aujourd’hui et encore moins combien ils seront dans les prochaines années.
                          Georges Quioc - Le Figaro
                          Dernière modification par axapac, 20 mars 2008, 21h24.

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X