Le tribunal de Boumerdés ouvrira, lors de la nouvelle session criminelle prévue l’été prochain, le dossier d’une cellule terroriste qui s’est spécialisée dans le trafic d’armes, à partir du Maroc jusqu’aux refuges de l’ex-Groupe Salafiste pour la prédication et le combat. Cette cellule a été démantelée par les services de sécurité qui sont parvenus à empêcher le transport d’un grand chargement d’armes et de munitions, à Biryane dans la wilaya de Ghardaïa, à l’automne 2006.
Une source judiciaire a indiqué à El Khabar que l’enquête au sujet de neufs personnes impliquées dans le transport d’armes à partir des frontières Ouest ou celles du Sahel, a pris fin au niveau de la chambre d’accusation de la cour de Boumerdès, et le tribunal criminel de la même wilaya va prochainement examiner le dossier. Les accusations retenues contre eux sont le trafic d’armes et de munitions, appartenance à un groupe terroriste, financement et approvisionnement de groupes terroristes et non-dénonciation de ses membres.
Quatre des accusés sont en fuite, selon les documents du dossier judiciaire, le plus important est Zouhir Harek, appelé « Sofiane Abou Haïdara », « émir » de la deuxième région du groupe salafiste, qui a été neutralisé par les services de sécurité l’année dernière.
Il a été mentionné dans le dossier que l’achat d’armes en dehors des frontières a pu avoir lieu grâce aux rançons exigées lors de plusieurs enlèvements effectués les dernières années, dans les régions d’activité du groupe salafiste (actuellement Al Qaïda au Maghreb islamique).
Il est apparu dans les témoignages des personnes arrêtées que « Abou Haïdara » était le principal coordinateur du transport de chargements d’armes, alors que la personne chargée de son achat était un dénommé « El Bakri », qualifié par le dossier judiciaire comme étant l’un des grands trafiquants d’armes au Sahara.
El Khabar
Une source judiciaire a indiqué à El Khabar que l’enquête au sujet de neufs personnes impliquées dans le transport d’armes à partir des frontières Ouest ou celles du Sahel, a pris fin au niveau de la chambre d’accusation de la cour de Boumerdès, et le tribunal criminel de la même wilaya va prochainement examiner le dossier. Les accusations retenues contre eux sont le trafic d’armes et de munitions, appartenance à un groupe terroriste, financement et approvisionnement de groupes terroristes et non-dénonciation de ses membres.
Quatre des accusés sont en fuite, selon les documents du dossier judiciaire, le plus important est Zouhir Harek, appelé « Sofiane Abou Haïdara », « émir » de la deuxième région du groupe salafiste, qui a été neutralisé par les services de sécurité l’année dernière.
Il a été mentionné dans le dossier que l’achat d’armes en dehors des frontières a pu avoir lieu grâce aux rançons exigées lors de plusieurs enlèvements effectués les dernières années, dans les régions d’activité du groupe salafiste (actuellement Al Qaïda au Maghreb islamique).
Il est apparu dans les témoignages des personnes arrêtées que « Abou Haïdara » était le principal coordinateur du transport de chargements d’armes, alors que la personne chargée de son achat était un dénommé « El Bakri », qualifié par le dossier judiciaire comme étant l’un des grands trafiquants d’armes au Sahara.
El Khabar
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