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Le FMI salue la stratégie de la Banque d’Algérie

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  • Le FMI salue la stratégie de la Banque d’Algérie

    Ce secteur, dont les recettes représentent plus des trois quarts des revenus de l’Algérie, n’est donc pas un grand pourvoyeur d’emplois, selon le constat du FMI qui estime qu’il est impératif de diversifier l’économie nationale pour réduire le taux de chômage qui reste élevé, notamment chez les jeunes. La part des hydrocarbures au produit intérieur brut (PIB) est de plus de 50%. L’autre point noir relevé par les experts du FMI est lié à l’inflation. Le gouvernement algérien est appelé à être vigilant sur ce point. Le FMI estime que la Banque d’Algérie a su gérer la poussée inflationniste en 2007 en procédant à une révision de sa politique des taux d’intérêts. En agissant ainsi, la Banque centrale a maintenu le taux d’inflation à moins 4% durant l’exercice précédent. La notation globale de l’Algérie par le FMI est favorable. Cette institution considère que la position externe de l’Algérie s’est nettement améliorée grâce au niveau atteint des réserves de change qui couvrent quatre années d’importations, soit jusqu’en 2012.

    Pour le FMI, les perspectives économiques en Algérie pourraient être assombries par une accélération de l’inflation, une capacité d’absorption limitée qui pourrait être affectée par la qualité des dépenses publiques ainsi qu’une forte baisse des prix du pétrole. La même source ajoute qu’une intensification de l’activité terroriste pourrait être un facteur aggravant. Le FMI relève que pour la première fois, une amélioration de la croissance de la productivité qui était pratiquement inexistante pendant une longue période a été enregistrée, même si l’économie algérienne reste fortement dépendante des hydrocarbures et par ricochet de l’extrême volatilité des cours du pétrole. Selon les prévisions du FMI, la croissance du PIB devrait enregistrer une hausse en 2008 passant de 4,5% à 5%. Le FMI prévoit une stabilité de ce taux qui sera tiré par l’essor des activités de nombreux secteurs hors hydrocarbures. « Ce scénario suppose une poursuite des investissements publics et des réformes structurelles engagées par l’Algérie », note encore le FMI. Cette croissance sera soutenue par les dépenses publiques, notamment les investissements dans l’industrie, les services et le bâtiment, mais aussi une hausse de la production des hydrocarbures tirée elle-même par la hausse de la demande européenne en gaz naturel et la fin des travaux de maintenance sur les sites de production et de raffinage. Le FMI signale qu’il existe des faiblesses en matière de statistiques financières.

    source : El Watan
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