Le vice-président américain Dick Cheney est arrivé vendredi en Arabie saoudite où il entend encourager le roi Abdallah à faire plus pour aider l'Irak et l'Afghanistan et à contribuer à une stabilisation du marché pétrolier.
«Ils vont passer en revue (...) des questions diplomatiques et de sécurité et (voir) où nous en sommes actuellement sur le marché mondial de l'énergie», a déclaré John Hannah, conseiller de M. Cheney pour la sécurité nationale, qui l'accompagne dans sa visite.
«Ils auront un vaste tour d'horizons sur les problèmes qui existent sur le marché», a-t-il dit aux journalistes à bord de l'avion du vice-président.
«Et je suis sûr qu'ils vont discuter de la nécessité d'une coopération à l'avenir pour tenter de stabiliser ce marché, réduire sa volatilité et servir les intérêts aussi bien des consommateurs que des producteurs», a-t-il ajouté.
L'Arabie saoudite, première puissance pétrolière mondiale et chef de file de l'Opep, est l'un des principaux alliés des États-Unis dans la région.
Le marché pétrolier a été marqué ces derniers jours par une flambée sans précédent des cours du brut qui ont enregistré des records historiques à plus de 110 dollars le baril, avant de chuter à quelque 100 dollars jeudi sur le marché new-yorkais.
Le 12 mars, le président américain George W. Bush avait dit que l'une des tâches de son vice-président quand il se rendrait au Proche-Orient, serait de plaider pour une augmentation par l'Opep de sa production.
«J'espère que le roi (Abdallah) écoutera très attentivement le vice-président» quand celui-ci fera valoir que le prix du pétrole risque de se retourner contre les producteurs, avait-il ajouté.
L'Opep a ignoré à deux reprises les appels pressants de M. Bush à augmenter sa production.
L'Arabie saoudite est la quatrième étape d'une tournée de M. Cheney au Moyen-Orient, qui l'a déjà conduit en Irak, à Oman et en Afghanistan.
Lors de sa visite à Bagdad en début de semaine, M. Cheney avait appelé les «amis arabes» des États-Unis, comme l'Arabie saoudite, à envoyer des ambassadeurs en Irak pour y contrer l'influence iranienne. «Si les États arabes sont inquiets de l'influence iranienne en Irak, l'un des moyens pour eux de contrer cela est de s'engager à avoir une présence ici».
M. Cheney, dont la tournée a coïncidé avec le 5e anniversaire de l'invasion de l'Irak le 20 mars 2003 par une coalition internationale conduite par les États-Unis, doit encore visiter Israël, la Cisjordanie puis la Turquie, selon son programme officiel.
Avant son départ le 16 mars de Washington, M. Hannah avait indiqué que le vice-président devait profiter de ses relations personnelles avec nombre de dirigeants de la région pour rallier des forces aux efforts de Washington pour stopper les ambitions nucléaires de Téhéran.
La tourmente politique au Liban, la situation en Syrie et le conflit israélo-palestinien seront également au coeur des préoccupations du vice-président, selon lui.
- AFP
«Ils vont passer en revue (...) des questions diplomatiques et de sécurité et (voir) où nous en sommes actuellement sur le marché mondial de l'énergie», a déclaré John Hannah, conseiller de M. Cheney pour la sécurité nationale, qui l'accompagne dans sa visite.
«Ils auront un vaste tour d'horizons sur les problèmes qui existent sur le marché», a-t-il dit aux journalistes à bord de l'avion du vice-président.
«Et je suis sûr qu'ils vont discuter de la nécessité d'une coopération à l'avenir pour tenter de stabiliser ce marché, réduire sa volatilité et servir les intérêts aussi bien des consommateurs que des producteurs», a-t-il ajouté.
L'Arabie saoudite, première puissance pétrolière mondiale et chef de file de l'Opep, est l'un des principaux alliés des États-Unis dans la région.
Le marché pétrolier a été marqué ces derniers jours par une flambée sans précédent des cours du brut qui ont enregistré des records historiques à plus de 110 dollars le baril, avant de chuter à quelque 100 dollars jeudi sur le marché new-yorkais.
Le 12 mars, le président américain George W. Bush avait dit que l'une des tâches de son vice-président quand il se rendrait au Proche-Orient, serait de plaider pour une augmentation par l'Opep de sa production.
«J'espère que le roi (Abdallah) écoutera très attentivement le vice-président» quand celui-ci fera valoir que le prix du pétrole risque de se retourner contre les producteurs, avait-il ajouté.
L'Opep a ignoré à deux reprises les appels pressants de M. Bush à augmenter sa production.
L'Arabie saoudite est la quatrième étape d'une tournée de M. Cheney au Moyen-Orient, qui l'a déjà conduit en Irak, à Oman et en Afghanistan.
Lors de sa visite à Bagdad en début de semaine, M. Cheney avait appelé les «amis arabes» des États-Unis, comme l'Arabie saoudite, à envoyer des ambassadeurs en Irak pour y contrer l'influence iranienne. «Si les États arabes sont inquiets de l'influence iranienne en Irak, l'un des moyens pour eux de contrer cela est de s'engager à avoir une présence ici».
M. Cheney, dont la tournée a coïncidé avec le 5e anniversaire de l'invasion de l'Irak le 20 mars 2003 par une coalition internationale conduite par les États-Unis, doit encore visiter Israël, la Cisjordanie puis la Turquie, selon son programme officiel.
Avant son départ le 16 mars de Washington, M. Hannah avait indiqué que le vice-président devait profiter de ses relations personnelles avec nombre de dirigeants de la région pour rallier des forces aux efforts de Washington pour stopper les ambitions nucléaires de Téhéran.
La tourmente politique au Liban, la situation en Syrie et le conflit israélo-palestinien seront également au coeur des préoccupations du vice-président, selon lui.
- AFP
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