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Sahara. Le dialogue de sourds

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    Sahara. Le dialogue de sourds



    C’est par un match nul, zéro partout, que le Maroc et le Polisario ont soldé leur dernier “match” : Manhasset IV. Explications.


    Manhasset, c’est comme Rocky : le quatre n’est pas forcément meilleur que le trois, mais on attend la suite, toujours, avec la conviction que “cela ne sera jamais comme le premier”. Déçus mais prêts à rempiler, limite sans y croire. On en est là. Le Maroc a campé sur ses positions, le Polisario aussi. Ce n’est une surprise pour personne. Le 4ème round des négociations aurait même pu être le dernier, c’est ce que susurraient plusieurs sources diplomatiques, marocaines

    essentiellement, peu avant ce dernier rendez-vous de Manhasset. La suite, Manhasset V, dont la date n’a pas encore été fixée, ressemble plutôt à un coup de force des Nations Unies, dont la patience atteint les limites du tolérable.

    Le Maroc conjugue le Sahara à l’autonomie, fort d’un plan mijoté il y a près d’un an. “Tout est négociable, à partir du moment où l’autre accepte le principe de l’autonomie”, nous confirme cette source diplomatique marocaine. Le problème est là : l’autre refuse d’admettre l’autonomie comme préalable, lui substituant le principe de l’autodétermination. Depuis juin 2007, date du premier rendez-vous conclu à Manhasset, personne n’a avancé d’un iota. “Les négociations à proprement dire n’ont jamais commencé, il s’agissait à chaque nouvelle date de rencontres formelles où chacun rappelle ses grands partis-pris”, poursuit notre source. Manhasset IV n’a pas échappé à la règle. “Depuis la première rencontre, les représentants du Polisario ont joué la carte de la provocation et de la division. Ils ont commencé par refuser de saluer Khelli Henna Ould Errachid (ndlr : président du CORCAS et membre permanent de toutes les délégations marocaines qui se sont rendues dans la banlieue new-yorkaise), le traitant de traître à la solde de l’occupant marocain. Avant de demander, par la suite, à avoir pour seuls interlocuteurs Taïb Fassi Fihri, Yassine Mansouri et Fouad Ali El Himma”. Appréciez au passager comment nos amis de l’autre côté du Mur ont sciemment écarté Chakib Benmoussa, pourtant ministre de l’Intérieur et chef de la délégation marocaine à Manhasset.

    Un Diwane Al Madhalim au Sahara ?
    Le statu quo politique cadre mal avec la bougeotte diplomatique à Rabat, Tindouf ou Alger. Les trois “capitales” vivent au rythme des revirements quant à la “reconnaissance” de la RASD de par le monde. “Depuis 1994, trente-trois Etats ont retiré leur reconnaissance de la RASD, contre sept seulement qui l’ont entérinée”, expliquait Taïb Fassi Fihri, peu avant Manhasset IV. A la question de savoir si la république sahraouie existe ou pas, certains Etats, notamment parmi les plus pauvres de la planète, ont tantôt dit oui, tantôt non. “Le prix d’une reconnaissance, ou son contraire, a souvent été négocié à hauteur de 5 millions d’euros (près de 60 millions de dirhams)” lâche-t-on dans l’entourage de la diplomatie marocaine, qui avoue “ne plus recourir à ce genre de pratiques”…

    Les efforts de la diplomatie algérienne se sont surtout tournés, a priori, vers deux fronts : exporter la crise sahraouie à l’intérieur des territoires marocains, et tenter de rapprocher les grandes chancelleries occidentales des positions polisariennes. C’est surtout sur le premier front que la “lutte” semble porter, les principales villes du Sahara marocain étant le théâtre d’une tension sociale quasi permanente. “C’est sur ce plan que le Maroc a le plus de progrès à faire”, avoue cette source autorisée au ministère des Affaires étrangères marocain. Laâyoune n’est pas exactement un modèle de respect des droits de l’homme et le royaume, d’après des sources fiables, envisagerait de mettre en place une sorte de Diwane Al Madhalim local pour recueillir les doléances des Sahraouis et tenter d’absorber la tension sur place.

    Le Front Polisario fait face à la même tension sociale, à Tindouf. Il ne créera pas de Diwane Al Madhalim mais, comme nous l’explique ce militant associatif sahraoui, “il campera officiellement sur sa double revendication d’autodétermination et d’indépendance pour le Sahara, pour doper le moral de ses troupes, même les plus récalcitrantes”. À moins de rencontres informelles et de deals secrets passés avec des représentants marocains, ce n’est pas à Manhasset V que le Front Polisario risque de baisser sa garde et intégrer le mot autonomie dans son jargon de tous les jours.

    TELQUEL

  • #2
    tel quel
    va finir en tole

    et il va bientot basculer a gauche
    c deja des propos gauchistes

    pas etonnant pour son directeur a l avant de la liberte d expression meme s il paie le prix du bastonage

    bel article malgre les limites qu il n a pu surpasser
    le meesage est passe
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      *TELQUEL était claire et net , malgrés la ligne rouge , ainsi a envoyé sur les roses les 4 Manhassets et meme le 5 ieme round ...
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        Les efforts de la diplomatie algérienne se sont surtout tournés, a priori, vers deux fronts : exporter la crise sahraouie à l’intérieur des territoires marocains, et tenter de rapprocher les grandes chancelleries occidentales des positions polisariennes.
        ba telquel reconnait lui l'algerie comme LA partie prenante.
        est ce toujours clair et net crazy ?

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        • #5
          ba telquel reconnait lui l'algerie comme LA partie prenante.
          est ce toujours clair et net crazy ?

          orioncrazy

          .................................................. ..................................................

          c est l avis de TELQUEL ....Reste a établir la verité par un raisonnement et un temoignage !
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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