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Après ses discussions pétrolières à Ryad, Cheney se rend en Israël

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  • Après ses discussions pétrolières à Ryad, Cheney se rend en Israël

    Le vice-président américain Dick Cheney se rendait samedi en Israël pour réaffirmer le soutien des Etats-Unis au processus de paix et souligner le "droit" de leur allié à se défendre, après des discussions pétrolières à Ryad, selon son entourage.

    Il a rencontré pendant près de cinq heures le roi Abdallah dans son "ranch" de Janadriyah dans la région de Ryad, et a discuté avec le ministre du Pétrole Ali al-Nouaïmi, alors que l'économie américaine est menacée de récession sous l'effet de l'envolée des cours du brut et de l'effondrement du dollar.

    M. Cheney et ses hôtes qui dirigent la première puissance pétrolière mondiale et chef de file de l'Opep, ont parlé de "ce qu'il est possible de faire à court terme, mais plus probablement ce qu'il est nécessaire de faire à moyen et long termes", selon un responsable américain qui a requis l'anonymat.

    Il n'était pas clair si M. Cheney a poussé l'allié saoudien à accroître la production pour obtenir une baisse des prix de pétrole qui avaient enregistré ces derniers jours des records historiques à plus de 110 dollars le baril, avant de chuter à quelque 100 dollars jeudi sur le marché new-yorkais.

    Mais le responsable américain a noté "beaucoup de points communs (entre les deux parties) sur l'évaluation des problèmes structurels auxquels est confronté le marché mondial de l'énergie aujourd'hui".

    M. Cheney et le roi ont aussi discuté de "l'Iran, l'Irak, la Syrie, le Liban, l'Afghanistan, le Pakistan, des questions israélo-palestiniennes et de questions bilatérales", a-t-il ajouté, alors que M. Cheney assistait à l'ambassade des Etats-Unis à Ryad à un briefing confidentiel.

    Le responsable n'a pas voulu entrer dans le détail des "discussions confidentielles et privées. Elles ont des implications importantes et nous avons en quelque sorte coopéré à progresser sur un certain nombre de problèmes".

    Plus tard dans la journée, M. Cheney devait se rendre à Jérusalem pour des entretiens avec le Premier ministre israélien Ehud Olmert, avant des rencontres dimanche à Ramallah en Cisjordanie avec le président palestinien Mahmoud Abbas et son Premier ministre Salam Fayyad.

    Il devrait mettre l'accent en Israël sur la nécessité "d'avancer dans le processus de paix ainsi que sur le droit d'Israël à se défendre face au terrorisme et à protéger ses citoyens", a indiqué la porte-parole Lea Anne McBride.

    A Ramallah, M. Cheney devrait "réaffirmer le soutien du président (George W. Bush) aux efforts déployés en vue de la réalisation de la solution de deux Etats (Israël et la Palestine) et aux efforts destinés à renforcer les institutions palestiniennes", a déclaré la porte-parole américaine.

    La visite de M. Cheney vise à encourager Israéliens et Palestiniens à aller de l'avant dans leurs négociations de paix qui font du sur-place depuis leur relance en novembre 2007, avant une nouvelle visite en Israël de M. Bush en mai pour les célébrations du 60e anniversaire de la création de l'Etat hébreu.

    M. Cheney devrait également évoquer la situation dans la bande de Gaza, contrôlée par les islamistes du Hamas et soumise à un blocus israélien depuis janvier.

    M. Abbas et le Hamas, considéré par les Etats-Unis comme un groupe terroriste auquel il refuse de parler, sont en conflit depuis que le Hamas a chassé le président palestinien du pouvoir à Gaza en juin 2007.

    Cette rivalité a été l'un des principaux obstacles à des progrès dans les négociations de paix déjà rendues difficiles par la poursuite de la colonisation israélienne et l'incapacité de M. Abbas à faire cesser les violences anti-israéliennes.

    M. Cheney avait entamé le 17 mars sa tournée en Irak puis s'est rendu à Oman et en Afghanistan. Il doit aussi aller en Turquie.


    - AP

  • #2
    Les neufs raisons tactiques qui poussent Washington à attaquer l'Iran

    Les neufs raisons tactiques qui poussent Washington à attaquer l'Iran avant les élections
    de Novembre 2008 Car la tentation tactique est grande pour les dirigeants américains actuels. Les neuf bénéfices
    immédiats d'une attaque aérienne des installations nucléaires iraniennes leur paraissent indéniables :
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    2. Soutien décisif à Israël
    3. Rappel à tous les Etats de la région que l'enlisement irakien et afghan n'a pas affaibli le
    potentiel d'action de Washington
    4. Renforcement de la solidarité atlantique, via l'implication directe des alliés européens
    (surtout le Royaume-Uni et la France de Nicolas Sarkozy54) dans une confrontation avec l'Iran
    5. Réapparition aux Etats-Unis d'un sentiment unitaire de « nation en guerre » profitable au
    candidat républicain John McCain, vétéran du Vietnam et chouchou du Pentagone55 ; tout en
    évitant à ce dernier, favorable à une action militaire contre l'Iran56, de devoir assumer une
    telle opération au début de son mandat s'il est élu
    6. Chaos généralisé affectant simultanément l'ensemble des économies développées (Asie et
    Europe en tête), rendant donc relatif l'affaiblissement de l'économie américaine en récession
    7. Eloignement des risques de voir un éventuel futur président démocrate réduire les
    dépenses militaires et, au contraire, accroissement probable de ces mêmes dépenses
    8. Complément « stratégique » des opérations militaires en cours en Afghanistan et en Irak,
    puisque l'Iran est le « maillon dangereux » entre ces deux pays et que Washington l'accuse
    régulièrement d'entretenir le potentiel militaire de ses adversaires dans ces deux Etats
    9. Opération a priori sans grand risque en pertes humaines puisque conduite à distance
    (bombardements et tirs de missiles).
    L'implication d'Israël comme possible « pilote » de toute l'opération permet en plus de faire passer
    toute l'attaque comme un « soutien » à Israël, une option fédératrice aux Etats-Unis. Enfin, les
    occasions d' « incidents » permettant de légitimer une telle action ne manquent pas. Le dernier en
    date était cette étrange57 histoire de vedettes iraniennes s'opposant aux vaisseaux de la VI° flotte
    américaine croisant dans le Golfe persique.
    Enfin, même en ce qui concerne le prix du pétrole, les dirigeants à Washington peuvent imaginer
    qu'une telle attaque ne provoquerait in fine qu'une flambée peu durable des cours (vers les 200
    USD/baril) car le succès de l'opération ramènerait rapidement le calme dans la région et sur les
    marchés internationaux.
    54 Nicolas Sarkozy a affirmé à plusieurs reprises qu'il n'accepterait pas un « Iran nucléaire » et il a entrepris de calquer
    systématiquement sa position sur celle de G.W. Bush, inversant ainsi les options prises par les dirigeants français précédents. Il
    est fort probable que, sauf grave problème politique interne en France, Nicolas Sarkozy soutiendra une attaque aérienne des
    installations nucléaires iraniennes. Voir à ce sujet le site de l'UMP, le parti du Président français.
    55 Il est un enfant du sérail militaire américain. Outre ses états de service militaire et ses années d'emprisonnement à Hanoï lors
    de la guerre du Vietnam, il est en effet fils et petit-fils d'amiral. Source : Wikipedia
    56 A lire sur le site RealClearPolitics les cinq questions difficiles que poseront a priori les électeurs américains à John McCain
    dans la phase finale de sa campagne ... sauf si G.W. Bush a préalablement lancé l'attaque sur l'Iran.
    57 Etrange car très rapidement l'US Navy a dû reconnaître que les images diffusées à l'origine, « prouvant » l'incident, n'étaient
    peut-être pas si fidèles que cela à la réalité des faits puisque les menaces proférées pouvaient avoir une autre origine que les
    vedettes incriminées. Source : ABC News, 10/01/2008
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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