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Plus de 12 milliards de dollars de recettes en 2 mois
Les recettes d’exportations d’hydrocarbures ont déjà atteint plus de 12 milliards de dollars pour les deux premiers mois de 2008. Sur le moyen terme (2008-2012) et avec 45 milliards de dollars d’investissements, l’objectif stratégique de Sontrach reste la revalorisation de la production d’hydrocarbures et le développement de la pétrochimie.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - S’exprimant hier matin sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le P-dg de Sonatrach, Mohamed Meziane, a indiqué que les recettes d’exportations des hydrocarbures ont atteint «légèrement » plus de 12 milliards de dollars pour les deux premiers mois de 2008. Un chiffre important même s’il est minoré par la dépréciation du dollar face à l’euro, la monnaie européenne, une dégringolade du billet vert aux répercussions avérées sur notre commerce extérieur et notre balance des paiements. Pourtant, le premier manager de Sonatrach a éludé cette problématique, estimant que le prix du baril suit les tendances du dollar qui est la monnaie de référence en matière de vente selon lui. Et qu’il revient aux spécialistes de la finance de se pencher sur cette question. Et cela même si au sein de l’Opep, certains pays membres voient la chose différemment, selon Mohamed Meziane et vendent déjà en euros. Pour le P-dg de Sonatrach, le prix du baril a atteint plus de 110 dollars du fait du contexte géopolitique dans certaines régions du monde. Mais aussi en raison de la spéculation liée à la crise des subprimes (crise des crédits immobiliers hypothécaires aux Etats-Unis). Cette crise a poussé les spéculateurs à s’orienter vers les matières premières, le pétrole ainsi que l’or dont la hausse des cours de l’once défraye également la chronique. Tout en rappelant que les prix sont «volatiles» et à moins d’impondérables, Mohamed Meziane escompte pour l’année 2008 les mêmes recettes engrangées en 2007, 59 milliards de dollars, voire davantage, si la tendance actuelle des cours se poursuit. En soulignant que l’objectif stratégique du secteur reste la revalorisation de la production d’hydrocarbures, en indiquant que le niveau de production a augmenté de 900 000 barils/ jour en 1999 à 1,450 million barils/jour à l’heure actuelle. En ce sens, l’hôte radiophonique a indiqué que le programme de développement de Sonatrach à moyen terme (2008-2012), bénéficie d’une enveloppe de 45 milliards de dollars. Un programme qui concerne notamment la valorisation des gisements, le développement du dessalement de l’eau de mer et d’autres activités connexes. Mais aussi le développement de la pétrochimie pour laquelle des investissements de l’ordre de 28 milliards de dollars sont consentis. A ce propos, Mohamed Meziane a indiqué que trois complexes d’ammoniac et d’urée sont en cours de lancement et que des dizaines d’unités industrielles vont voir le jour, dans l’objectif de créer des emplois. Si pour certains, la croissance économique au niveau national n’a pas été aussi importante, en raison de la faible contribution du secteur énergie, il en va différemment pour le Pdg de Sonatrach. Ce dernier a estimé que le secteur énergétique reste le plus important dans notre pays, que la production d’hydrocarbures a augmenté de 2% et que l’apport de sa compagnie à la fiscalité nationale a dépassé en 2007 les 2700 milliards de dinars. L’essentiel, selon Mohamed Meziane étant de se libérer de la dépendance unique aux hydrocarbures qui constituent encore à 98% la source de nos revenus et de diversifier l’économie nationale.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - S’exprimant hier matin sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le P-dg de Sonatrach, Mohamed Meziane, a indiqué que les recettes d’exportations des hydrocarbures ont atteint «légèrement » plus de 12 milliards de dollars pour les deux premiers mois de 2008. Un chiffre important même s’il est minoré par la dépréciation du dollar face à l’euro, la monnaie européenne, une dégringolade du billet vert aux répercussions avérées sur notre commerce extérieur et notre balance des paiements. Pourtant, le premier manager de Sonatrach a éludé cette problématique, estimant que le prix du baril suit les tendances du dollar qui est la monnaie de référence en matière de vente selon lui. Et qu’il revient aux spécialistes de la finance de se pencher sur cette question. Et cela même si au sein de l’Opep, certains pays membres voient la chose différemment, selon Mohamed Meziane et vendent déjà en euros. Pour le P-dg de Sonatrach, le prix du baril a atteint plus de 110 dollars du fait du contexte géopolitique dans certaines régions du monde. Mais aussi en raison de la spéculation liée à la crise des subprimes (crise des crédits immobiliers hypothécaires aux Etats-Unis). Cette crise a poussé les spéculateurs à s’orienter vers les matières premières, le pétrole ainsi que l’or dont la hausse des cours de l’once défraye également la chronique. Tout en rappelant que les prix sont «volatiles» et à moins d’impondérables, Mohamed Meziane escompte pour l’année 2008 les mêmes recettes engrangées en 2007, 59 milliards de dollars, voire davantage, si la tendance actuelle des cours se poursuit. En soulignant que l’objectif stratégique du secteur reste la revalorisation de la production d’hydrocarbures, en indiquant que le niveau de production a augmenté de 900 000 barils/ jour en 1999 à 1,450 million barils/jour à l’heure actuelle. En ce sens, l’hôte radiophonique a indiqué que le programme de développement de Sonatrach à moyen terme (2008-2012), bénéficie d’une enveloppe de 45 milliards de dollars. Un programme qui concerne notamment la valorisation des gisements, le développement du dessalement de l’eau de mer et d’autres activités connexes. Mais aussi le développement de la pétrochimie pour laquelle des investissements de l’ordre de 28 milliards de dollars sont consentis. A ce propos, Mohamed Meziane a indiqué que trois complexes d’ammoniac et d’urée sont en cours de lancement et que des dizaines d’unités industrielles vont voir le jour, dans l’objectif de créer des emplois. Si pour certains, la croissance économique au niveau national n’a pas été aussi importante, en raison de la faible contribution du secteur énergie, il en va différemment pour le Pdg de Sonatrach. Ce dernier a estimé que le secteur énergétique reste le plus important dans notre pays, que la production d’hydrocarbures a augmenté de 2% et que l’apport de sa compagnie à la fiscalité nationale a dépassé en 2007 les 2700 milliards de dinars. L’essentiel, selon Mohamed Meziane étant de se libérer de la dépendance unique aux hydrocarbures qui constituent encore à 98% la source de nos revenus et de diversifier l’économie nationale.