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Une semaine de solidarité avec la femme algérienne

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  • Une semaine de solidarité avec la femme algérienne

    La section algérienne d’Amnesty international lève le voile sur un sujet longtemps considéré tabou : la violence à l’égard des femmes. A cet effet, AI organise une semaine de solidarité avec la femme maltraitée. Des journées qui se veulent un moyen de sensibilisation et d’information sur un fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur. En Algérie, au Pakistan, en Tchétchénie ou en France, même si les formes de la violence se diversifient, le procédé demeure le même. Et les souffrances physiques et psychiques semblables.
    C’est ce que l’on retient des courts métrages projetés, hier, à cette occasion. Ainsi, on apprendra que les crimes d’honneur au Pakistan, font plus de trois cents femmes tuées chaque année. En France, une femme sur dix meurt des suites de violences conjugales. En Algérie, le nombre de femmes violentées avoisinerait 9 000 cas, dans une société où la femme est encline à subir dans le silence. Selon Meriem Messaoudi, chef de campagne et éducation aux droits humains à la section algérienne d’Amnesty international «les femmes ne dénoncent pas, surtout dans le cadre de relations «non légalisées ». En effet, hors mariages, les femmes violentées sont souvent contraintes à taire leur souffrance, de peur des conséquences. Elles restent bâillonnées par les traditions et les idées reçues, qui font de la femme «une éternelle coupable». La journée d’aujourd’hui sera consacrée à la violence conjugale. Meriem Messaoudi axera les débats autour de la violence au sein du couple de manière générale. De l’exposé du cycle de violence au sein du couple en passant par la détermination des causes entraînant celle-ci, jusqu’à la définition des recours possibles pour y faire face, toutes ces questions seront passées au crible. Différentes associations à l’image du réseau Wassila, de la FIDH ou du ministère délégué chargé de la Famille participeront à ces journées durant lesquelles seront évalués les moyens déployés pour préserver la sécurité et l’intégrité physique et psychologique des femmes. Pour une prise en charge instantanée, il est «nécessaire de maintenir une porte ouverte entre les femmes victimes de violence et les réseaux d’aide». D’où l’importance de créer des centres d’écoute, et de se baser sur l’information. Une large campagne de sensibilisation sur la violence sera lancée dans quelques mois. Des initiatives seront menées pour dénoncer les politiques injustes et discriminatoires à l’égard des femmes. La prévention passe avant tout par la sensibilisation.

  • #2
    C'est une très bonne chose car les femmes doivent parler si on veut freiner le phénomène. Se taire est une mauvaise chose même si les conséquences peuvent parfois être terribles, il faut prendre le risque car d'autres pourraient être épargnées et ne pas subir.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Pour une prise en charge instantanée, il est «nécessaire de maintenir une porte ouverte entre les femmes victimes de violence et les réseaux d’aide». D’où l’importance de créer des centres d’écoute, et de se baser sur l’information. Une large campagne de sensibilisation sur la violence sera lancée dans quelques mois. Des initiatives seront menées pour dénoncer les politiques injustes et discriminatoires à l’égard des femmes. La prévention passe avant tout par la sensibilisation.
      Il est temps en effet d'avoir des mesures concrètes c'est seulement de cette manière que l'on arrivera à sauver des vies et à faire reculer la violence. Organiser des journées c'est bien, mais il ne faut pas que les études finissent dans les tiroirs: des structures d'écoute et de soutien aux femme victimes c'est ce qui manque le plus en algérie actuellement.

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