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Turquie : un pays émergent où la France décroche

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  • Turquie : un pays émergent où la France décroche

    La nouvelle a finalement été confirmée au premier jour de la visite d’Hervé Novelli, secrétaire d’Etat au commerce extérieur lors de sa visite en Turquie les 18, 19 et 20 Février : GDF ne participera pas à Nabucco, ce projet qui vise à la mise en service en 2012 d’un gazoduc de la Mer Caspienne à l’Union Européenne via la Turquie, afin de réduire la dépendance de l’Union Européenne à l’égard de la Russie pour son approvisionnement énergétique.
    Il regroupe un consortium de 6 entreprises européennes dont OMV (Autriche), Bulgargaz (Bulgarie), Transgaz (Roumanie), RWE (Allemagne) et Botas (Turquie) pour un projet estimé à 5 milliards d’euros. GDF espérait rejoindre ce groupe mais le gouvernement turc, via Botas, y mis son veto.
    En mars 2007, Eurocopter, filiale d’EADS, perdait un appel d’offre au profit de l’italien Agusta Westland sur 50 hélicoptères destinés à l’armée turque.
    La perte de ces appels d’offre augure mal des chances de succès des entreprises françaises, pourtant leaders dans leur technologie, dans les appels d’offre cruciaux pour l’équipement du pays :
    • le réseau de gaz d’Ankara, où la candidature de GDF est pratiquement déjà mise à l’écart,
    • la construction de trois centrales nucléaires d’ici 2012, où la candidature d’Areva est très sérieusement concurrencée par l’américain Westinghouse dont la candidature est soutenue par un lobbying efficace,
    Sur ces marchés publics, les entreprises françaises subissent de plein fouet le refroidissement des relations diplomatiques entre Paris et Ankara. Amorcées lors du vote du Parlement français pour la reconnaissance du génocide en 2001, les tensions sont maintenant exacerbées par l’opposition systématique de la France à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne.
    Hors les marchés publics, la situation des investissements privés français se porte mieux puisque la France est le second investisseur étranger après les Pays-Bas. Toutefois, ces investissements sont le fait de grands groupes : L’Oreal, déjà implanté en Turquie mais qui a choisi de renforcer sa présence par le rachat de Canan, petite société de shampoing dont la marque a une forte notoriété ou Axa, qui rachète les 50% de la JV qu’elle possède avec le groupe Oyak.
    En revanche, les exportations tricolores ont stagné en 2007, alors qu’elles progressaient sur un rythme proche de 10% les années précédentes et que nos voisins allemands et italiens augmentent leurs ventes de 17% et 16% respectivement.
    Cette fois, ce ne sont pas les tensions diplomatiques qui sont incriminées, mais la mauvaise image dont souffre la Turquie en France et le manque de prise de conscience de nos PME hexagonales du potentiel de ce pays :
    • les investissements étrangers en Turquie, de 1 milliards de dollars en 2002 après la crise financière qui toucha le pays en 2001, ont atteint 20 milliards en 2006 et 22 milliards en 2007,
    • un entrepreneur s’implante en Turquie, non pas pour délocaliser sa production mais bien pour conquérir un marché qui s’équipe, avec un pouvoir d’achat en progression constante et une croissance qui affiche un 4,7% en 2007 et annonce un 5% en 2008.
    La délégation d’Hervé Novelli est constituée d’une trentaine de patrons français, dont 8 de PME : trop peu pour un marché aussi demandeur et dynamique !


    source: turquie europeenne

  • #2
    Hola!

    Que veulent ils de nous?
    Réfléchis....
    Il faut que tu réfléchisses
    Mes pensées sont loins
    !
    [ Yacia Nabila ]

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