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Menaces sur les libertés en Algérie, a écrit le journal «L’Humanité »
Détérioration du climat social alors que le président Bouteflika postule pour un troisième mandat, pourtant limité à deux par la Constitution.
À une année de la fin du mandat du président Bouteflika, tout indique que la machine répressive est de nouveau actionnée. Le fait que le chef de l’État postule pour un troisième mandat, alors que la Constitution algérienne le limite à deux, ne fait pas lé en Algérie. D’autant que la détérioration du pouvoir d’achat, la flambée des prix, l’accroissement des inégalités sociales, la paupérisation croissante, et le taux de chômage élevé (11 % officiellement) alors que le pays, avec plus de 110 milliards de dollars de réserves de change, n’a jamais été aussi riche, ne sont pas étrangers à ce climat.
Le pouvoir engage toutes sortes de procédures judiciaires. Ainsi, les grèves sont décrétées illégales et des syndicalistes traduits en justice.
Des journalistes - cas du directeur d’El Watan Omar Belhouchet et du chroniqueur et écrivain Chawki Amari - sont condamnés en appel à deux mois de prison ferme pour diffamation. D’au- tres doivent incessamment passer devant le tribunal.
Sous prétexte de lutte contre « l’évangélisation de l’Algérie », on assiste à une médiatisation outrancière relayée par des journaux pro- ches des islamistes, contre la minorité chrétienne. Deux temples protestants ont été fermés en Kabylie sous prétexte d’absence de « certificat de conformité », a indiqué à la presse Mustapha Krim, président de l’Église protestante d’Algérie. Le pasteur Hugh Johnson, ex-chef de l’église protestante, est l’objet d’une décision d’expulsion alors qu’il vit en Algérie depuis plus de quarante ans ! Un prêtre d’Oran, Pierre Wallez, a été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir dirigé une prière avec des immigrants africains illégaux. Qui plus est, cette campagne intervient dans un contexte où al Qaeda appelle au djihad contre les « croisés ». Ces faits ont conduit la société civile algérienne à réagir en lançant la pétition ci-dessous, déjà signée par des milliers de citoyens.
Détérioration du climat social alors que le président Bouteflika postule pour un troisième mandat, pourtant limité à deux par la Constitution.
À une année de la fin du mandat du président Bouteflika, tout indique que la machine répressive est de nouveau actionnée. Le fait que le chef de l’État postule pour un troisième mandat, alors que la Constitution algérienne le limite à deux, ne fait pas lé en Algérie. D’autant que la détérioration du pouvoir d’achat, la flambée des prix, l’accroissement des inégalités sociales, la paupérisation croissante, et le taux de chômage élevé (11 % officiellement) alors que le pays, avec plus de 110 milliards de dollars de réserves de change, n’a jamais été aussi riche, ne sont pas étrangers à ce climat.
Le pouvoir engage toutes sortes de procédures judiciaires. Ainsi, les grèves sont décrétées illégales et des syndicalistes traduits en justice.
Des journalistes - cas du directeur d’El Watan Omar Belhouchet et du chroniqueur et écrivain Chawki Amari - sont condamnés en appel à deux mois de prison ferme pour diffamation. D’au- tres doivent incessamment passer devant le tribunal.
Sous prétexte de lutte contre « l’évangélisation de l’Algérie », on assiste à une médiatisation outrancière relayée par des journaux pro- ches des islamistes, contre la minorité chrétienne. Deux temples protestants ont été fermés en Kabylie sous prétexte d’absence de « certificat de conformité », a indiqué à la presse Mustapha Krim, président de l’Église protestante d’Algérie. Le pasteur Hugh Johnson, ex-chef de l’église protestante, est l’objet d’une décision d’expulsion alors qu’il vit en Algérie depuis plus de quarante ans ! Un prêtre d’Oran, Pierre Wallez, a été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir dirigé une prière avec des immigrants africains illégaux. Qui plus est, cette campagne intervient dans un contexte où al Qaeda appelle au djihad contre les « croisés ». Ces faits ont conduit la société civile algérienne à réagir en lançant la pétition ci-dessous, déjà signée par des milliers de citoyens.
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