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Président Bush : dure, dure, la fin de règne

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  • Président Bush : dure, dure, la fin de règne

    À l’approche de la présidentielle, l’administration Bush croule sous les attaques contre sa politique irakienne et ses intentions belliqueuses à l’encontre de l’Iran. Même l’État major des Armées et les services de renseignement s’y mettent !

    Le microcosme politique américain n’en revient toujours pas. Le 11 mars, le chef du Central Command américain, le vénérable amiral William Fallon, a brutalement démissionné après 42 ans de service. Ces dernières années, le brave homme gérait les guerres d’Irak et d’Afghanistan avec le succès qu’on connaît. Pour expliquer son départ, il a sobrement invoqué les « récents articles de presse suggérant une divergence entre [mes] opinions et les objectifs de la politique menée par le Président ». Des assertions qui, selon lui, ne pouvaient qu’affecter le bon déroulement de sa mission…

    Bush, fin de règne

    Quelques jours plus tôt, le mensuel américain Esquire l’avait présenté comme un farouche opposant à la politique guerrière de Bush et s’était fait l’écho des couacs internes à la chaîne de commandement. Plutôt encombrant. Partisan de l’option, également soutenue par de larges pans de l’État Major de l’Armée, d’une réduction progressive et rapide des forces américaines en Irak, l’Amiral dérangeait les néo-conservateurs, toujours au pouvoir. Ces derniers prônent l’inverse : ralentir le retrait d’Irak. Pour ne rien arranger, les relations avaient tourné au vinaigre avec son Commandant des troupes au sol en Irak, le Genéral Petraeus, ardent défenseur de la vision bushienne. Anticipant sur la rupture, le magazine en concluait que le départ de Fallon serait le signal que les États-Unis se préparent à déclarer la guerre à l’Iran…
    Malgré les démentis de façade de l’intéressé comme du secrétaire à la Défense, Robert Gates, sur l’existence de divergences autant que sur la réalité d’un plan belliqueux contre Téhéran, cette affaire est un nouveau coup porté aux néo-conservateurs. Et un argument de plus pour leurs détracteurs, notamment démocrates. Il faut dire qu’en pleine campagne électorale, à l’heure de la crise économique et du bilan peu glorieux de cinq ans de guerre en Irak (4000 soldats morts et 406 milliards de dollars engloutis), le bushisme n’est plus une valeur d’avenir. Tandis que surfer sur l’échec du président et dénoncer la forte opposition de l’establishment militaire à entraîner le pays dans une guerre contre l’Iran, apparaît bien plus porteur.

    Le nucléaire iranien, un mirage de plus pour Bush ?

    Du coup, même les services de renseignement américains s’y mettent. La publication du rapport de la Direction National du Renseignement sur l’Iran il y a quatre mois avait soulevé la même levée de bouclier des pro-Bush et refroidi jusqu’à certains partisans dans les rangs Républicains. Contredisant ses précédentes conclusions rendues publiques en 2005, qui insistait sur la volonté sans faille de Téhéran de se doter de l’arme nucléaire, cet organe de centralisation du renseignement affirmait que le régime iranien était en réalité moins déterminé à développer des armes nucléaires que les États-Unis ne le pensaient deux ans plus tôt… Une belle peau de banane au moment où l’administration Bush redouble d’efforts pour durcir les sanctions contre l’Iran, et convaincre de l’urgence d’agir une communauté internationale peu encline à la suivre.
    Dans ce contexte de « guerre civile » au sein du pouvoir, le Centre d’analyse opérationnelle de l’état-major interarmées américain vient de surenchérir en publiant, le 11 mars et contre l’avis de la Maison-Blanche, un rapport démontrant, documents irakiens à l’appui, l’absence de liens opérationnels entre l’ex-Président Saddam Hussein et les réseaux Al Qaïda.
    Cet argument, utilisé par l’administration Bush au même titre que l’existence d’armes de destruction massive pour justifier la guerre en mars 2003, vient donc lui aussi de tomber. Dire que Ben Laden s’époumonait à en convaincre les Américains depuis 2003…

    Anne Giudicelli



    Source : ************** : http://www.**************/article3069.html
    Dernière modification par samirlechequier, 24 mars 2008, 14h23.
    « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

  • #2
    Jordie n´est pas américain!

    Dure, dure d´être bébé!
    Réfléchis....
    Il faut que tu réfléchisses
    Mes pensées sont loins
    !
    [ Yacia Nabila ]

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