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Stratégie de l'emploi : les indices, quelle fiabilité ?
Editorial du quotidien économique : Le Maghreb.
Le 26 Mars 2008.
Quel rythme de création d'emplois, quel rythme de suppression d'emplois ? Quel écart ? Il n'y a guère de données pour des appréciations validées. Quels emplois parmi ceux qui sont durables et ceux qui ne le sont pas?
Les mêmes questions peuvent se poser pour ce qui concerne les entreprises. Quel rythme de création d'entreprises ? Quel rythme de disparition d'entreprises ? Quelles relations entre création et disparition d'emplois et création et disparition d'entreprises ? Continuons toujours sur la lancée des questionnements. Combien d'entreprises sont bénéficiaires et que sera-t-il fait des bénéfices ? Combien d'entreprises ne le sont pas et disposent-elles de plans de survie ?
Des données difficiles à réunir, alors qu'elles devraient être rendues publiques (si elles existent) à des fins d'analyses plus exactes et donc de décisions appropriées, à condition également qu'il y ait un consensus qui les crédibilise car on sait qu'à ce jour, il s'ensuit souvent une suspicion, après leur déclaration officielle, une croissance créatrice d'emplois ou création volontaire d'emplois improductifs.
Nous savons bien que nous ne sommes pas dans une situation où les pouvoirs publics souhaiteraient une croissance sans emploi, c'est-à-dire sacrifier l'emploi, donc réduire le pouvoir d'achat des ménages dans un contexte plus particulièrement où arrivent sur le marché du travail des jeunes plus impatients que ceux des générations passées, avec fatalement des implications sur la vie en société.
Il est vrai que la même préoccupation s'exprime même dans les pays développés. Le gouvernement met en œuvre une nouvelle stratégie de l'emploi construite sur une batterie de mesures qui révisent et réactualisent les anciens procédés tels les aides au microcrédit et les incitations des employeurs à recruter (insertion professionnelle, insertion de diplômés, etc.)
N.B.
Le 26 Mars 2008.
Quel rythme de création d'emplois, quel rythme de suppression d'emplois ? Quel écart ? Il n'y a guère de données pour des appréciations validées. Quels emplois parmi ceux qui sont durables et ceux qui ne le sont pas?
Les mêmes questions peuvent se poser pour ce qui concerne les entreprises. Quel rythme de création d'entreprises ? Quel rythme de disparition d'entreprises ? Quelles relations entre création et disparition d'emplois et création et disparition d'entreprises ? Continuons toujours sur la lancée des questionnements. Combien d'entreprises sont bénéficiaires et que sera-t-il fait des bénéfices ? Combien d'entreprises ne le sont pas et disposent-elles de plans de survie ?
Des données difficiles à réunir, alors qu'elles devraient être rendues publiques (si elles existent) à des fins d'analyses plus exactes et donc de décisions appropriées, à condition également qu'il y ait un consensus qui les crédibilise car on sait qu'à ce jour, il s'ensuit souvent une suspicion, après leur déclaration officielle, une croissance créatrice d'emplois ou création volontaire d'emplois improductifs.
Nous savons bien que nous ne sommes pas dans une situation où les pouvoirs publics souhaiteraient une croissance sans emploi, c'est-à-dire sacrifier l'emploi, donc réduire le pouvoir d'achat des ménages dans un contexte plus particulièrement où arrivent sur le marché du travail des jeunes plus impatients que ceux des générations passées, avec fatalement des implications sur la vie en société.
Il est vrai que la même préoccupation s'exprime même dans les pays développés. Le gouvernement met en œuvre une nouvelle stratégie de l'emploi construite sur une batterie de mesures qui révisent et réactualisent les anciens procédés tels les aides au microcrédit et les incitations des employeurs à recruter (insertion professionnelle, insertion de diplômés, etc.)
N.B.