La Algerian Air Force abrégé (AAF), ou bien Al Quwwat Al Djawia Al Djaza'eria en arabe est l'appellation officielle des forces armées aériennes de l'Algérie.
Insigne officiel du Commandement des Forces aériennes d'Algérie
Cocarde utilisée par l'armée de l'air algérienne
Historique
L'existence de l'armée de l'air algérienne remonte officieusement au temps de l'ALN. En effet cela est peu connu mais des pilotes de l'ALN (Armée de Libération Nationale) se préparaient discrètement à bord de MiG-15 en Égypte, dans la perspective de voler au secours de leurs frères au front en Algérie. Cette menace fut prise très au sérieux par les militaires français comme l'a déclaré le Général Hugues Silvestre de Sacy, chef du Service historique de l'armée de l'air française dans son article intitulé « Les barrages en Algérie, une vision aérienne du bouclage des frontières », dans lequel il déclare que la France connaîssait l'existence d'une escadrille algérienne qui s'entraînait en Égypte pour ensuite faire des attaques sur l'Algérie à partir de bases perdues dans le désert libyen. La preuve en fut donnée lorsque dès l'indépendance, plusieurs MIG-15 pilotés par des Algériens, s'étaient posés sur la Terre algérienne.
Constitution de l'AAF
MiG-15, Un des premiers avions utilisé par l'aviation algérienne
Dans les premiers temps, la formation des pilotes algériens s'effectua en Égypte et en Syrie, dans le cadre d'un programme d'entraide arabe, qui avait pour but de former et d'équiper la jeune force aérienne algérienne. L'Égypte de Nasser offrit 18 avions d'entraînement AL JOUMHOURIA (“La République”) fabriqués localement ainsi que 5 MiG-15 pour l'interception. En novembre 1962, des experts et instructeurs Est-Européens arrivèrent en Algérie avec ce qui semblait être la base de la future force aérienne algérienne : 5 bi-places MiG-15 UTI, 6 avions de transport Il-14 et 10 hélicoptères Mil Mi-4 Hound. Deux Beech D18S furent aussi acquis pour le transport des officiels du gouvernement.
Après de sérieux affrontements avec le Maroc (“guerre des sables”, 1963), les Algériens comprirent les dangers qui les guettaient, ils décidèrent donc de se lancer dans un vaste programme d'entraînement et de réarmement qui allait être parrainé par un allié de poids : l'URSS. Ce programme avait pour but de donner à l'Algérie la supériorité aérienne dans la région et par là, dissuader le Maroc de toute nouvelle attaque.
En 1964, l'Algérie acquit ses premiers avions offensifs : 50 MiG-15Bis et MiG-17F en plus de 14 bombardiers tactiques IL-28. Mais le projet ne s'arrêta pas là, l'Algérie acquit en plus 6 autres avions de transport Il-14, 1 Il-18 pour le gouvernement et le super transporteur russe de l'époque l'An-12 qui furent livrés avec à leurs bords des tonnes d'armes et de munitions pour l'armée de Terre. L'URSS modernisa également la base aérienne stratégique de Boufarik qui fut utilisée pour le soutien logistique de la FAA.
En 1965, un changement à la tête de l'état amena Houari Boumédiène au pouvoir. Ce dernier commença par changer le nom officiel de la force aérienne algérienne en Al Quwwat Al-Jawwiya Al-Jaza'eriya (QJJ). Le nouveau gouvernement renforça sa coopération avec l'Union Soviétique dans le domaine de l'armement et les premiers avions de combat modernes ne tardèrent pas à faire leur apparition. L'Algérie acquit 2 escadrons de chasseurs bombardiers MiG-17F, 20 autres hélicoptères MI-4 pour le transport, les missions d'attaque au sol et pour les missions de reconnaissance d'artillerie ainsi que 16 autres bombardiers IL-28. Mais l'évènement qui provoqua une grande polémique avec le Maroc fut l'arrivée de 6 avions supersoniques MiG-21F-13.
Au début de l'année 1967, 31 nouveaux MiG-21 furent livrés à l'AAF (Algerian Air Force) qui les divisa en deux escadrons d'interception et de chasse.
A Suivre....
Insigne officiel du Commandement des Forces aériennes d'Algérie
Cocarde utilisée par l'armée de l'air algérienne
L'existence de l'armée de l'air algérienne remonte officieusement au temps de l'ALN. En effet cela est peu connu mais des pilotes de l'ALN (Armée de Libération Nationale) se préparaient discrètement à bord de MiG-15 en Égypte, dans la perspective de voler au secours de leurs frères au front en Algérie. Cette menace fut prise très au sérieux par les militaires français comme l'a déclaré le Général Hugues Silvestre de Sacy, chef du Service historique de l'armée de l'air française dans son article intitulé « Les barrages en Algérie, une vision aérienne du bouclage des frontières », dans lequel il déclare que la France connaîssait l'existence d'une escadrille algérienne qui s'entraînait en Égypte pour ensuite faire des attaques sur l'Algérie à partir de bases perdues dans le désert libyen. La preuve en fut donnée lorsque dès l'indépendance, plusieurs MIG-15 pilotés par des Algériens, s'étaient posés sur la Terre algérienne.
Constitution de l'AAF
MiG-15, Un des premiers avions utilisé par l'aviation algérienne
Après de sérieux affrontements avec le Maroc (“guerre des sables”, 1963), les Algériens comprirent les dangers qui les guettaient, ils décidèrent donc de se lancer dans un vaste programme d'entraînement et de réarmement qui allait être parrainé par un allié de poids : l'URSS. Ce programme avait pour but de donner à l'Algérie la supériorité aérienne dans la région et par là, dissuader le Maroc de toute nouvelle attaque.
En 1964, l'Algérie acquit ses premiers avions offensifs : 50 MiG-15Bis et MiG-17F en plus de 14 bombardiers tactiques IL-28. Mais le projet ne s'arrêta pas là, l'Algérie acquit en plus 6 autres avions de transport Il-14, 1 Il-18 pour le gouvernement et le super transporteur russe de l'époque l'An-12 qui furent livrés avec à leurs bords des tonnes d'armes et de munitions pour l'armée de Terre. L'URSS modernisa également la base aérienne stratégique de Boufarik qui fut utilisée pour le soutien logistique de la FAA.
En 1965, un changement à la tête de l'état amena Houari Boumédiène au pouvoir. Ce dernier commença par changer le nom officiel de la force aérienne algérienne en Al Quwwat Al-Jawwiya Al-Jaza'eriya (QJJ). Le nouveau gouvernement renforça sa coopération avec l'Union Soviétique dans le domaine de l'armement et les premiers avions de combat modernes ne tardèrent pas à faire leur apparition. L'Algérie acquit 2 escadrons de chasseurs bombardiers MiG-17F, 20 autres hélicoptères MI-4 pour le transport, les missions d'attaque au sol et pour les missions de reconnaissance d'artillerie ainsi que 16 autres bombardiers IL-28. Mais l'évènement qui provoqua une grande polémique avec le Maroc fut l'arrivée de 6 avions supersoniques MiG-21F-13.
Au début de l'année 1967, 31 nouveaux MiG-21 furent livrés à l'AAF (Algerian Air Force) qui les divisa en deux escadrons d'interception et de chasse.
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