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5,2 millions d’unités ont été vendues en Algérie, en 2007, selon un institut allemand spécialisé dans l’étude des marchés.
Le marché de la téléphonie mobile en Algérie a battu des chiffres record en 2007. Pour la première fois, des chiffres fondés sur des statistiques scientifiques ont été publiés par un centre spécialisé dans les études de marché.
En effet, une étude établie par l’Institut allemand GFK (Growth From Knowledge), a relevé que le nombre d’appareils portables vendus en Algérie pour 2007 est de 5,2 millions d’unités. Soit une croissance de 13%.
Le chiffre d’affaires a été évalué, par le même centre, à 600 millions de dollars.
Il dévoile les détails sur les références d’appareils consommés lors de la même période. Le nombre de références est passé de 188 modèles en janvier 2007 à 314 en décembre 2007, soit + 67%. Ce bilan 2007 repose sur une analyse et une estimation réalisées à 100% sur le marché local à partir des données de ventes des magasins commercialisant des téléphones mobiles dans les principales villes des pays concernés. Les prix de vente communiqués sont des prix de vente TTC au consommateur final et c’est sur cette base que sont calculés également les chiffres d’affaires.
Dans un communiqué rendu public émanant de ce même centre, cette étude a lié le boom du marché algérien de la téléphonie à de nombreux facteurs. Elle mentionne, entre autres, la forte demande soutenue de la part des consommateurs, une meilleure organisation et structuration des distributeurs de la téléphonie.
Le même communiqué note également les nouvelles offres attractives introduites aussi bien par les opérateurs que les distributeurs, telle l’offre de packs. Grâce à cet exploit, ladite étude classe l’Algérie comme étant le plus grand marché au Maghreb dans ce secteur.
Comparativement aux chiffres réalisés en Tunisie et au Maroc, toujours selon le GFK, le marché national arrive de très loin en tête. A titre illustratif, les ventes au Maroc, durant le même laps de temps, se sont élevées à 3,9 millions d’unités. Le chiffre d’affaires est évalué à 385 millions de dollars. En Tunisie, les ventes avaient atteint pour la même année 1,8 million d’unités et 250 millions de dollars.
S’agissant des caractéristiques techniques et fonctionnalités, le GFK relève également et le marché algérien se dirige de plus en plus vers des appareils ultrasophistiqués. «Les écrans couleur qui représentaient moins de la moitié des ventes en 2006 s’arrogent 60% des ventes en 2007 tandis que 37% des téléphones vendus en 2007 sont équipés d’une caméra contre 25% seulement en 2006...», souligne ledit rapport.
Apportant plus de détails, Laurent Teissier, directeur du développement international du GFK a expliqué, dans un questionnaire qui lui a été envoyé par L’Expression, le mode de sondage effectué sur le marché local.
«Je tiens à signaler que nous sommes présents sur le marché algérien depuis 2005. Le GFK a suivi, minutieusement, l’évolution de la téléphonie mobile en Algérie. Pour notre méthode de travail, nous avons ciblé les métropoles à forte concentration de population, tels Oran, Alger, Annaba, Constantine, etc. Nos agents prennent attache avec tous les magasins commercialisant les portables. Ceux-ci nous communiquent le nombre d’unités vendues chaque mois. C’est une histoire de sélectionner des échantillons représentatifs. Egalement, nous sommes en contact permanent avec les distributeurs. Donc, le GFK ramène les chiffres directement de la première source», a-t-il écrit.
S’expliquant sur les perspectives du marché algérien, M.Teissier annonce:
«la téléphonie mobile en Algérie ne cesse de s’accroître».
Il précise que le consommateur algérien devient très exigeant. Selon la même source, «les Algériens sont, désormais, passés de la phase d’acquisition à celle du renouvellement de portable». Autrement dit, l’utilisateur de téléphone mobile se tourne de plus en plus vers la qualité.
«On aime posséder un téléphone à caméra, doté d’un appareil photo de plus de 3 mégapixels, d’une radio et de toutes les autres fonctionnalités».Cette étude vient de mettre fin à la guerre des chiffres qui caractérise le marché de la téléphonie en Algérie. Ces derniers temps, plusieurs «statistiques» ont été rendues publiques. Mais, tout le monde s’interroge sur la fiabilité de ces chiffres, car ils ne sont fondés sur aucune étude scientifique.
A propos du GFK, c’est le 5e institut au monde spécialisé dans les études de marché. Il opère dans 3 secteurs d’activité: études consommateurs, incluant toutes les études dont la source d’information est le consommateur ou le personnel médical, pôle d’activité média avec la mesure d’audience.
Dans ce secteur, le GFK est classé second dans le monde, grâce notamment à sa présence dans 25 pays. Le troisième secteur Retail and Technology concerne les panels de distributeurs, c’est-à-dire la mesure de ce que les consommateurs achètent dans les magasins en matière de produits technologiques, comme les téléphones portables.
- L'Expression
Le marché de la téléphonie mobile en Algérie a battu des chiffres record en 2007. Pour la première fois, des chiffres fondés sur des statistiques scientifiques ont été publiés par un centre spécialisé dans les études de marché.
En effet, une étude établie par l’Institut allemand GFK (Growth From Knowledge), a relevé que le nombre d’appareils portables vendus en Algérie pour 2007 est de 5,2 millions d’unités. Soit une croissance de 13%.
Le chiffre d’affaires a été évalué, par le même centre, à 600 millions de dollars.
Il dévoile les détails sur les références d’appareils consommés lors de la même période. Le nombre de références est passé de 188 modèles en janvier 2007 à 314 en décembre 2007, soit + 67%. Ce bilan 2007 repose sur une analyse et une estimation réalisées à 100% sur le marché local à partir des données de ventes des magasins commercialisant des téléphones mobiles dans les principales villes des pays concernés. Les prix de vente communiqués sont des prix de vente TTC au consommateur final et c’est sur cette base que sont calculés également les chiffres d’affaires.
Dans un communiqué rendu public émanant de ce même centre, cette étude a lié le boom du marché algérien de la téléphonie à de nombreux facteurs. Elle mentionne, entre autres, la forte demande soutenue de la part des consommateurs, une meilleure organisation et structuration des distributeurs de la téléphonie.
Le même communiqué note également les nouvelles offres attractives introduites aussi bien par les opérateurs que les distributeurs, telle l’offre de packs. Grâce à cet exploit, ladite étude classe l’Algérie comme étant le plus grand marché au Maghreb dans ce secteur.
Comparativement aux chiffres réalisés en Tunisie et au Maroc, toujours selon le GFK, le marché national arrive de très loin en tête. A titre illustratif, les ventes au Maroc, durant le même laps de temps, se sont élevées à 3,9 millions d’unités. Le chiffre d’affaires est évalué à 385 millions de dollars. En Tunisie, les ventes avaient atteint pour la même année 1,8 million d’unités et 250 millions de dollars.
S’agissant des caractéristiques techniques et fonctionnalités, le GFK relève également et le marché algérien se dirige de plus en plus vers des appareils ultrasophistiqués. «Les écrans couleur qui représentaient moins de la moitié des ventes en 2006 s’arrogent 60% des ventes en 2007 tandis que 37% des téléphones vendus en 2007 sont équipés d’une caméra contre 25% seulement en 2006...», souligne ledit rapport.
Apportant plus de détails, Laurent Teissier, directeur du développement international du GFK a expliqué, dans un questionnaire qui lui a été envoyé par L’Expression, le mode de sondage effectué sur le marché local.
«Je tiens à signaler que nous sommes présents sur le marché algérien depuis 2005. Le GFK a suivi, minutieusement, l’évolution de la téléphonie mobile en Algérie. Pour notre méthode de travail, nous avons ciblé les métropoles à forte concentration de population, tels Oran, Alger, Annaba, Constantine, etc. Nos agents prennent attache avec tous les magasins commercialisant les portables. Ceux-ci nous communiquent le nombre d’unités vendues chaque mois. C’est une histoire de sélectionner des échantillons représentatifs. Egalement, nous sommes en contact permanent avec les distributeurs. Donc, le GFK ramène les chiffres directement de la première source», a-t-il écrit.
S’expliquant sur les perspectives du marché algérien, M.Teissier annonce:
«la téléphonie mobile en Algérie ne cesse de s’accroître».
Il précise que le consommateur algérien devient très exigeant. Selon la même source, «les Algériens sont, désormais, passés de la phase d’acquisition à celle du renouvellement de portable». Autrement dit, l’utilisateur de téléphone mobile se tourne de plus en plus vers la qualité.
«On aime posséder un téléphone à caméra, doté d’un appareil photo de plus de 3 mégapixels, d’une radio et de toutes les autres fonctionnalités».Cette étude vient de mettre fin à la guerre des chiffres qui caractérise le marché de la téléphonie en Algérie. Ces derniers temps, plusieurs «statistiques» ont été rendues publiques. Mais, tout le monde s’interroge sur la fiabilité de ces chiffres, car ils ne sont fondés sur aucune étude scientifique.
A propos du GFK, c’est le 5e institut au monde spécialisé dans les études de marché. Il opère dans 3 secteurs d’activité: études consommateurs, incluant toutes les études dont la source d’information est le consommateur ou le personnel médical, pôle d’activité média avec la mesure d’audience.
Dans ce secteur, le GFK est classé second dans le monde, grâce notamment à sa présence dans 25 pays. Le troisième secteur Retail and Technology concerne les panels de distributeurs, c’est-à-dire la mesure de ce que les consommateurs achètent dans les magasins en matière de produits technologiques, comme les téléphones portables.
- L'Expression
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