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Mosquée Ketchaoua / Casbah : Un monument en péril

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  • Mosquée Ketchaoua / Casbah : Un monument en péril

    Danger : L’un des minarets de la mosquée menace de s’effondrer directement sur la place Ibn Badis, très fréquentée notamment à partir de 16h.

    L’image est saisissante : plusieurs personnes prennent place, quotidiennement, sur le parvis de la mosquée Ketchaoua, place Ibn Badis, à la Basse Casbah d’Alger. Chaque soir, la place est envahie par des centaines de vendeurs qui proposent des tas d’articles ménagers et des produits alimentaires. Leur présence est tellement dense que les différents accès demeurent, parfois jusqu’à 20h, fermés à la circulation automobile.

    Le drame dans tout cela, c’est que toute une foule humaine tente de gagner sa vie sans savoir vraiment qu’elle se met en danger. En fait, l’un des deux minarets de la vieille mosquée menace de s’effondrer à n’importe quel moment. C’est ce même danger qui a été mis en exergue lors d’une réunion qui a regroupé, dimanche dernier, le chef de service de la cellule pour la sauvegarde de la Casbah - qui se trouve à moins de 50 m de la mosquée - et le bureau d’études engagé dans le cadre de la réhabilitation du minaret. Farid Fettouche, de la direction de la culture, s’est montré critique envers le chargé de l’étude, accusé d’immobilisme. «Depuis notre réunion, début mars, rien n’a été fait», assène-t-il.

    Sur les lieux, seul un échafaudage métallique, placé au pied de la partie fragilisée, témoigne d’une future opération de consolidation de la structure.

    Le chef de service parle ici des mesures d’urgence à mettre en place. En clair, il s’agit pour lui de sécuriser le périmètre afin d’éviter d’éventuelles victimes en cas de chute du minaret. S’agissant du retard observé dans la réalisation des travaux dits d’«urgence», le chargé du suivi a dit qu’il était à la recherche de «solutions techniques» à la consolidation du minaret, un travail qui devrait se faire dans la deuxième phase, objecte le chef de service. Le bureau d’études s’est cependant engagé à faire réaliser une clôture de chantier dès le lendemain de cette réunion, soit lundi. Ce mercredi matin, rien n’a encore été fait. Mis à part le caractère urgent de sécuriser les passants, M. Fettouche a informé les concernés que des pressions s’exercent sur lui, surtout de la part de la wilaya, à cause de cette inaction. Aussi, le chef de service a invité les concernés à élaborer une étude technico-financière relative à l’opération de consolidation du minaret. Sans fixé d’échéances, il a demandé aussi que le diagnostic soit élargi à toute la structure (mosquée). Le rapport d’étude sera ensuite présenté par la direction de la culture au ministère de tutelle pour financement.

    Selon M. Fettouche, le département de Khalida Toumi a été saisi uniquement au sujet du minaret. «On tentera d’arracher le maximum», compte-t-on. En attendant que ce processus aboutisse, la mosquée, véritable vitrine en péril de la Basse-Casbah, continue à être visitée par des ambassadeurs de passage à Alger et d’autres délégations étrangères.




    - Le SoirInfo

  • #2
    C'est lamentable, c'est sans conteste la plus belle mosquée ottomane d'Algérie

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