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Ces derniers temps, Nicolas Sarkozy a eu moins à tenir compte des compliments qu'à l'accoutumée : "Il y en avait moins", a ironisé mercredi le chef de l'Etat dans un entretien à la radio publique britannique BBC.
"Je ne suis pas le genre d'homme à écouter les compliments et à mépriser les critiques. Je tiens compte des deux", a assuré le président de la République, interrogé sur ses difficultés politiques. "Les compliments, il faut dire que ces derniers temps, j'ai dû moins en tenir compte : il y en avait moins. Mais j'en ai eu tellement pendant des années", s'est rassuré Nicolas Sarkozy, un brin sarcastique.
Interrogé sur son changement de style, qui lui serait imposé par les mauvais sondages et la défaite de la droite aux élections municipales, le président français a aussi minimisé la question. "Franchement, si la seule chose que l'on a à me reprocher, c'est le style, cela veut donc dire sur le fond qu'il n'y a rien à me reprocher ?", a-t-il fait mine d'interroger.
"Cela fait dix mois que je suis président de la République et je dis à la Grande-Bretagne une chose : je n'ai retiré aucun de mes projets de réformes. Je n'ai reculé sur aucun sujet. J'ai mené toutes les réformes que j'avais promises comme j'avais dit que je le ferai."
Et de conclure d'une nouvelle pirouette, digne du président "bling-bling" brocardé par ses détracteurs : "S'il y a un problème de style, j'espère que vous apprécierez l'habit que j'ai fait faire pour la soirée royale..."
AP
"Je ne suis pas le genre d'homme à écouter les compliments et à mépriser les critiques. Je tiens compte des deux", a assuré le président de la République, interrogé sur ses difficultés politiques. "Les compliments, il faut dire que ces derniers temps, j'ai dû moins en tenir compte : il y en avait moins. Mais j'en ai eu tellement pendant des années", s'est rassuré Nicolas Sarkozy, un brin sarcastique.
Interrogé sur son changement de style, qui lui serait imposé par les mauvais sondages et la défaite de la droite aux élections municipales, le président français a aussi minimisé la question. "Franchement, si la seule chose que l'on a à me reprocher, c'est le style, cela veut donc dire sur le fond qu'il n'y a rien à me reprocher ?", a-t-il fait mine d'interroger.
"Cela fait dix mois que je suis président de la République et je dis à la Grande-Bretagne une chose : je n'ai retiré aucun de mes projets de réformes. Je n'ai reculé sur aucun sujet. J'ai mené toutes les réformes que j'avais promises comme j'avais dit que je le ferai."
Et de conclure d'une nouvelle pirouette, digne du président "bling-bling" brocardé par ses détracteurs : "S'il y a un problème de style, j'espère que vous apprécierez l'habit que j'ai fait faire pour la soirée royale..."
AP