Plusieurs centaines de personnes manifestent depuis jeudi matin devant l'ambassade de France à Moroni pour protester contre la fuite à Mayotte du président renversé de l'île comorienne d'Anjouan.
La France va-t-elle accueillir le «Hérisson» ? Pour Yves Jégo, nouveau secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, la «demande d'asile politique» de Mohamed Bacar, président renversé de l'île comorienne d'Anjouan, est en tout cas à l'étude.
Le colonel qui contrôlait cette île depuis 2001 est «sous la surveillance de la gendarmerie à Mayotte» depuis qu'il a été chassé de son palais présidentiel, mardi, par l'armée comorienne, appuyée par des détachements de l'Union africaine.
«Nous réfléchissons aux conditions de son assignation à résidence pour étudier sa demande d'asile politique, qui sera étudiée selon les lois et règlements de la République, le plus rapidement j'espère», a répondu Yves Jégo à la préfecture de Saint-Denis de la Réunion, lorsqu'on lui demandait si le président renversé allait bien être transféré par avion de Mayotte à La Réunion. Selon des sources proches de la préfecture de Mayotte, il serait question de le transporter jusqu'à l'île française à bord d'un avion militaire.
De son côté, le ministre de la Défense comorien a affirmé qu'il «ferait tout» pour que Bacar soit jugé aux Comores.
Manifestations à Mayotte et à Moroni
Dans le même temps, des manifestations d'Anjouanais se sont multipliées jeudi à Mayotte contre la présence du colonel Bacar, et l'aéroport de Pamandzi a été placé sous la protection des forces de l'ordre. De nombreux Anjouanais de Mayotte se disent en effet «révoltés» par la protection accordée selon eux par la France à l'ancien président d'Anjouan. Environ 200 personnes sont également réunies devant l'ambassade de France à Moroni, capitale des Comores.
Mohamed Bacar est arrivé mercredi à Mayotte. Selon le gouvernement comorien, il aurait pris la fuite déguisé en femme et aurait gagné l'île Mayotte par bateau.
Il était activement recherché depuis le début, mardi à l'aube, de l'opération «Démocratie aux Comores» lancée par l'armée comorienne et les troupes mandatées par l'Union africaine (UA), pour renverser les autorités jugées illégales d'Anjouan. Une opération soutenue par la France qui a transporté des troupes africaines jusque dans l'archipel de l'Océan indien.
Par J.C.
Sources : lefigaro.fr /AFP
La France va-t-elle accueillir le «Hérisson» ? Pour Yves Jégo, nouveau secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, la «demande d'asile politique» de Mohamed Bacar, président renversé de l'île comorienne d'Anjouan, est en tout cas à l'étude.
Le colonel qui contrôlait cette île depuis 2001 est «sous la surveillance de la gendarmerie à Mayotte» depuis qu'il a été chassé de son palais présidentiel, mardi, par l'armée comorienne, appuyée par des détachements de l'Union africaine.
«Nous réfléchissons aux conditions de son assignation à résidence pour étudier sa demande d'asile politique, qui sera étudiée selon les lois et règlements de la République, le plus rapidement j'espère», a répondu Yves Jégo à la préfecture de Saint-Denis de la Réunion, lorsqu'on lui demandait si le président renversé allait bien être transféré par avion de Mayotte à La Réunion. Selon des sources proches de la préfecture de Mayotte, il serait question de le transporter jusqu'à l'île française à bord d'un avion militaire.
De son côté, le ministre de la Défense comorien a affirmé qu'il «ferait tout» pour que Bacar soit jugé aux Comores.
Manifestations à Mayotte et à Moroni
Dans le même temps, des manifestations d'Anjouanais se sont multipliées jeudi à Mayotte contre la présence du colonel Bacar, et l'aéroport de Pamandzi a été placé sous la protection des forces de l'ordre. De nombreux Anjouanais de Mayotte se disent en effet «révoltés» par la protection accordée selon eux par la France à l'ancien président d'Anjouan. Environ 200 personnes sont également réunies devant l'ambassade de France à Moroni, capitale des Comores.
Mohamed Bacar est arrivé mercredi à Mayotte. Selon le gouvernement comorien, il aurait pris la fuite déguisé en femme et aurait gagné l'île Mayotte par bateau.
Il était activement recherché depuis le début, mardi à l'aube, de l'opération «Démocratie aux Comores» lancée par l'armée comorienne et les troupes mandatées par l'Union africaine (UA), pour renverser les autorités jugées illégales d'Anjouan. Une opération soutenue par la France qui a transporté des troupes africaines jusque dans l'archipel de l'Océan indien.
Par J.C.
Sources : lefigaro.fr /AFP