Un «poids lourd» à la rescousse de la RASD
La Russie vient de donner un coup de massue diplomatique dans les certitudes marocaines sur la vision du règlement du dossier sahraoui. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ce pays, véritable poids lourds qui fait un grand come back au sein du Conseil de sécurité, a plaidé pour une juste et stricte application des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU pour le règlement du conflit du Sahara Occidental qui oppose, voici déjà trente années, le Front Polisario et le Royaume chérifien.
Selon les propos du premier diplomate russe, suivi en cela par son vice-ministre des Affaires étrangères, Alexandre Iakovenko, nulle nuance n’est à déceler dans la position russe par rapport à cette question. A ce dernier titre, la position russe devait transparaître officiellement au cours des entretiens, mardi passé, entre Moscou et l’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental, Peter Van Walsum.
Un communiqué sanctionnant cette rencontre a fait état d’une position de principe russe qui s’attache à l’idée d’une solution politique sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Autrement dit, une solution qui se fonde sur le principe reconnu du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Le communiqué ne manque pas d’ailleurs de préciser l’importance d’une solution «mutuellement acceptée par les deux parties au conflit, (et qui) constituerait une des garanties importantes pour un règlement durable» de cette question.
Pour donner à voir, à travers cette position spécifique au Sahara occidental et au droit des Sahraouis, Moscou a tenu à préciser que cette position de principe russe vaut «dans la recherche de solutions aux autres conflits.»
La Russie qui a affirmé avoir prêté une attention particulière à l’application des résolutions
1 754 et 1 783 du Conseil de sécurité sur la base desquelles quatre rounds de négociations avaient eu lieu entre le Maroc et le Front Polisario à Manhasset aux Etats-Unis, a bouleversé certaines certitudes et fait pencher la balance diplomatique, à travers cette position, en faveur du Front Polisario dont le représentant en Russie, le Dr Ali Salem Mohamed Fadel, tout en se félicitant de la constance de la Russie quant à ces positions de principe en matière de droit des peuples, n’a pas manqué de mettre en exergue l’attachement de ce pays à la légalité internationale. «C’est une position de principe qui place les questions cruciales dans leur véritable contexte et le Front Polisario ne peut que s’en féliciter», devait souligner le Dr Ali Salem Mohamed Fadel. Une occasion pour ce diplomate sahraoui de réitérer les positions du Front Polisario par rapport à la solution colonialiste que le Maroc entend imposer aux dépens de la légalité internationale et du droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même. Une occasion aussi pour rappeler l’attachement indéfectible du Polisario «aux résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu, notamment les résolutions 1 754 et 1 783 qui réaffirment que les parties au conflit, en l’occurrence le Maroc et le Front Polisario, doivent aller aux négociations – avec bonne foi – et en étant animées d’une réelle volonté de parvenir à une solution pacifique permettant au peuple du Sahara occidental d’exercer en toute liberté son droit à l’autodétermination.» Le responsable sahraoui a souligné, à ce propos, que «le Front Polisario était allé aux quatre rounds de négociation avec bonne foi et en étant disposé à négocier avec l’espoir de parvenir à une solution au conflit sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu». Il a rappelé, dans ce contexte, que «le 10 avril 2007, le Polisario avait présenté trois propositions au moment où le Maroc n’en avait
présenté qu’une seule, à savoir ce qu’il appelle l’autonomie, alors qu’aucun pays au sein de l’Onu ne reconnaît sa souveraineté sur le Sahara occidental». «Nous espérons que le Maroc reviendra à la raison et que la parole soit donnée au peuple sahraoui afin de sortir de cette situation imposée depuis plus de trois décennies suite é l’invasion et l’occupation par le Maroc d’une partie de son territoire», a-t-il conclu.
La Russie vient de donner un coup de massue diplomatique dans les certitudes marocaines sur la vision du règlement du dossier sahraoui. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ce pays, véritable poids lourds qui fait un grand come back au sein du Conseil de sécurité, a plaidé pour une juste et stricte application des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU pour le règlement du conflit du Sahara Occidental qui oppose, voici déjà trente années, le Front Polisario et le Royaume chérifien.
Selon les propos du premier diplomate russe, suivi en cela par son vice-ministre des Affaires étrangères, Alexandre Iakovenko, nulle nuance n’est à déceler dans la position russe par rapport à cette question. A ce dernier titre, la position russe devait transparaître officiellement au cours des entretiens, mardi passé, entre Moscou et l’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental, Peter Van Walsum.
Un communiqué sanctionnant cette rencontre a fait état d’une position de principe russe qui s’attache à l’idée d’une solution politique sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Autrement dit, une solution qui se fonde sur le principe reconnu du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Le communiqué ne manque pas d’ailleurs de préciser l’importance d’une solution «mutuellement acceptée par les deux parties au conflit, (et qui) constituerait une des garanties importantes pour un règlement durable» de cette question.
Pour donner à voir, à travers cette position spécifique au Sahara occidental et au droit des Sahraouis, Moscou a tenu à préciser que cette position de principe russe vaut «dans la recherche de solutions aux autres conflits.»
La Russie qui a affirmé avoir prêté une attention particulière à l’application des résolutions
1 754 et 1 783 du Conseil de sécurité sur la base desquelles quatre rounds de négociations avaient eu lieu entre le Maroc et le Front Polisario à Manhasset aux Etats-Unis, a bouleversé certaines certitudes et fait pencher la balance diplomatique, à travers cette position, en faveur du Front Polisario dont le représentant en Russie, le Dr Ali Salem Mohamed Fadel, tout en se félicitant de la constance de la Russie quant à ces positions de principe en matière de droit des peuples, n’a pas manqué de mettre en exergue l’attachement de ce pays à la légalité internationale. «C’est une position de principe qui place les questions cruciales dans leur véritable contexte et le Front Polisario ne peut que s’en féliciter», devait souligner le Dr Ali Salem Mohamed Fadel. Une occasion pour ce diplomate sahraoui de réitérer les positions du Front Polisario par rapport à la solution colonialiste que le Maroc entend imposer aux dépens de la légalité internationale et du droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même. Une occasion aussi pour rappeler l’attachement indéfectible du Polisario «aux résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu, notamment les résolutions 1 754 et 1 783 qui réaffirment que les parties au conflit, en l’occurrence le Maroc et le Front Polisario, doivent aller aux négociations – avec bonne foi – et en étant animées d’une réelle volonté de parvenir à une solution pacifique permettant au peuple du Sahara occidental d’exercer en toute liberté son droit à l’autodétermination.» Le responsable sahraoui a souligné, à ce propos, que «le Front Polisario était allé aux quatre rounds de négociation avec bonne foi et en étant disposé à négocier avec l’espoir de parvenir à une solution au conflit sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu». Il a rappelé, dans ce contexte, que «le 10 avril 2007, le Polisario avait présenté trois propositions au moment où le Maroc n’en avait
présenté qu’une seule, à savoir ce qu’il appelle l’autonomie, alors qu’aucun pays au sein de l’Onu ne reconnaît sa souveraineté sur le Sahara occidental». «Nous espérons que le Maroc reviendra à la raison et que la parole soit donnée au peuple sahraoui afin de sortir de cette situation imposée depuis plus de trois décennies suite é l’invasion et l’occupation par le Maroc d’une partie de son territoire», a-t-il conclu.
27-03-2008
Ahmed Rehani
Ahmed Rehani
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