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Mali : Un coup venu de l’Algérie

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  • Mali : Un coup venu de l’Algérie

    Un coup venu de l’Algérie
    Mali - Sécurité

    Bahanga et des mercenaires en action à Kidal - Ibrahim Ag Bahanga, à la tête d’un groupe composé de mercenaires nigériens, tchadiens, mauritaniens et d’éléments du Front Polisario, recrutés en Algérie, a attaqué, le jeudi 20 mars dernier, une colonne de l’armée malienne dans un secteur situé entre Tinzawaten et Kidal. Cette attaque est intervenue quelques jours seulement après la libération des derniers otages, sous l’auspice de la Libye. Aussi, brise-t-elle une longue trêve observée dans le secteur de Kidal.

    En effet, l’attaque de la semaine dernière a eu lieu au niveau d’un passage situé entre des montagnes sur une route menant à Tinzawaten et qui est régulièrement empruntée par des convois de l’armée.

    C’est au retour d’une mission de ravitaillement des troupes stationnée à Tinzawaten que le convoi fut attaqué. Le passage emprunté par l’armée avait en effet été truffé de mines ; ces explosifs utilisés depuis quelque temps au nord par les bandits armés et qui proviennent de l’Algérie et même du Darfour (Soudan), selon certaines sources.

    Des blessés pris en otage

    Au cours de cette embuscade, menée par Bahanga, en compagnie de son groupe de mercenaires, les deux engins BRDM assurant la couverture du convoi sont particulièrement visés par les assaillants. Bilan officiel : trois morts, selon un communiqué du ministère de la défense. Suite à cette attaque, les événements vont s’enchaîner à une allure vertigineuse. La Croix-Rouge a dépêché sur les lieux une équipe ; des membres du comité de suivi de l’Accord d’Alger accompagnent cette mission. Selon des informations en provenance de Kidal, sur le terrain, les deux missions (Croix rouge et Comité de suivi) avaient demandé l’arrêt des hostilités afin de permettre l’évacuation des blessés. Les belligérants acceptent ; la Croix rouge prend en charge la trentaine de blessés du côté de l’armée et les met en route pour Kidal.

    Mais en chemin, une colonne de véhicules 4 x 4 des bandits, faisant fi des principes élémentaires en matière de conflit armé notamment l’assistance aux blessés, intercepte la mission de la Croix rouge. Les soldats blessés, sont pris en otage, malgré leur état de santé, sous les yeux des agents de la Croix rouge et des membres du Comité de suivi. C’est vrai : le banditisme a ses propres règles.

    Les hommes de Bahanga administrent ainsi à l’opinion qu’ils sont et demeurent des hors la loi, prêts à tout.

    Sur le terrain, des combats particulièrement violents ont repris entre l’armée et le groupe de bandits. Ces combats se sont poursuivis durant une bonne partie de la journée. Au même moment, des renforts militaires à partir de Kidal, Abeïbara, Boureïssa et de Tinzawaten sont envoyés sur les lieux de l’accrochage.

    Les vendredi 21 et samedi 22 mars, des accrochages se sont multipliés entre les deux parties, toujours dans les secteurs de Tinzawaten et d’Abeïbara.

    Le dimanche 23 mars, l’armée a finalement réussi à reprendre le contrôle de la situation sur tout l’axe Kidal-Tinza-Abeïbara. Les éléments de l’armée, victimes de la première attaque, ont résisté jusqu’à l’arrivée des renforts. Quant aux bandits, ils ont finalement abandonné le terrain en laissant derrière eux plusieurs blessés, des morts, ainsi que d’importants matériels (véhicules, armes et munitions), indique un officier de l’armée. Pour l’instant, il n y a aucun bilan globale de ces trois jours d’affrontement.

    Partout au nord, l’armée a aussitôt déclenché des opérations de ratissage. Objectif : traquer les bandits. Mais après leur coup, ceux-ci ont franchi la frontière et se sont terrés –comme d’habitude !- en Algérie, un territoire qui leur sert de base arrière.

    Cette reprise des attaques qui a surtout touché le secteur d’Abeïbara n’est guère surprenante. Elle est intervenue moins de deux semaines après que le renégat Bahanga eut libéré le dernier groupe d’otages qu’il détenait.

    Minutieusement gardé secret, jusqu’à son aboutissement, le processus ayant conduit à la libération des otages mené par Tripoli avait provoqué l’ire de certains hauts responsables algériens, notamment de hauts dignitaires de l’armée et des services de sécurité. Ces derniers sont fortement soupçonnés d’être à la fois les parrains des réseaux de trafic et de certains groupes armés ; conséquemment ils sont à la base de tous les remous qui secouent actuellement la bande sahélo-saharienne, précisément la déstabilisation de pays voisins : le Mali et le Niger...

    Par ailleurs, la libération des derniers otages maliens et nigériens obtenue grâce à l’implication des autorités de Tripoli et de la Fondation Seif El Islam Kadhafi, a été très mal perçue par des dignitaires algériens proches du pouvoir, dont l’intention est de maintenir leur pays dans un rôle obscur qu’il a toujours joué par rapport au nord du Mali. Pour des raisons politiques et géostratégiques, ils sont farouchement hostiles à toutes interventions étrangères dans le septentrion malien. Ils sont à l’origine des troubles enregistrés à Kidal juste après l’ouverture en 2006 du Consulat libyen dans cette localité. Ce qui avait obligé à l’époque, les Libyens à quitter les lieux.

    Que veut donc l’Algérie ?

    L’attaque de la semaine dernière a donc été conçue, préparée et exécutée à partir de l’Algérie où Bahanga et ses hommes vivent en toute quiétude. Elle avait été précédée quelques jours auparavant par un communiqué de la bande à Bahanga, dans lequel les bandits exigent le retrait de l’armée du nord. Un prétexte tout trouvé qui cache mal une partie de la réalité.

    En fait, trois facteurs combinés ont poussé Bahanga à reprendre les hostilités.

    Premier facteur : ces dernières semaines, avec les négociations directement engagées par Tripoli auprès de Bahanga, les Algériens ont senti qu’ils étaient sur le point de perdre leur contrôle sur le bandit dont ils savent imprévisible et surtout porté vers le gain facile.

    Deuxième facteur : les officiers affiliés aux réseaux de trafic et qui ont beaucoup influé sur les récents événements dans le septentrion malien avaient, à partir de la libération des otages, leur raison de s’inquiéter. Cette libération présageait le retour du calme au nord. Toutes choses qui sont loin d’arranger leurs affaires. Car l’occupation par l’armée malienne de localités du nord, dont Tinzawaten, porte actuellement un coup dur aux trafiquants.

    Troisième facteur : c’est l’attitude de certains hommes politiques, constamment sous pression des « Généraux » et proches du pouvoir algérien, qui sont très remontés, après le succès des Libyens dans le dénouement de l’affaire des otages. Pour eux, il est tout simplement inacceptable que l’Algérie soit « hors jeux » dans le dossier du nord. Ces politiques ont toujours exercé de leur côté une influence sur Bahanga, Fagaga et autres.

    Suite donc au dénouement de l’affaire des otages, ces deux groupes (militaire et politique) entendent exercer par l’intermédiaire de leur protégé (Bahanga) une nouvelle pression sur les autorités maliennes. Les uns et les autres veulent simplement, à partir de calculs politiques et stratégiques et conformément à leurs intérêts, en imposer au Mali. A l’évidence, en Algérie, l’intention de certains responsables est de se servir de la tension au nord du Mali comme moyen de pression sur les autorités maliennes. Ce pays veut par ailleurs se maintenir dans son rôle obscur de « pompier pyromane » dans la crise du septentrion malien.

    Sinon comment comprendre que depuis des mois, Bahanga, Fagaga et leurs mercenaires refassent régulièrement surface en Algérie, après avoir été chassés de Tinzawaten et après leur décision de libérer les otages ?

    En réalité, quelque part en Algérie, certains responsables politiques et militaires ne souhaitaient nullement la libération des otages, encore moins qu’elle soit l’œuvre des Libyens. Ce qu’ils voulaient, c’était d’avoir permanemment, à travers les otages, un moyen de chantage sur les autorités maliennes. Et ce qu’ils désirent, c’est le retrait de l’armée de Tinzawaten, un carrefour du trafic. Ainsi, ce plan diabolique conçu en Algérie ayant échoué, que restait-il encore aux Algériens pour « rappeler les autorités de Bamako à l’ordre » ? Pousser Bahanga à reprendre les hostilités. L’apatride s’exécuta.

    Le sanctuaire des bandits

    Les Algériens, à partir des événements de la semaine dernière, ont prouvé jusqu’où ils sont déterminés à aller pour déstabiliser le Mali par le canal de deux hommes (Bahanga et Fagaga), désormais associés à des réseaux algériens de trafic. Deux hommes qui, en vérité, savent que sans l’Algérie, ils n’ont aucune chance d’échapper à l’armée malienne.

    En effet, en territoire algérien, Bahanga et ses mercenaires sont ravitaillés en armes, minutions, vivres et carburant. C’est là qu’ils vivent et se déplacent en toute tranquillité. C’est toujours en Algérie, que le duo Bahanga-Fagaga recrute actuellement des mercenaires. C’est enfin en Algérie qu’ils sont retournés après leur coup, pour en préparer d’autres...

    Voilà comment un pays, devenu le sanctuaire des bandits, mercenaires, trafiquants et autres terroristes, a entrepris de mettre le Nord-Mali à feu et à sang, au moment où sa plus grande société pétrolière (la Sonatrach) effectue, en toute quiétude des recherches pétrolières dans la zone de Taoudenit.

    Curieusement, les Algériens accomplissant ces recherches, ne sont nullement inquiétés, dans une zone pourtant à la portée des bandits.

    Par contre, dans cette même zone, des mercenaires entraînés et équipés prennent pour cibles des convois de l’armée et des véhicules civils.

  • #2
    (suite)

    A coup sûr, après l’embuscade de la semaine dernière, les attaques risquent de se poursuivre sous d’autres formes et dans d’autres endroits du nord. Cela avec l’appui de responsables algériens dont les intérêts, en réalité, sont intimement liés à la persistance de la tension au nord du Mali et du Niger. En effet, ces responsables, surtout de hauts gradés de l’armée algérienne, tirent de gros profits du trafic de drogue et d’armes, le long de la bande sahélo-saharienne, dont une bonne partie du Nord-Mali.

    Le retrait de l’armée malienne de cette partie de notre territoire exigé par Bahanga et Fagaga n’a d’autres motivations que d’ouvrir un boulevard devant les réseaux de trafiquants implantés dans le secteur de Kidal, jusqu’en Algérie.

    Car ce pays, depuis des années, dispose d’une armée gangrenée par la corruption et le trafic. Dans ce cas, Bahanga et Fagaga ne sont que des marionnettes dont les ficelles sont tirées à partir du territoire algérien. Un pays dont les responsables ne se soucient guère de formules encore moins de méthodes à utiliser pour déstabiliser les régions nord de ses voisins (Mali et Niger).

    CH. Sylla

    L'Aube du 27 mars 2008

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    • #3
      Hé oui il faudrait étre quand méme MASO..........
      pour honnorer les tortionnaires de ces compatriotes.......

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      • #4
        Bravo les hommes Malien de thamudjgha

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        • #5
          A Ayoub, tu fais encore dans l'antialgeriennisme primaire, tu nous sors un article de l'Aube qui est un quotidien malien depuis toujours anti algerien, et c'est le seul journal qui met en cause l'Algérie danc cette affaire, je t'invite à lire tous les autres journaux maliens qui ne considerent pas du tout l'Algérie comme à l'origine du probleme, mais bien sur tu prend que ce qui t'arrange....

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          • #6
            heuu .. ce n'est pas un journal marocain en tout cas!

            Pourquoi vouloir à tout prix étouffer ce point de vue?

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            • #7
              Envoyé par riati
              Pourquoi vouloir à tout prix étouffer ce point de vue?
              On étouffe rien, chaqu'un est libre de chantonner la chanson qui lui plait.

              Mais la réalité est que si c'était vraiment celà, alors le Mali a tout le droit du monde de couper ses relations avec l'Algérie et de protester énergiquement auprés des Nations Unis et sur la scène internationale, car la situation est grave, et y a eu des combats d'une rare violrnce avec de centaines de soldats maliens entre morts et blessés et des dizaines de prisonniers sans compter les quantités d'armes et de munition que la rebéllion c'est procuré comme butin de guerre.

              Mais on vois bien que le Mali n'a jamais accusé l'Algérie de quoi ce soit et dernièrement son président était à Alger et l'Algérie a d'excellentes relations avec le Mali.

              Donc accuser l'Algérie, est vraiment du n'importe quoi.

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              • #8
                Donc accuser l'Algérie, est vraiment du n'importe quoi.

                Non, ce n'est pas n'importe quoi, c'est typiquement ayoubien, et marocain, et oui, puisque tout les problèmes avec le SO c'est l'Algérie, alors les problèmes de touts les autres pays c'est aussi l'Algérie.
                On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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                • #9
                  Bonsoir tout le monde.

                  Car ce pays, depuis des années, dispose d’une armée gangrenée par la corruption et le trafic. Dans ce cas, Bahanga et Fagaga ne sont que des marionnettes dont les ficelles sont tirées à partir du territoire algérien. Un pays dont les responsables ne se soucient guère de formules encore moins de méthodes à utiliser pour déstabiliser les régions nord de ses voisins (Mali et Niger).


                  La "Main étrangère", le "KITUKI", le "Complot", le "Terrorisme" des marionnette et des ficelles et ça nous donne ...abracadrabra....

                  Un énorme n'importe quoi
                  La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
                  De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
                  .
                  Merci.
                  " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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                  • #10
                    Il faut faire gaffe les amis .

                    Tout le monde n'est pas raisonnable comme le Maroc.

                    LA REGION EST UNE POUDRIERE ET L'ARROSEUR RISQUE D'ETRE ARROSE .

                    L'UNION SACREE DES TOUAREGS RISQUE DE FAIRE TACHE D'HUILE.

                    Commentaire


                    • #11
                      les libyens sont entrain de regler cette histoire

                      Mali: des officiels en Libye pour des pourparlers de paix, les rebelles attendus

                      Il y a 4 heures
                      BAMAKO (AFP) — Des représentants des autorités maliennes sont arrivés mercredi en Libye pour des pourparlers visant à relancer la paix avec le chef rebelle touareg malien Ibrahim Ag Bahanga, dont des émissaires sont attendus jeudi à Tripoli, a-t-on appris de source diplomatique.
                      "Les émissaires du gouvernement malien sont déjà à Tripoli, ceux de la rébellion sont attendus jeudi", a déclaré à l'AFP cette source diplomatique malienne. La délégation de Bamako est composée d'un militaire de haut rang et d'un "chef" touareg.
                      "C'est toujours pour la recherche de la paix. J'espère qu'on va parvenir à cette paix", a poursuivi la même source.
                      Ces pourparlers en Libye visent à apaiser une situation devenue très tendue dans le nord du Mali depuis que le chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga a repris les armes le 20 mars.
                      Au moins huit personnes, dont cinq civils, ont été tués par l'explosion de mines et 33 militaire maliens ont été enlevés par Ag Bahanga après des affrontements avec l'armée depuis la reprise des hostilités.
                      En 2006, des accords de paix signés à Alger avaient officiellement mis fin aux rébellions touareg.
                      Mais fin août 2007, le groupe d'Ag Bahanga a déclenché plusieurs opérations contre l'armée dans la région, enlevant notamment une cinquantaine de personnes, dont les dernières avaient été libérées début mars notamment grâce à une médiation libyenne.
                      S'il n'a pas émis de revendications officielles, le chef rebelle se plaint régulièrement du redéploiement de l'armée malienne dans l'extrême nord du Mali, zone carrefour de nombreux trafics située à plus de 2.000 km au nord de Bamako.
                      Dernière modification par Paradou, 27 mars 2008, 20h56.

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                      • #12
                        Il faut faire gaffe les amis .

                        Tout le monde n'est pas raisonnable comme le Maroc.

                        LA REGION EST UNE POUDRIERE ET L'ARROSEUR RISQUE D'ETRE ARROSE .

                        L'UNION SACREE DES TOUAREGS RISQUE DE FAIRE TACHE D'HUILE.

                        ça c'est le rêve que caresse le makhzen......

                        mais depuis 30 ans il ne se reveille qu'avec un seul cauchemard... le sahara.
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                        • #13
                          Je crois que nos fréres Marocains ,ne savent plus a quel saint se vouez
                          c'est trés mauvais signe, depuis quelque temps ils n'arretent pas de Gigoter.

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                          • #14
                            Everybody

                            == MODERATION ==
                            Soyez poli et évitez les attaques personnelles - Lisez la charte du forum

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                            • #15
                              nos pauvres frères marocains

                              == MODERATION ==
                              Soyez poli et évitez les attaques personnelles - Lisez la charte du forum

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