Le Crédit agricole publie une étude sur les 13 nouveaux dragons de l'économie mondiale
Dans le sillage des mutations perpétuelles que génère le nouvel ordre mondial, les économies émergentes sont de plus en plus nombreuses.
Ainsi, après les continents latino-américain et asiatique, ce sont les pays de la rive sud de la Méditerranée qui semblent s'orienter de plus en plus vers la consolidation de leurs économies. Au moins deux pays de cette région figurent, désormais, parmi les 13 nouveaux dragons de la planète.
En effet, selon une étude effectuée récemment par la banque française, le Crédit agricole, sur les pays qui confirment leur stature de potentielle puissance économique mondiale, les économies comme le Brésil, l'Inde, la Russie et la Chine, appelées aussi les (Bric) sont désormais "talonnées par 13 nouveaux dragons" qui commencent à émerger du lot. Il s'agit, selon l'étude du Crédit agricole, de l'Afrique du Sud, l'Argentine, l'Egypte, l'Indonésie, l'Iran, la Malaisie, le Mexique, le Nigeria, les Philippines, la Thaïlande, la Turquie, l'Ukraine et le Vietnam.
Ainsi, deux pays parmi ces treize futures "puissances économiques mondiales" sont de la région du sud méditerranéen, en l'occurrence, l'Egypte et la Turquie.
Toutefois, telle qu'elle a été reprise par le réseau Anima, qui se penche sur l'analyse de la situation socioéconomique et politique dans la région du Bassin méditerranéen, l'étude en question fait ressortir des indicateurs positifs permettant d'inclure des économies comme l'Algérie et le Maroc parmi les futurs pays émergents. Il y a lieu d'ajouter "à cette liste (des nouveaux dragons), qui témoigne de la vitalité retrouvée de la Méditerranée, l'Algérie, le Maroc, et tout le Maghreb s'ils pouvaient être enfin unifiés économiquement", constate-on de la lecture qui ressort de ce classement. De ce fait, c'est le renforcement de la coopération interne entre les pays maghrébins qui est recommandé afin de consolider davantage les indicateurs macroéconomiques dans cette sous-région qui joue de plus en plus un rôle incontournable dans les rapports Nord-Sud. Dans son étude, le Crédit agricole a souligné que "la décennie future verra apparaître d'autres pays émergents, et pas seulement d'Asie. Avec évidence, ils seront plus nombreux, plus différenciés et plus risqués".
Ces nouveaux pays, est-il encore souligné, "sont évidemment moins riches. Certains sont producteurs et exportateurs de pétrole et de gaz, d'autres en sont importateurs. Certains ont un secteur industriel, et manufacturier, relativement bien diversifié et compétitif, d'autres pas (…) Tous présentent un potentiel de croissance et de développement important". Toutefois, il a été précisé que "des défis attendent ces économies, notamment ceux d'ordre bancaire et financier, politique et social, énergétique et environnemental, démographique et hydraulique".
Enfin, il a été conclu que l'action des pouvoirs publics, en particulier par le biais des politiques structurelles, peut influer sur le rythme de croissance à long terme. Ce point conduit à la "nouvelle économie des institutions", dont l'objet principal est de replacer le champ économique dans un contexte plus large, politique, social et historique. En effet, les agents économiques "agissent et coordonnent" leurs actions selon des règles formelles et informelles que "cette approche désigne sous le terme générique d'institutions".
- Le Maghreb
Dans le sillage des mutations perpétuelles que génère le nouvel ordre mondial, les économies émergentes sont de plus en plus nombreuses.
Ainsi, après les continents latino-américain et asiatique, ce sont les pays de la rive sud de la Méditerranée qui semblent s'orienter de plus en plus vers la consolidation de leurs économies. Au moins deux pays de cette région figurent, désormais, parmi les 13 nouveaux dragons de la planète.
En effet, selon une étude effectuée récemment par la banque française, le Crédit agricole, sur les pays qui confirment leur stature de potentielle puissance économique mondiale, les économies comme le Brésil, l'Inde, la Russie et la Chine, appelées aussi les (Bric) sont désormais "talonnées par 13 nouveaux dragons" qui commencent à émerger du lot. Il s'agit, selon l'étude du Crédit agricole, de l'Afrique du Sud, l'Argentine, l'Egypte, l'Indonésie, l'Iran, la Malaisie, le Mexique, le Nigeria, les Philippines, la Thaïlande, la Turquie, l'Ukraine et le Vietnam.
Ainsi, deux pays parmi ces treize futures "puissances économiques mondiales" sont de la région du sud méditerranéen, en l'occurrence, l'Egypte et la Turquie.
Toutefois, telle qu'elle a été reprise par le réseau Anima, qui se penche sur l'analyse de la situation socioéconomique et politique dans la région du Bassin méditerranéen, l'étude en question fait ressortir des indicateurs positifs permettant d'inclure des économies comme l'Algérie et le Maroc parmi les futurs pays émergents. Il y a lieu d'ajouter "à cette liste (des nouveaux dragons), qui témoigne de la vitalité retrouvée de la Méditerranée, l'Algérie, le Maroc, et tout le Maghreb s'ils pouvaient être enfin unifiés économiquement", constate-on de la lecture qui ressort de ce classement. De ce fait, c'est le renforcement de la coopération interne entre les pays maghrébins qui est recommandé afin de consolider davantage les indicateurs macroéconomiques dans cette sous-région qui joue de plus en plus un rôle incontournable dans les rapports Nord-Sud. Dans son étude, le Crédit agricole a souligné que "la décennie future verra apparaître d'autres pays émergents, et pas seulement d'Asie. Avec évidence, ils seront plus nombreux, plus différenciés et plus risqués".
Ces nouveaux pays, est-il encore souligné, "sont évidemment moins riches. Certains sont producteurs et exportateurs de pétrole et de gaz, d'autres en sont importateurs. Certains ont un secteur industriel, et manufacturier, relativement bien diversifié et compétitif, d'autres pas (…) Tous présentent un potentiel de croissance et de développement important". Toutefois, il a été précisé que "des défis attendent ces économies, notamment ceux d'ordre bancaire et financier, politique et social, énergétique et environnemental, démographique et hydraulique".
Enfin, il a été conclu que l'action des pouvoirs publics, en particulier par le biais des politiques structurelles, peut influer sur le rythme de croissance à long terme. Ce point conduit à la "nouvelle économie des institutions", dont l'objet principal est de replacer le champ économique dans un contexte plus large, politique, social et historique. En effet, les agents économiques "agissent et coordonnent" leurs actions selon des règles formelles et informelles que "cette approche désigne sous le terme générique d'institutions".
- Le Maghreb
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