Ne cherchez ni amour ni passion. C'est un crime effroyable, odieux, sadique où la vie de la femme ne vaut rien ou si peu.
Trois années de prison pour ce meurtre et le culot de l'assassin qui implore la clémence afin de ne pas priver de son père, l'enfant qui a déjà perdu sa mère. C'est certain priver cet enfant d'un père meurtrier de sa mère serait si cruel...
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La femme d’avec laquelle il a divorcé depuis 9 mois mais avec laquelle il continue à vivre en concubinage, après l’avoir bâillonne et ligotée avec du ruban adhésif, il la roue de coups et la torture à l’électricité jusqu’à ce que mort s’en suive. C’est cette affaire passionnelle où le mis en cause est accusé d’homicide volontaire avec préméditation, guet-apens, usage de torture et de pratiques perverses sur sa victime que le tribunal criminel près la cour de Béjaïa a eu à examiner durant la séance de mardi après-midi.
Dans un long et sévère requisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine maximale qui est la condamnation à mort de l’accusé mais après délibération, le verdict prononcé par le président a été de trois ans de prison.
Les faits de cette affaire qui se sont déroulés dans la ville d’Akbou remontent au 27 juillet 2007; lorsque l’accusé A.I, 28 ans, au matin d’une folle nuit d’amour, sa concubine, A. F, 32 ans, dont il a eu un enfant, lui déclare, pour se venger d’avoir été répudiée neuf mois plus tôt qu’elle le trompe avec un certain policier, comme d’ailleurs elle avait trompé son premier mari.
L’accusé s’est alors mis, souligne l’avocat, à douter si l’enfant qu’il a eu avec elle était bien de lui. Il décide alors pour la faire parler de faire usage de violence.
Avec du ruban adhésif, qui se trouvait dans la maison selon la déposition de la mère de la victime, il la bâillonne et l’attache solidement à une chaise métallique, puis il s’est mis à la rouer de coups : d’abord des gifles, puis des coups avec un manche à balai jusqu’à ce que celui-ci se casse, ensuite il continue à la frapper avec une canne d’oléastre, enfin, il termine ces sévices par l’usage de l’électricité. Pour ce faire, il se sert du fil électrique d’une veilleuse qui se trouve dans la chambre.
Il coupe le compteur de l’électricité, fixe les fils électriques sur les orteils de la victime avec du chatterton et remet le compteur en marche. Et ce jeu macabre a duré de 9h du matin à 1h de l’après-midi.
A un moment donné, l’accusé constate que sa victime ne respire plus. Il tente alors selon ses dires, de la ranimer en lui pratiquant le bouche-à-bouche, main en vain. A la barre, il déclare au président que son intention n’était pas de la tuer mais de lui faire peur et de la faire parler.
Au moyen de son portable, il a fait plusieurs tentatives pour appeler les pompiers mais sans résultat. Il se rend alors à la police pour l’informer de son forfait.
La mère de la victime qui continuait avec sa fille, après le divorce, de vivre dans la maison de l’accusé, indique à la barre que l’accusé battait presque quotidiennement sa fille . Au président qui lui demande pourquoi elle et sa fille ne sont pas parties après le divorce, elle répond qu’elles n’avaient pas où aller. Appelé à la barre, le frère de l’accusé déclare que toute la famille était contre le mariage de son frère A.I. avec la victime A.F. parce que, explique-t-il, cette fille était plus âgée que lui de quatre ans d’une part et qu’elle avait une fille de son premier mariage. Mais, concluâ-t-il, il l’aimait tellement qu’il n’en a fait qu’à sa tête.
La défense, assurée brillamment par maître Hamoudi Mohamed Fawzi, a usé de tout son talent pour demander la rectification de l’accusation en coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, vu que le dessein de son mandant était seulement de faire parler la victime et non de la tuer. Et encore moins à l’électricité puisque si son intention était telle, il aurait choisi un endroit du corps autrement plus sensible que les l’orteils.
Certificat en main, il soutient que si la mort était due à l’électricité, comme l’avance le magistrat du ministère public, il y aurait eu arrêt cardiaque et non rupture du foie comme l’indique le certificat médical. Et le comportement de l’accusé était dicté par le fait qu’il était touché dans sa dignité d’homme, souligne l’avocat qui ajoute que son client n’arrêtait pas de se demander si l’enfant qui porte son nom était bien de lui. Avant de plaider l’octroi du bénéfice de larges circonstances atténuantes en faveur de l’accusé, l’avocat a, d’une voix très pathétique, exorté les magistrats et les jurés de ne pas priver de son père l’enfant qui a déjà perdu sa mère.
Par la Dépêche de Kabylie
Trois années de prison pour ce meurtre et le culot de l'assassin qui implore la clémence afin de ne pas priver de son père, l'enfant qui a déjà perdu sa mère. C'est certain priver cet enfant d'un père meurtrier de sa mère serait si cruel...
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La femme d’avec laquelle il a divorcé depuis 9 mois mais avec laquelle il continue à vivre en concubinage, après l’avoir bâillonne et ligotée avec du ruban adhésif, il la roue de coups et la torture à l’électricité jusqu’à ce que mort s’en suive. C’est cette affaire passionnelle où le mis en cause est accusé d’homicide volontaire avec préméditation, guet-apens, usage de torture et de pratiques perverses sur sa victime que le tribunal criminel près la cour de Béjaïa a eu à examiner durant la séance de mardi après-midi.
Dans un long et sévère requisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine maximale qui est la condamnation à mort de l’accusé mais après délibération, le verdict prononcé par le président a été de trois ans de prison.
Les faits de cette affaire qui se sont déroulés dans la ville d’Akbou remontent au 27 juillet 2007; lorsque l’accusé A.I, 28 ans, au matin d’une folle nuit d’amour, sa concubine, A. F, 32 ans, dont il a eu un enfant, lui déclare, pour se venger d’avoir été répudiée neuf mois plus tôt qu’elle le trompe avec un certain policier, comme d’ailleurs elle avait trompé son premier mari.
L’accusé s’est alors mis, souligne l’avocat, à douter si l’enfant qu’il a eu avec elle était bien de lui. Il décide alors pour la faire parler de faire usage de violence.
Avec du ruban adhésif, qui se trouvait dans la maison selon la déposition de la mère de la victime, il la bâillonne et l’attache solidement à une chaise métallique, puis il s’est mis à la rouer de coups : d’abord des gifles, puis des coups avec un manche à balai jusqu’à ce que celui-ci se casse, ensuite il continue à la frapper avec une canne d’oléastre, enfin, il termine ces sévices par l’usage de l’électricité. Pour ce faire, il se sert du fil électrique d’une veilleuse qui se trouve dans la chambre.
Il coupe le compteur de l’électricité, fixe les fils électriques sur les orteils de la victime avec du chatterton et remet le compteur en marche. Et ce jeu macabre a duré de 9h du matin à 1h de l’après-midi.
A un moment donné, l’accusé constate que sa victime ne respire plus. Il tente alors selon ses dires, de la ranimer en lui pratiquant le bouche-à-bouche, main en vain. A la barre, il déclare au président que son intention n’était pas de la tuer mais de lui faire peur et de la faire parler.
Au moyen de son portable, il a fait plusieurs tentatives pour appeler les pompiers mais sans résultat. Il se rend alors à la police pour l’informer de son forfait.
La mère de la victime qui continuait avec sa fille, après le divorce, de vivre dans la maison de l’accusé, indique à la barre que l’accusé battait presque quotidiennement sa fille . Au président qui lui demande pourquoi elle et sa fille ne sont pas parties après le divorce, elle répond qu’elles n’avaient pas où aller. Appelé à la barre, le frère de l’accusé déclare que toute la famille était contre le mariage de son frère A.I. avec la victime A.F. parce que, explique-t-il, cette fille était plus âgée que lui de quatre ans d’une part et qu’elle avait une fille de son premier mariage. Mais, concluâ-t-il, il l’aimait tellement qu’il n’en a fait qu’à sa tête.
La défense, assurée brillamment par maître Hamoudi Mohamed Fawzi, a usé de tout son talent pour demander la rectification de l’accusation en coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, vu que le dessein de son mandant était seulement de faire parler la victime et non de la tuer. Et encore moins à l’électricité puisque si son intention était telle, il aurait choisi un endroit du corps autrement plus sensible que les l’orteils.
Certificat en main, il soutient que si la mort était due à l’électricité, comme l’avance le magistrat du ministère public, il y aurait eu arrêt cardiaque et non rupture du foie comme l’indique le certificat médical. Et le comportement de l’accusé était dicté par le fait qu’il était touché dans sa dignité d’homme, souligne l’avocat qui ajoute que son client n’arrêtait pas de se demander si l’enfant qui porte son nom était bien de lui. Avant de plaider l’octroi du bénéfice de larges circonstances atténuantes en faveur de l’accusé, l’avocat a, d’une voix très pathétique, exorté les magistrats et les jurés de ne pas priver de son père l’enfant qui a déjà perdu sa mère.
Par la Dépêche de Kabylie
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