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C'est par le haut que baril de pétrole a quitté la zone des 100 dollars sur laquelle il avait reflué après son record à 111,80 dollars à New York lundi 11 mars. La hausse s'est brutalement accélérée après la publication des stocks hebdomadaires américains. Si les inventaires de brut sont restés stables, le marché a tout lieu de s'alarmer de la nouvelle baisse des stocks de carburants (- 3,3 millions de barils) et de ceux de produits distillés, qui comprennent le diesel et le fioul domestique, en repli de 2,1 millions de barils.
Toutefois, le fait que les inventaires de carburants soient à leur plus haut niveau depuis 15 ans relativise leur repli. Il en est tout autrement de la faiblesse des stocks de produits distillés dont la baisse s'est révélée plus forte que ne l'anticipaient les analystes du secteur. Ils attendaient un recul de seulement 1,7 million de barils.
Ces baisses de produits raffinés interviennent dans un contexte marqué par une nouvelle baisse du taux d'utilisation des capacités de raffinage aux Etats-Unis. Il est tombé lors de la semaine achevée à 82,2 % sous le coup de la maintenance de grands centres de raffinage américains.
La reprise du pétrole à New York, où le baril de WTI a dépassé mercredi soir à New York les 105 dollars (une hausse de plus de 4 dollars) et à Londres, où le Brent a pris 3 dollars au dessus des 103 dollars le baril, s'inscrit, comme le relèvent les analystes du cabinet indépendant John Hall, dans un contexte géopolitique de regain de tensions en Irak dans la région stratégique de Bassora qui permet d'écouler une majorité des 2 millions de barils extraits dans le pays. Ce jeudi matin en Asie, la tendance à la hausse des cours de l'or noir s'est poursuivie. Dans les échanges matinaux, le prix du baril de "light sweet crude" pour livraison en mai gagnait 43 cents à 106,33 dollars et le Brent de la mer du Nord pour livraison en mai prenait 40 cents à 104,39 dollars. Et jeudi soir, le premier approchait les 108 dollars après un sabotage sur un oléoduc irakien ayant affecté les exportations, et le second atteignait les 105 dollars.
Par La Tribune
Toutefois, le fait que les inventaires de carburants soient à leur plus haut niveau depuis 15 ans relativise leur repli. Il en est tout autrement de la faiblesse des stocks de produits distillés dont la baisse s'est révélée plus forte que ne l'anticipaient les analystes du secteur. Ils attendaient un recul de seulement 1,7 million de barils.
Ces baisses de produits raffinés interviennent dans un contexte marqué par une nouvelle baisse du taux d'utilisation des capacités de raffinage aux Etats-Unis. Il est tombé lors de la semaine achevée à 82,2 % sous le coup de la maintenance de grands centres de raffinage américains.
La reprise du pétrole à New York, où le baril de WTI a dépassé mercredi soir à New York les 105 dollars (une hausse de plus de 4 dollars) et à Londres, où le Brent a pris 3 dollars au dessus des 103 dollars le baril, s'inscrit, comme le relèvent les analystes du cabinet indépendant John Hall, dans un contexte géopolitique de regain de tensions en Irak dans la région stratégique de Bassora qui permet d'écouler une majorité des 2 millions de barils extraits dans le pays. Ce jeudi matin en Asie, la tendance à la hausse des cours de l'or noir s'est poursuivie. Dans les échanges matinaux, le prix du baril de "light sweet crude" pour livraison en mai gagnait 43 cents à 106,33 dollars et le Brent de la mer du Nord pour livraison en mai prenait 40 cents à 104,39 dollars. Et jeudi soir, le premier approchait les 108 dollars après un sabotage sur un oléoduc irakien ayant affecté les exportations, et le second atteignait les 105 dollars.
Par La Tribune