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Al-Maliki lance un ultimatum aux milices chiites de Moktada Sadr

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  • Al-Maliki lance un ultimatum aux milices chiites de Moktada Sadr

    Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki lance un ultimatum aux milices chiites de Moktada Sadr à Bassorah. Il leur laisse trois jours pour rendre les armes et signer un texte dans lequel ils renoncent à la violence, indique Sadiq al-Rikabi, un conseiller de Nouri al-Maliki, mercredi 26 mars.

    Dans un entretien à l'Associated Press, il a prévenu que ceux qui n'auront pas rendu pas les armes dans les commissariats d'ici à vendredi seront arrêtés.
    Selon un premier bilan communiqué par un porte-parole de l'armée irakienne, quarante personnes ont été tuées au cours des deux jours de combat à Bassorah, et 200 autres blessées. Le bilan des affrontements de Bassorah a été donné par le colonel Karim al-Zaidi, sans préciser si les victimes étaient des soldats irakiens, des membres de milice ou des civils.

    Réserves pétrolières

    L'armée et les miliciens chiites qui se disputent le contrôle de la grande ville du Sud qui comprend 80% des réserves pétrolières du pays.
    L'Armée du Mahdi du jeune imam radical chiite Moktada Sadr est fortement implantée dans les quartiers du centre et du nord de la seconde ville du pays.
    Les miliciens sadristes, qui, depuis août dernier, observaient tant bien que mal une trêve, se sont également soulevés dans plusieurs autres villes où ils ont manifesté et ont affronté les forces de police.

    Et à Bagdad

    A Bagdad, une attaque contre la zone verte a blessé trois Américains. Le ministère de l'Intérieur a évoqué une quinzaine de morts et une centaine blessés ces dernières 48 heures dans les combats du quartier de Sadr city, à Bagdad.
    Les autorités irakiennes ont imposé des couvre-feux dans de nombreuses villes du sud du pays pour empêcher que de nouveaux troubles n'éclatent.
    Mardi, dans un communiqué publié dans la ville sainte chiite de Nadjaf, Moktada Sadr, qui dispose de milliers de miliciens, a menacé de lancer une "révolte civile nationale en cas de poursuite des attaques contre ses partisans.
    "Nous appelons tous les Irakiens à organiser des sit-ins dans tout l'Irak en premier lieu. Si les exigences du peuple ne sont pas respectées par le gouvernement, la deuxième étape sera de déclarer la révolte civile à Bagdad et dans toutes les autres provinces", a-t-il averti en évoquant en outre une "troisième mesure", qu'il a jugé "prématuré" de dévoiler.

    Washington salue l'opération

    A Washington, la porte-parole de la Maison blanche, Dana Perino a salué l'opération de Bassorah, qu'elle a présentée comme "dirigée par les Irakiens et initiée par les Irakiens".
    "Le Premier ministre Nouri al Maliki a pris la décision courageuse d'affronter cette situation très difficile où des terroristes et des insurgés ont infesté la zone et il a dépêché ces forces là-bas et travaille avec elles", a-t-elle dit.
    En dépit des assurances de Ali al Dabbagh, les analystes estiment que Nouri al Maliki vise à mettre au pas les miliciens auxquels le repli des troupes britanniques sur la base aérienne hors de la ville, en décembre, à laissé les mains libres.

    Par AP
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