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La Chine promet l'indulgence pour les moines frondeurs de Lhassa

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  • La Chine promet l'indulgence pour les moines frondeurs de Lhassa

    Soucieuse d'éviter des retombées fâcheuses, la Chine a promis vendredi de ne pas sanctionner une trentaine de moines tibétains qui avaient perturbé un voyage officiel organisé à Lhassa pour quelques journalistes étrangers et exprimé leur soutien au dalaï-lama.

    En assurant que ces moines ne seraient pas punis, Baema Chilain, vice-président de la Région autonome du Tibet, a aussi déclaré que des "séparatistes" se préparaient à jouer les trouble-fête sur le parcours de la flamme olympique au Tibet.

    Il a cependant souligné qu'il garantirait les conditions de sécurité nécessaires pour que la flamme suive sans encombre l'itinéraire prévu dans la région, en particulier l'ascension du mont Everest, rapporte vendredi l'agence Chine nouvelle.

    Jeudi, des moines du temple de Jokhang, l'un des plus sacrés du Tibet, avaient fait irruption lors d'un point de presse et passé une quinzaine de minutes à déclarer aux reporters que Pékin mentait au sujet des troubles des dernières semaines dans la région.

    Ils avaient aussi démenti que le dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains, ait orchestré les troubles de son exil indien.

    Baema Chilain, cité par Chine nouvelle, a répliqué aux moines en affirmant que leurs propos étaient faux et en les accusant de "chercher à tromper l'opinion internationale". "On ne doit pas déformer les faits", a-t-il ajouté.

    LE DALAÏ-LAMA S'EN PREND AUX MÉDIAS CHINOIS


    Le dalaï-lama a condamné les violences et souligné qu'il revendiquait seulement une formule d'autonomie pour le Tibet.

    Mais il a aussi accusé vendredi les médias chinois de déformer les faits et a dit craindre que cela n'attise des tensions raciales entre les Tibétains et les Han chinois.

    "C'est un grave sujet d'inquiétude pour moi", dit-il dans un communiqué publié sur le site www.tibet.net, en invitant les "frères et soeurs chinois" à dissiper les malentendus pour parvenir à une solution diplomatique.

    "Je vous assure que je ne veux nullement obtenir la séparation du Tibet. Pas plus que je ne souhaite enfoncer un coin entre les peuples tibétain et chinois", ajoute-t-il.

    Le bilan officiel de deux semaines de violences au Tibet et dans l'ouest de la Chine est de 19 morts, mais le gouvernement tibétain en exil fait état de 140 morts. La répression des émeutes par les autorités chinoises a provoqué des protestations internationales à l'approche des Jeux olympiques de Pékin.

    La Chine compte sur les Jeux pour mettre en évidence les réalisations de la quatrième économie mondiale ainsi que son émergence en tant que puissance mondiale. Mais ces olympiades sont devenues un vecteur de critiques.

    Selon Baema Chilain, "des séparatistes de l'intérieur et de l'extérieur de la Chine cherchent à saboter le relais de la flamme olympique au Tibet". La flamme arrive lundi à Pékin. "Nous avons confiance dans notre capacité à garantir la sécurité du relais et son ascension jusqu'au sommet", a-t-il ajouté.

    En Grèce, des Tibétains en exil ont annoncé vendredi qu'ils participeraient à des manifestations contre l'occupation chinoise lorsque la flamme olympique serait remise aux organisateurs chinois dimanche à Athènes. Lundi dernier, des militants européens et tibétains avaient perturbé la cérémonie durant laquelle avait été allumée la flamme à Olympie.

    DES DIPLOMATES A LHASSA APRES LES JOURNALISTES

    A Canberra (Australie), la police a plaqué un manifestant au sol au cours d'une manifestation pacifique à laquelle prenaient part vendredi une centaine de sympathisants du Tibet devant l'ambassade de Chine.

    Au Népal, où ont lieu des manifestations quasi quotidiennes depuis le début des troubles le 10 mars, une dizaine sympathisants du Tibet ont pénétré dans un bâtiment des Nations unies en réclamant une intervention de l'Onu dans le territoire.

    Un groupe de diplomates occidentaux et asiatiques devaient se rendre vendredi à Lhassa dans le cadre d'une initiative des autorités chinoises visant à limiter les répercussions de la crise tibétaine. Ils y passeront deux jours.

    Dans la province chinoise du Sichuan, un millier de membres de la police paramilitaire sont entrés vendredi au monastère de Kirti (préfecture d'Aba) pour y rechercher des photos du dalaï-lama, a rapporté Matth Whitticase, du groupe Free Tibet Campaign, basé à Londres.

    Selon ce groupe, des témoignages non confirmés en provenance du Tibet font état d'une situation très difficile pour les moines des trois principaux monastères de Lhassa - Ganden, Sera et Drepung - qui n'auraient plus accès à l'eau, à l'électricité ni à la nourriture depuis le 11 mars.

    Baema Chilain a déclaré que les moines de Ganden, Sera et Drepung ainsi que ceux du temple de Jokhang avaient été "provisoirement consignés dans leurs locaux, le temps que les autorités enquêtent sur des allégations selon lesquelles certains auraient dirigé des violences ou y auraient participé."

    La justice a lancé 30 mandats d'arrêt en liaison avec les violences à Lhassa, a indiqué Baema Chilain. Jusqu'ici, 414 personnes ont été arrêtées, a-t-il ajouté. Version française Jean-Stéphane Brosse et Philippe Bas-Rabérin

    Par Reuters

  • #2
    J'ai vu enormement d'images a la tele chinoise,Des groupes de jeunes qui cassaient tout, brulient des magasins, des super marches, tabassaient des passants avec une violence incroyable. Ce n'etaient pas des manifestations, je connais ca mais des emeutes destructrices.Si c'est ca un peuple pacifique, ca fait mal au coeur.La police et l'armee a laisse faire tout en filmant. Les morts ne sont pas des tibetains, pour la majorite.

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    • #3
      ceux qui boycoteront les jo de Pekin le payeront economiquement tres cher. les Usa l'ont compris et enverront bush à la ceremonie d'ouverture

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