Washington, 28/06/08 - Le Comité américain pour les réfugiés et les immigrants (USCRI) vient de rendre public un document attestant que la pratique d'esclavage existe bel et bien dans les camps de Tindouf, au Sud de l'Algérie.
Dans son bulletin de mars, l'USCRI revient sur la pratique d'esclavage dans les camps de Tindouf, dévoilée par les deux journalistes australiens Violeta Ayala et Daniel Fallshaw, qui avaient visité, l'année dernière, les camps contrôlés par le "polisario" pour les besoins d'un documentaire, et donne un lien URL qui s'ouvre sur un document par lequel un certain Mohamed Salem M'hamed Hilal déclare affranchir deux femmes, Mbarka Foum M'Hamed et Massouda Foum M'hamed et leurs enfants.
Ce document, daté du 3 juin 2007, apporte la preuve que l'affranchissement des esclaves est une pratique qui existe dans les camps de Tindouf, souligne l'USCRI qui rappelle que l'esclavage est catégoriquement interdit par la loi internationale. Le Comité avait dénoncé dans son bulletin d'octobre 2007 la pratique d'esclavage dans les camps de Tindouf, soulignant que ce qui a été révélé au grand jour par les deux journalistes australiens dépasse de loin l'entendement.
L'USCRI avait alors publié le synopsis du film documentaire que les deux journalistes australiens ont réalisé sur ces pratiques d'esclavage, indiquant qu'il y a plusieurs milliers d'esclaves sahraouis noirs qui vivent dans les camps de Tindouf, en Algérie, et se demandent comment le "polisario" qui se dit un mouvement de libération peut fermer les yeux sur cette situation.
Le film "Né en captivité" donnera une image honnête de cette société vivant dans les camps où "les esclaves ne peuvent pas décider de leur sort, où les maîtres croient qu'ils sont issus d'une race supérieure et où les dirigeants politiques font semblant de tout ignorer", indiquait le bulletin de l'USCRI qui reproduisait aussi un témoignage émouvant et fort édifiant d'une des personnes filmées dans le documentaire qui déclare: "Mon nom est Matala Magluf X. Je suis un esclave. Ma mère est esclave. Mes soeurs sont esclaves, toute ma famille est esclave. J'en appelle à la communauté internationale pour nous aider. Nous ne nous intéressons plus à la situation politique. Nous avons le droit d'être libres".
Les journalistes Violeta Ayala et Daniel Fallshaw avaient déclaré l'automne dernier au siège des Nations unies à New York, que l'esclavage est une pratique institutionnalisée et courante dans les camps de Tindouf.
"L'esclavage est une véritable institution dans les camps de Tindouf", avaient affirmé les journalistes qui ont fait part de leur grande surprise devant l'ampleur de ce phénomène dans les camps de Tindouf. Ils affirment avoir été témoins de scènes d'esclavage et pu recueillir de nombreux témoignages confirmant l'existence à grande échelle de cette pratique d'un autre âge qu'ils croyaient à jamais révolue.
Source: MAP
Dans son bulletin de mars, l'USCRI revient sur la pratique d'esclavage dans les camps de Tindouf, dévoilée par les deux journalistes australiens Violeta Ayala et Daniel Fallshaw, qui avaient visité, l'année dernière, les camps contrôlés par le "polisario" pour les besoins d'un documentaire, et donne un lien URL qui s'ouvre sur un document par lequel un certain Mohamed Salem M'hamed Hilal déclare affranchir deux femmes, Mbarka Foum M'Hamed et Massouda Foum M'hamed et leurs enfants.
Ce document, daté du 3 juin 2007, apporte la preuve que l'affranchissement des esclaves est une pratique qui existe dans les camps de Tindouf, souligne l'USCRI qui rappelle que l'esclavage est catégoriquement interdit par la loi internationale. Le Comité avait dénoncé dans son bulletin d'octobre 2007 la pratique d'esclavage dans les camps de Tindouf, soulignant que ce qui a été révélé au grand jour par les deux journalistes australiens dépasse de loin l'entendement.
L'USCRI avait alors publié le synopsis du film documentaire que les deux journalistes australiens ont réalisé sur ces pratiques d'esclavage, indiquant qu'il y a plusieurs milliers d'esclaves sahraouis noirs qui vivent dans les camps de Tindouf, en Algérie, et se demandent comment le "polisario" qui se dit un mouvement de libération peut fermer les yeux sur cette situation.
Le film "Né en captivité" donnera une image honnête de cette société vivant dans les camps où "les esclaves ne peuvent pas décider de leur sort, où les maîtres croient qu'ils sont issus d'une race supérieure et où les dirigeants politiques font semblant de tout ignorer", indiquait le bulletin de l'USCRI qui reproduisait aussi un témoignage émouvant et fort édifiant d'une des personnes filmées dans le documentaire qui déclare: "Mon nom est Matala Magluf X. Je suis un esclave. Ma mère est esclave. Mes soeurs sont esclaves, toute ma famille est esclave. J'en appelle à la communauté internationale pour nous aider. Nous ne nous intéressons plus à la situation politique. Nous avons le droit d'être libres".
Les journalistes Violeta Ayala et Daniel Fallshaw avaient déclaré l'automne dernier au siège des Nations unies à New York, que l'esclavage est une pratique institutionnalisée et courante dans les camps de Tindouf.
"L'esclavage est une véritable institution dans les camps de Tindouf", avaient affirmé les journalistes qui ont fait part de leur grande surprise devant l'ampleur de ce phénomène dans les camps de Tindouf. Ils affirment avoir été témoins de scènes d'esclavage et pu recueillir de nombreux témoignages confirmant l'existence à grande échelle de cette pratique d'un autre âge qu'ils croyaient à jamais révolue.
Source: MAP
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