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Programme de développement de la pétrochimie d’un coût de 28 milliards de dollars

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    Programme de développement de la pétrochimie d’un coût de 28 milliards de dollars
    Contrats signés pour 9 milliards de dollars d’investissements
    Par :N Ryad


    Les mégaprojets, qui seront en principe achevés en fin de période, contribueront à une augmentation des recettes hydrocarbures du pays et à une plus grande intégration de l’industrie nationale.

    Le plan Valhyd, conçu à la fin des années 1970, enterré durant la décennie 80, est réactivé. En effet, Sonatrach prévoit 28 milliards de dollars d’investissements dans la pétrochimie dans son programme de développement 2008-2012. Ce vaste chantier de développement de la pétrochimie nationale qui accuse un grand retard vise au moins trois objectifs : valoriser les ressources hydrocarbures, augmenter les exportations du pays et contribuer à une plus grande intégration de l’industrie nationale.
    D’ores et déjà, quatre contrats ont été signés pour 9 milliards de dollars d’investissements. Les deux plus importants sont le complexe de vapocraquage d’éthane en partenariat avec le français Total et le complexe d’urée et d’ammoniac avec l’omanais Suhail Bahwan, tous deux implantés à Arzew, nécessitant chacun un investissement de 3 milliards de dollars. Les deux autres projets déjà contractés sont celui d’ammoniac et d’urée avec Orascom d’un montant de 2 milliards de dollars et le complexe de méthanol avec le consortium Almet d’un coût de 1 milliard de dollars. Si on ajoute le contrat de 5 milliards de dollars avec un consortium émirati pour la production d’aluminium à Béni-Saf, le montant d’investissement est porté à 14 milliards de dollars. Ces engagements vont permettre de développer les actifs pétrochimiques et hors hydrocarbures (investissement dans l’aluminium) de Sonatrach. Avec la réalisation des deux complexes d’urée et d’ammoniac et un troisième projet avec l’espagnol Fertiberia, la compagnie pétrolière nationale va devenir un acteur non négligeable dans le marché international des engrais.
    À noter que Sonatrach est partenaire à 49% dans ces projets, l’associé étranger détenant la majorité, mais elle écrème l’essentiel des profits lorsque les prix du produit sont élevés sur le marché international. Le financement de ces projets est assuré en monnaie locale principalement. Le mode de financement est le project financing, c’est à un projet qui se finance sur les revenus rapportés par l’usine ou le complexe lors de son exploitation.
    Parmi le restant des projets en négociations figure la raffinerie de Tiaret qui revêt une grande importance en termes de couverture des besoins locaux et de la croissance des exportations de produits raffinés.
    Tous ces projets seront en principe achevés en fin de période. En 2011-2012, le pôle pétrochimique de Sonatrach sera ainsi plus développé contribuant à une augmentation des exportations de l’Algérie, en valeur et cela, si les prix du pétrole restent élevés.

    N. Ryad
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)
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