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MOGADISCIO.
Des insurgés islamistes somaliens ont attaqué au mortier la Villa Somalia, le palais du président Abdoulahi Youssouf, à Mogadiscio, alors que celui-ci s'y entretenait avec le ministre des Affaires étrangères éthiopien Seyoum Mesfin.
Dans l'entourage présidentiel, on a déclaré à Reuters que personne n'a été blessé dans le bâtiment ultrafortifié qui sert de siège à la présidence somalienne, sur une colline qui domine le grand marché de Bakara, mais que les troupes éthiopiennes ont riposté à l'arme lourde.
Cette riposte, selon des témoins, a fait une douzaine de morts, dont une femme, et des dizaines de blessés à Bakara, populeux marché en plein air où l'on trouve des armes à profusion et qui a été souvent le théâtre dans le passé d'affrontements entre insurgés islamistes et troupes somalo-éthiopiennes.
Installé fin 2006 à Mogadiscio par l'armée éthiopienne qui en avait chassé un éphémère régime de tribunaux islamiques, le gouvernement fédéral transitoire somalien de Youssouf et ses protecteurs sont en butte depuis à une guérilla islamiste qui prend de multiples formes: attaques d'artillerie, assassinats et attentats suicide.
Le gouvernement de Youssouf est reconnu par les Nations unies et l'Union africaine. Les chababb, ces milices de jeunes islamistes armés qui conduisent l'insurrection contre son pouvoir sont accusés par Washington d'être liées à Al Qaïda.
Six mille cinq cents personnes ont été tuées l'an dernier dans ces violences rien qu'à Mogadiscio, qui se vide de sa population civile au rythme de 20.000 personnes par mois, créant selon les agences d'aide internationale une crise humanitaire croissante: Plus d'un million de Somalien sont des réfugiés intérieurs.
Par Daniel Wallis, version française Marc Delteil
Sources : Reuters.
Des insurgés islamistes somaliens ont attaqué au mortier la Villa Somalia, le palais du président Abdoulahi Youssouf, à Mogadiscio, alors que celui-ci s'y entretenait avec le ministre des Affaires étrangères éthiopien Seyoum Mesfin.
Dans l'entourage présidentiel, on a déclaré à Reuters que personne n'a été blessé dans le bâtiment ultrafortifié qui sert de siège à la présidence somalienne, sur une colline qui domine le grand marché de Bakara, mais que les troupes éthiopiennes ont riposté à l'arme lourde.
Cette riposte, selon des témoins, a fait une douzaine de morts, dont une femme, et des dizaines de blessés à Bakara, populeux marché en plein air où l'on trouve des armes à profusion et qui a été souvent le théâtre dans le passé d'affrontements entre insurgés islamistes et troupes somalo-éthiopiennes.
Installé fin 2006 à Mogadiscio par l'armée éthiopienne qui en avait chassé un éphémère régime de tribunaux islamiques, le gouvernement fédéral transitoire somalien de Youssouf et ses protecteurs sont en butte depuis à une guérilla islamiste qui prend de multiples formes: attaques d'artillerie, assassinats et attentats suicide.
Le gouvernement de Youssouf est reconnu par les Nations unies et l'Union africaine. Les chababb, ces milices de jeunes islamistes armés qui conduisent l'insurrection contre son pouvoir sont accusés par Washington d'être liées à Al Qaïda.
Six mille cinq cents personnes ont été tuées l'an dernier dans ces violences rien qu'à Mogadiscio, qui se vide de sa population civile au rythme de 20.000 personnes par mois, créant selon les agences d'aide internationale une crise humanitaire croissante: Plus d'un million de Somalien sont des réfugiés intérieurs.
Par Daniel Wallis, version française Marc Delteil
Sources : Reuters.