L’acquis principal de la manifestation est l’obtention par le ministère de la Culture du budget nécessaire à l’organisation d’un festival international du cinéma à Alger l’année prochaine.
L’année 2009 constituera-t-elle un tournant pour le cinéma algérien ?
C’est en tout cas ce qu’a annoncé Mme Khalida Toumi dans son allocution de clôture du Panorama du cinéma qui a mis en compétition les 68 films réalisés lors de la manifestation «Alger, capitale de la Culture arabe 2007» qui s’est déroulé du 20 au 27 mars à l’Office Riad El-Feth d’Alger.
L’acquis principal de la manifestation est l’obtention par le ministère de la Culture du budget nécessaire à l’organisation d’un festival international du cinéma à Alger l’année prochaine.
Manifestation qui nécessite notamment un réaménagement urgent des équipements des salles de l’Oref.
Revenant sur le principe du Panorama, la ministre a rappelé que cette compétition avait pour principal but une évaluation objective des potentialités existant dans le pays en matière de septième art. «Cette évaluation pour être objective avait besoin du concours de regards extérieurs» a rappelé la ministre qui a chaleureusement remercié les professionnels essentiellement maghrébins, francais et belges qui se sont joints aux Algériens en tant que membres des trois jurys de la compétition.
La ministre a également appelé les membres de l’Association des Producteurs audiovisuels Algériens (A.V.A.) et ceux de l’Association des Réalisateurs Professionnels Algériens (A.R.P.A.) à «travailler main dans la main (avec le ministère ndlr) pour sortir le cinéma de la situation de crise dans laquelle il se trouve actuellement». Durant la semaine, les deux associations ont organisé deux séminaires ayant pour thème : Cinéma et patrimoine et Etat des lieux de la cinématographie nationale.
La ministre a également annoncé que concernant les lauréats du Panorama, ils seront aidés à participer aux festivals internationaux auxquels l’Algérie est invitée hebdomadairement et seront prioritaires sur les listes du Fonds d’aide à la production cinématographique.
Mme Toumi a également insisté sur la nécessité de définir des critères professionnels afin d’élever le niveau qualitatif des productions. «Il faut également réhabiliter les salles de spectacle et octroyer des moyens à la création cinématographique» a conclu la ministre. Il faut donc espérer que le souhait formulé au cours de la même cérémonie par le réalisateur palestinien Michel Khleifi, président du jury dans la catégorie Documentaires, soit très près de se concrétiser. «Il faut que le cinéma algérien redevienne ce cinéma exemplaire qu’il a été pour ceux de ma génération. J’ai appris le cinéma avec les films algériens…» a-t-il déclaré devant une assistance émue.
- midi
L’année 2009 constituera-t-elle un tournant pour le cinéma algérien ?
C’est en tout cas ce qu’a annoncé Mme Khalida Toumi dans son allocution de clôture du Panorama du cinéma qui a mis en compétition les 68 films réalisés lors de la manifestation «Alger, capitale de la Culture arabe 2007» qui s’est déroulé du 20 au 27 mars à l’Office Riad El-Feth d’Alger.
L’acquis principal de la manifestation est l’obtention par le ministère de la Culture du budget nécessaire à l’organisation d’un festival international du cinéma à Alger l’année prochaine.
Manifestation qui nécessite notamment un réaménagement urgent des équipements des salles de l’Oref.
Revenant sur le principe du Panorama, la ministre a rappelé que cette compétition avait pour principal but une évaluation objective des potentialités existant dans le pays en matière de septième art. «Cette évaluation pour être objective avait besoin du concours de regards extérieurs» a rappelé la ministre qui a chaleureusement remercié les professionnels essentiellement maghrébins, francais et belges qui se sont joints aux Algériens en tant que membres des trois jurys de la compétition.
La ministre a également appelé les membres de l’Association des Producteurs audiovisuels Algériens (A.V.A.) et ceux de l’Association des Réalisateurs Professionnels Algériens (A.R.P.A.) à «travailler main dans la main (avec le ministère ndlr) pour sortir le cinéma de la situation de crise dans laquelle il se trouve actuellement». Durant la semaine, les deux associations ont organisé deux séminaires ayant pour thème : Cinéma et patrimoine et Etat des lieux de la cinématographie nationale.
La ministre a également annoncé que concernant les lauréats du Panorama, ils seront aidés à participer aux festivals internationaux auxquels l’Algérie est invitée hebdomadairement et seront prioritaires sur les listes du Fonds d’aide à la production cinématographique.
Mme Toumi a également insisté sur la nécessité de définir des critères professionnels afin d’élever le niveau qualitatif des productions. «Il faut également réhabiliter les salles de spectacle et octroyer des moyens à la création cinématographique» a conclu la ministre. Il faut donc espérer que le souhait formulé au cours de la même cérémonie par le réalisateur palestinien Michel Khleifi, président du jury dans la catégorie Documentaires, soit très près de se concrétiser. «Il faut que le cinéma algérien redevienne ce cinéma exemplaire qu’il a été pour ceux de ma génération. J’ai appris le cinéma avec les films algériens…» a-t-il déclaré devant une assistance émue.
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