La Protection civile s’est vu confier l’assistance des pèlerins algériens et interviendra dès la prochaine saison du hadj. Une délégation d’officiers doit se rendre dans les prochains jours en Arabie saoudite afin de coordonner, avec les autorités de ce pays, les futures actions de la Protection civile.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les pouvoirs publics semblent enfin décidés à faire le ménage dans l’organisation du pèlerinage à La Mecque.
La Protection civile a été chargée d’organiser et de gérer l’ensemble des opérations de soutien et d’assistance médicale aux pèlerins algériens. Près de deux cents officiers et agents de la Protection civile seront engagés dans cette mission à partir de la prochaine saison du hadj. «Les équipes qui encadreront le pèlerinage seront composées de médecins spécialistes, d’assistantes sociales et d’officiers agents», précise une source proche de cette institution. En plus de la prise en charge de l’aspect médical, la Protection civile interviendra directement dans l’organisation de la biathaâ.
L’entrée en action de ce corps para-militaire devrait mettre un terme définitif à l’anarchie qui prévaut depuis plusieurs années au sein de la mission algérienne. Il semblerait que le processus d’accréditation soit mis en œuvre, tant au niveau national qu’au niveau des autorités saoudiennes.
En effet, une délégation composée d’officiers de la Protection civile doit se rendre dans les prochains jours en Arabie saoudite afin de définir les actions à entreprendre à l’avenir et d’étudier les modalités d’intégration dans le dispositif de sécurité de ce pays lors du pèlerinage. «Les institutions de protection civile des deux Etats entretiennent d’excellentes relations. Cette situation favorisera, sans aucun doute, le travail des spécialistes algériens. » Il y a lieu de noter que par le passé, la Protection civile faisait partie de la biathaâ mais qu’elle a été écartée depuis près de trois ans. Reste que la décision des hautes instances de l’Etat de retirer ce dossier au ministère des Affaires religieuses est un désaveu cinglant pour Bouabdallah Ghoulamallah. Ces dernières années, la prise en charge des pèlerins était caractérisée par une mauvaise gestion. La situation est telle que l’Etat a récemment décidé de créer un Office national du hadj et de la omra. Cette instance, qui est en phase de structuration, sera opérationnelle dans les prochaines semaines.
- Le Soir d'Algerie
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les pouvoirs publics semblent enfin décidés à faire le ménage dans l’organisation du pèlerinage à La Mecque.
La Protection civile a été chargée d’organiser et de gérer l’ensemble des opérations de soutien et d’assistance médicale aux pèlerins algériens. Près de deux cents officiers et agents de la Protection civile seront engagés dans cette mission à partir de la prochaine saison du hadj. «Les équipes qui encadreront le pèlerinage seront composées de médecins spécialistes, d’assistantes sociales et d’officiers agents», précise une source proche de cette institution. En plus de la prise en charge de l’aspect médical, la Protection civile interviendra directement dans l’organisation de la biathaâ.
L’entrée en action de ce corps para-militaire devrait mettre un terme définitif à l’anarchie qui prévaut depuis plusieurs années au sein de la mission algérienne. Il semblerait que le processus d’accréditation soit mis en œuvre, tant au niveau national qu’au niveau des autorités saoudiennes.
En effet, une délégation composée d’officiers de la Protection civile doit se rendre dans les prochains jours en Arabie saoudite afin de définir les actions à entreprendre à l’avenir et d’étudier les modalités d’intégration dans le dispositif de sécurité de ce pays lors du pèlerinage. «Les institutions de protection civile des deux Etats entretiennent d’excellentes relations. Cette situation favorisera, sans aucun doute, le travail des spécialistes algériens. » Il y a lieu de noter que par le passé, la Protection civile faisait partie de la biathaâ mais qu’elle a été écartée depuis près de trois ans. Reste que la décision des hautes instances de l’Etat de retirer ce dossier au ministère des Affaires religieuses est un désaveu cinglant pour Bouabdallah Ghoulamallah. Ces dernières années, la prise en charge des pèlerins était caractérisée par une mauvaise gestion. La situation est telle que l’Etat a récemment décidé de créer un Office national du hadj et de la omra. Cette instance, qui est en phase de structuration, sera opérationnelle dans les prochaines semaines.
- Le Soir d'Algerie
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