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Les campagnes d’évangélisation constituent un «danger» selon le ministre des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghoulamallah, qui estime que l’Algérie ne peut se construire, se réaliser, que dans le lien causal entre l’amour de la Nation et l’Islam.
Chérif Bennaceur – Alger (Le Soir)- Hier, le siège de Dar El Imam, à El Mohammadia (5- Maisons) à Alger, a abrité la cérémonie de clôture de la 9e semaine nationale du Saint Coran, ouverte le 24 mars dernier. Sous le patronage du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghoulamallah, des prix ont été décernés aux lauréats du concours national de l’apprentissage, psalmodie et récitation du Livre Saint. Cette cérémonie a été marquée également par la lecture de recommandations sur les moyens de contrer les campagnes d’offense au Prophète Mohammed (QSSL). Des actions ont été proposées en vue de démontrer l’exemplarité du parcours et vertus du prophète de l’Islam. Cela même si ces recommandations ont clairement éludé la question des campagnes actuelles d’évangélisation. A ce propos, le ministre des Affaires religieuses a, en marge de cette cérémonie, indiqué que la question du prosélytisme chrétien a été discutée. Toutefois, il a refusé d’en dire davantage, considérant qu’il fallait en faire sa propre lecture, «lire entre les lignes» et ne pas s’attendre à des discours tambour battant. Pour autant, ces campagnes d’évangélisation constituent un «danger» selon Bouabdallah Ghoulamallah, lors d’un aparté. Certes, il n’est pas question, selon lui, de porter atteinte aux chrétiens en Algérie, la liberté de culte étant préservée, mais il s’agit cependant de contrer les menées, douteuses, de gens venus d’ailleurs. Lors de son discours de clôture, Bouabdallah Ghoulamallah s’est référé à «la vision réaliste et objective» du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, selon laquelle la réalité du peuple algérien est liée au Saint Coran. Pour le ministre des Affaires religieuses, l’Algérie ne peut se construire, se réaliser, que dans le lien causal entre l’ amour de la Nation et l’Islam, l’un ne pouvant se concevoir sans l’autre. Et qu’il s’agit d’inculquer ce message aux jeunes, par le biais du système éducatif, religieux… Sinon, le déficit dans la communication, source, dira-t-il, des maux qui minent la société dans tous ses compartiments sociaux, culturels, économiques et religieux, l’éloignement des jeunes de leur foi et de leur nation, perdureront. Dans ce sens, Bouabdallah Ghoulamallah a dénoncé l’invasion culturelle, les idées hostiles, en ce qu’elles portent atteinte à ce lien et poussent les jeunes à vouloir quitter leur pays et leur foi, à se rebeller et dénigrer les valeurs morales et spirituelles.
- Le Soir d'Algerie
Chérif Bennaceur – Alger (Le Soir)- Hier, le siège de Dar El Imam, à El Mohammadia (5- Maisons) à Alger, a abrité la cérémonie de clôture de la 9e semaine nationale du Saint Coran, ouverte le 24 mars dernier. Sous le patronage du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghoulamallah, des prix ont été décernés aux lauréats du concours national de l’apprentissage, psalmodie et récitation du Livre Saint. Cette cérémonie a été marquée également par la lecture de recommandations sur les moyens de contrer les campagnes d’offense au Prophète Mohammed (QSSL). Des actions ont été proposées en vue de démontrer l’exemplarité du parcours et vertus du prophète de l’Islam. Cela même si ces recommandations ont clairement éludé la question des campagnes actuelles d’évangélisation. A ce propos, le ministre des Affaires religieuses a, en marge de cette cérémonie, indiqué que la question du prosélytisme chrétien a été discutée. Toutefois, il a refusé d’en dire davantage, considérant qu’il fallait en faire sa propre lecture, «lire entre les lignes» et ne pas s’attendre à des discours tambour battant. Pour autant, ces campagnes d’évangélisation constituent un «danger» selon Bouabdallah Ghoulamallah, lors d’un aparté. Certes, il n’est pas question, selon lui, de porter atteinte aux chrétiens en Algérie, la liberté de culte étant préservée, mais il s’agit cependant de contrer les menées, douteuses, de gens venus d’ailleurs. Lors de son discours de clôture, Bouabdallah Ghoulamallah s’est référé à «la vision réaliste et objective» du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, selon laquelle la réalité du peuple algérien est liée au Saint Coran. Pour le ministre des Affaires religieuses, l’Algérie ne peut se construire, se réaliser, que dans le lien causal entre l’ amour de la Nation et l’Islam, l’un ne pouvant se concevoir sans l’autre. Et qu’il s’agit d’inculquer ce message aux jeunes, par le biais du système éducatif, religieux… Sinon, le déficit dans la communication, source, dira-t-il, des maux qui minent la société dans tous ses compartiments sociaux, culturels, économiques et religieux, l’éloignement des jeunes de leur foi et de leur nation, perdureront. Dans ce sens, Bouabdallah Ghoulamallah a dénoncé l’invasion culturelle, les idées hostiles, en ce qu’elles portent atteinte à ce lien et poussent les jeunes à vouloir quitter leur pays et leur foi, à se rebeller et dénigrer les valeurs morales et spirituelles.
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